Bible

 

Jérémie 51:11

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11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

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Arcanes Célestes # 4744

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4744. Et la fosse vide, en elle point d'eau, signifie qu'alors il n'y avait rien du vrai : on le voit par la signification de la fosse, en ce que ce sont les feux, numéro 4728 ; par la signification de vide, en ce que c'est où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424. Que le vide, ce soit où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, on le voit aussi dans d'autres passages de la Parole, comme dans Jérémie :

« Les grands ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, et ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs vases vides ; de honte et de confusion ils ont été affectés, et ils ont couvert leur tête. » - Jérémie 14:3 ;

Les vases vides sont les vrais dans lesquels il n'y a pas le vrai d'après le bien.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie. » Jérémie 51:34 ;

Le vase vide, c'est où il n'y a aucun vrai ; Babel, ce sont ceux qui dévastent, c'est-à-dire, qui privent les autres devrais, numéro 1327 (fin).

Dans le Même :

« J'ai vu la terre, et voici, vide et vague ; et vers les cieux, et voici, ils n'ont point leur lumière. " - Jérémie 4:23.

Dans Ésaïe :

« Le pélican et le canard la posséderont, le hibou et le corbeau habiteront en elle, et on étendra sur elle la ligne du vide et le niveau de l'inanité. » - Ésaïe 34:11.

Dans le Même :

« Brisée sera la ville du vide, fermée sera toute maison, en sorte que personne n'entre ; clameur au sujet du vin dans les places ; exilée sera la joie de la terre ; le reste dans la ville, dévastation. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13 ;

Ici le vide, dans la langue originale, est exprimé par un autre mot, qui cependant enveloppe la même chose ; que le vide, ce soit où il n'y a point de vrai parce qu'il n'y a point de bien, on le voit clairement dans le sens interne par chaque mot de ces passages, à savoir, par la signification de la ville, de la maison, du cri, du vin, des places.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs ! Moi aussi, grand je ferai le bûcher, en (y) plaçant la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, et que s'embrase son airain, et que se fonde en elle sa souillure, que soit consumée son écume. » - Ézéchiel 24:6, 9, 11 ;

Ici on voit clairement ce que c'est que le vide ; la chaudière vide est ce en quoi il y a l'ordure et l'écume, c'est-à-dire, le mal et le faux. De même dans Mathieu :

« Quand l'esprit immonde est sorti de l'homme, il parcourt des lieux arides cherchant repos, mais il ne trouve point ; alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; et, étant venu, il la trouve vide, et balayée, et ornée pour lui ; alors il s'en va et s'adjoint sept autres esprits plus méchants que lui ; et, étant entrés, ils habitent là. “ - , , .

L'esprit immonde, c'est la souillure de la vie chez l'homme, et ce sont aussi les esprits immondes qui sont chez lui, car les esprits immondes habitent dans la souillure de la vie de l'homme ; les lieux arides, c'est-à-dire, où il n'y a pas d'eau, c'est où ne sont pas les vrais ; la maison vide, ce sont les intérieurs de l'homme remplis de nouveau de souillures, c'est-à-dire, de faux d'après le mal.

Dans Luc :

« Dieu a rempli de biens les affamés, et les riches il a renvoyé vides. » - Luc 1:53.

Les riches, ce sont ceux qui savent un grand nombre de choses, car les richesses dans le sens spirituel sont les scientifiques, les doctrinaux, les connaissances du bien et du vrai ; sont appelés riches vides ceux qui savent ces choses et ne les font pas, car les vrais pour eux ne sont pas des vrais, parce qu'ils sont sans le bien, numéro 4736.

  
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Arcanes Célestes # 2015

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2015. Des rois sortiront de toi, signifie que tout vrai vient du Seigneur : on le voit par la signification de Roi, dans la Parole tant Historique que Prophétique, en ce que c'est le vrai, ainsi qu'il a été dit, numéro , mais cela n'a pas encore été expliqué. Par la signification des Nations en ce qu'elles sont les biens, et par la signification des Rois en ce qu'ils sont les vrais, on peut voir quel est le sens interne de la Parole, et combien il est éloigné du sens de la lettre : Celui qui lit la Parole, surtout la Parole Historique, ne peut faire autrement que de croire que les nations y sont des nations, et que les rois y sont des rois, et qu'ainsi dans la Parole même (in Verbo ipsissimo) Il s'agit des nations et des rois qui sont nommées, mais l'idée de nations et de rois est entièrement perdue quand la Parole est recueillie par les Anges, et à la place des nations et des rois succèdent le bien et le vrai : il est impossible que cela ne paraisse pas étrange, et même paradoxal, mais toujours est-il que la chose se passe ainsi ; chacun peut aussi s'en convaincre en ce que si les nations et les rois signifiaient dans la Parole des nations et des rois, alors la Parole du Seigneur ne renfermerait presque rien de plus que tout autre livre d'histoire, ou tout autre écrit, et serait ainsi un ouvrage mondain, lorsque cependant il n'y a, dans la Parole, rien qui ne soit Divin, par conséquent rien qui ne soit céleste et spirituel : par exemple, dans ce verset, il est dit qu'Abraham serait fructifié, que de lui seraient faites des nations, et que des rois sortiraient de lui ; qu'est-ce que cela, sinon des choses purement mondaines et nullement célestes ? En effet, il n'y a pas que la gloire du monde qui n'est absolument rien dans le Ciel ; tandis que si c'est la Parole du Seigneur, il doit y avoir la gloire du Ciel, et nullement celle du monde ; c'est aussi pour cela que le sens de la lettre s'efface et s'évanouit entièrement quand il passe dans le Ciel, et se purifie au point que rien de mondain n'y reste mêlé ; car par Abraham on entend non pas Abraham, mais le Seigneur ; par être fructifié on entend non pas sa postérité qui croîtrait beaucoup, mais le bien de l'Essence Humaine du Seigneur, qui croîtrait à l'infini ; par des nations on entend non des nations, mais des biens ; et par des rois, non des rois mais des vrais ; l'historique restant toujours selon le sens de la lettre dans sa vérité, car il est vrai qu'il a été dit à Abraham, qu'il serait ainsi fructifié, et que de lui sortiraient des nations et aussi des rois. Que les Rois signifient les vrais, c'est ce qu'on peut voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les fils de l'étranger bâtiront tes murs, et leurs Rois seront ton service. Tu suceras le lait des nations et tu suceras la mamelle des Rois. » - Ésaïe 60:10, 16.

On ne voit nullement d'après la lettre ce que c'est que sucer le lait des nations et la mamelle des rois, mais d'après le sens interne on voit que c'est être gratifié des biens et être instruit des vrais.

Dans Jérémie :

« Ils entreront par les portes de cette cité les Rois, les princes, s'asseyant sur le trône de David, montant dans un char sur des chevaux. » - ; 22:4.

Monter dans un char et sur des chevaux, est une expression prophétique qui signifie l'abondance des intellectuels, comme on peut le voir par beaucoup de passages dans les Prophètes ; de même, par les rois qui entreront par les portes de la cité, il est signifié dans le sens interne qu'on serait imbu des vrais de la foi ; c'est là le sens céleste de la Parole dans lequel passe le sens mondain de la lettre.

Dans le Même :

« Jéhovah dans l'indignation de sa colère a dédaigné le Roi et le prêtre : les portes de Sion ont été enfoncées en terre ; il a détruit et brisé ses barres ; le Roi et les princes (sont) parmi les nations il n'y a point de toi. » - Lamentations 2:6, 9.

Là, le Roi, c'est le Vrai de la foi ; le Prêtre, c'est le bien de la charité ; Sion, c'est l'Eglise qui est perdue et dont les barres sont brisées ; de là, le Roi et les princes sont parmi les nations, c'est-à-dire le Vrai et les choses appartenant au vrai seront bannis, au point qu'il n'y a pas de toi, c'est-à-dire, aucune chose de la doctrine de la foi.

Dans Ésaïe :

« Avant que l'enfant sache rejeter le mal et choisir le bien, il sera abandonné l'humus que tu dédaignes en présence de ses deux Rois. » - Ésaïe 7:16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; l'humus qui sera abandonné, c'est la foi qui sera alors nulle, et dont les vrais, qui sont les Rois, seront dédaignés.

Dans le Même :

« Je lèverai ma main vers les Nations, et je hausserai mon étendard vers les peuples ; et ils porteront tes fils dans leur sein, et tes filles seront transportées sur l'épaule ; les Rois seront tes nourriciers, et leurs dames les nourrices. » - Ésaïe 49:22-23.

Les nations et les filles, ce sont les biens ; les peuples et les fils, ce sont les vrais, ainsi qu'il a été expliqué dans la Première Partie ; on peut voir que les nations sont les biens, numéros 1259, 1260, 1416, 1849 ; et pareillement les filles, numéros 489, 490, 491 ; que les peuples sont les vrais, numéros 1259, 1260 ; et pareillement les fils, numéros 489, 491, 533, 1147 ; les rois sont donc les vrais en général dont on sera nourri, et leurs dames, les biens dont on sera allaité ; dire les biens et les vrais, ou dire ceux qui sont dans les biens et dans les vrais, c'est la même chose.

Dans le Même :

« Il fera une aspersion sur beaucoup de Nations, les Rois fermeront leur bouche sur lui, parce qu'ils ont vu ce qui leur a été annoncé, et ont compris ce qu'ils n'avaient point entendu. » - Ésaïe 52:15, - là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; les nations signifient ceux qui ont de l'affection pour les biens ; et les rois ceux qui en ont pour les vrais.

Dans David :

« Maintenant, Rois, soyez intelligent ; soyez instruits, juges de la terre ; servez Jéhovah avec crainte, et tressaillez avec tremblement ; baisez le Fils de peur qu'il ne s'irrite, et que vous ne périssiez en chemin. » - Psaumes 2:10, 11, 12.

Les rois signifient ceux qui sont dans les vrais ; ceux qui sont dans les vrais sont aussi, d'après les vrais, nommés çà et là fils du roi ; ici le Fils signifie le Seigneur, qui est appelé Fils parce qu'il est le Vrai même et que tout vrai procède de Lui.

Dans Jean :

« Ils chanteront un cantique nouveau : Tu es digne de recevoir le Livre, et d'en ouvrir les sceaux. Tu nous as faits Rois et Prêtres à notre Dieu, pour que nous régnions sur la terre. » - Apocalypse 5:9-10.

Là, ceux qui sont dans les vrais sont appelés Rois : le Seigneur les appelle aussi fils du royaume, dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la semence, ce sont les Fils du royaume ; et l'ivraie, ce sont les fils du méchant. » - Matthieu 13:37-38.

Dans Jean :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve de l'Euphrate, dont l'eau fut desséchée, pour préparer le chemin des Rois, qui (doivent venir) du lever du soleil. » - Apocalypse 16:12.

Il est évident que par l'Euphrate n'est point signifié l'Euphrate, et que par les rois qui doivent venir du soleil levant ne sont pas non plus signifiés des rois ; il a été dit ce que c'est que l'Euphrate, numéros 120, 1585, 1866 ; par là on voit ce que signifie le chemin des rois qui doivent venir du soleil levant, on voit que ce sont les vrais de la foi qui précèdent des biens de l'amour.

Dans le Même :

« Les Nations qui sont sauvées marcheront dans sa lumière, et les Rois de la terre apporteront en elle leur gloire et leur honneur. » - Apocalypse 21:24.

Là les nations signifient ceux qui sont dans les biens, et les rois de la terre, ceux qui sont dans les vrais ; c'est aussi ce qu'on voit clairement, en ce que là il s'agit de choses prophétiques et non de choses historiques.

Dans le Même :

« Avec la grande prostituée qui est assise sur la multitude des eaux, les Rois de la terre se sont prostitués, et ils se sont énivrés du vin de sa prostitution. » - Apocalypse 17:2.

Et ailleurs :

« Babylone a fait boire toutes les nations du vin de sa prostitution, et les Rois de la terre se sont prostitués avec elle. » - Apocalypse 18:3, 9.

Là, on voit pareillement que les rois de la terre ne signifient point des rois ; il s'agit en effet, de la falsification et de l'adultération de la doctrine de la foi, c'est-à-dire, du vrai ; c'est ce que représente la prostitution ; les rois de la terre sont les vrais qui ont été falsifiés et adultérés.

Dans le Même :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix Rois, qui n'ont pas encore reçu le royaume, mais qui reçoivent la puissance pendant une heure avec la bête, comme Rois ; ceux-ci ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur pouvoir à la bête. » - Apocalypse 17:12-13.

Là, chacun voit encore clairement que les rois ne sont pas des rois ; autrement il serait tout-à-fait impossible de comprendre que dix rois reçussent comme rois la puissance pendant une seule heure. Il est dit pareillement dans le Même :

« Je vis la bête et les Rois de la terre, et leurs armées assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval et à son armée. » - Apocalypse 19:19.

Il est dit ouvertement, au vers. 13 du même Chapitre, que celui qui est monté sur le cheval est la Parole de Dieu, contre laquelle les rois de la terre sont dits être rassemblés ; là ne signifie les biens de l'amour, qui sont profanés ; les rois désignent les vrais de la foi, qui sont adultérés ; ils sont appelés rois de la terre, parce qu'ils sont au-dedans de l'Eglise : la terre, c'est l'Eglise, numéros 662, 1066, 1067, 1262 ; le cheval blanc, c'est l'entendement du vrai ; celui qui est monté sur le cheval, c'est la Parole. Il y a encore quelque chose de plus manifeste dans , [Il manque du texte ici], 1728 ; comme ces deux gouvernements sont conjoints chez le Seigneur, ils étaient anciennement représentés par la Royauté conjointe au Sacerdoce, comme chez Melchisédech, qui fut Roi de Salem et en même temps Prêtre au Dieu Très-Haut, - Genèse 1.

Et plus tard chez les Juifs, ou l'Eglise Représentative dans sa forme, fut instituée par des Juges et des Prêtres, ensuite par des Rois ; mais comme les Rois représentaient les vrais, qui ne devaient pas avoir le commandement, et cela, ainsi qu'il a été dit, parce qu'ils condamnent, voilà pourquoi ce gouvernement déplaisait tellement, que les Juifs furent réprimandés de ce qu'ils le demandaient, et que la qualité du Vrai considère en soi, fut décrite par le droit du Roi, - .

Et antérieurement il leur avait été commandé par Moïse, Deutéronome 17:14 à l8 ; de choisir le vrai réel qui précède du bien et non un vrai bâtard, et de ne le souiller ni par les raisonnements ni par les scientifiques ; c'est là ce que renferme le commandement au sujet du Roi dans Moïse, au passage cité ; il n'est personne qui puisse le voir d'après le sens de la lettre, mais c'est néanmoins évident d'après chaque mot dans le sens interne, et par là il est constant que par le Roi et la Royauté il n'a été représenté et n'a été signifié rien autre chose que le Vrai.

  
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