Bible

 

Jérémie 51:11

Studie

       

11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1326

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 680

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

680. Chacun peut voir que les biens et les vrais sont les aliments réels de l'homme ; en effet, celui qui en est privé n'a pas la vie, mais il est mort ; les aliments dont son âme se repaît, dans cet état de mort, sont les plaisirs résultant des maux et les charmes résultant des faussetés ; ce sont là des aliments de mort ; son âme se repaît aussi de choses corporelles, mondaines et naturelles, qui n'ont en elles rien qui appartienne à la vie. De plus, un tel homme sait si peu ce que c'est que la nourriture spirituelle et céleste, que toutes les fois qu'il trouve dans la Parole le mot nourriture ou pain, il croit que ce mot désigne une nourriture corporelle ; c'est ainsi que dans ces paroles de l'Oraison dominicale :

« Donne-nous notre pain quotidien, » il pense qu'il ne s'agit que de la nourriture du corps ; ceux qui étendent leurs idées plus loin, disent que ces paroles concernent aussi tout ce qui peut être nécessaire au corps, comme des vêtements, des moyens d'existence et autres choses semblables ; bien plus, ils soutiennent avec opiniâtreté qu'elles ne signifient aucune autre nourriture, lorsque cependant ils voient clairement que les expressions qui les précèdent et celles qui les suivent ne renferment que des célestes et des spirituels, et ne traitent que du Royaume du Seigneur ; ils peuvent savoir aussi que la Parole du Seigneur est céleste et spirituelle. Par cet exemple et par d'autres semblables, on peut facilement voir à quel point l'homme est aujourd'hui corporel, et qu'il veut, comme les Juifs, ne saisir ce qui est dit dans la Parole, que dans le sens matériel et le plus grossier. Le Seigneur Lui-Même enseigne clairement ce qu'on doit entendre, dans sa parole, par la Nourriture et le Pain. Voici comme il s'exprime au sujet de la Nourriture, dans Jean :

« Jésus dit : Travaillez, non pour la Nourriture qui périt, mais pour la Nourriture qui demeure pour la vie éternelle, (et) que le Fils de l'homme vous donnera. » - Jean 6:27.

Et au sujet du Pain, dans le Même :

« Vos pères ont mangé la Manne dans le désert, et ils sont morts. Celui-ci est le Pain qui du Ciel descend, afin que qui en mange ne meure pas. Moi, je suis le Pain vivant, qui du Ciel est descendu ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra pour l'éternité. » - Jean 6:49-50, 51, 58.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à ceux qui disaient en entendant ces paroles :

« Ce discours est dur ; qui ne peut l'entendre ? Et qui se retirèrent en arrière et ne marchaient plus avec Lui. » - Jean 6:60, 66.

Et auxquels le Seigneur disait :

« Les paroles que Moi je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Jean 6:63.

Il en est de même de l'Eau, qui signifie les spirituels de la foi ; en parlant d'elle, le Seigneur s'exprime ainsi dans Jean :

« Jésus dit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Moi je lui donnerai, n'aura plus soif pour l'éternité ; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en vie éternelle. » - Jean 4:13-14.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à la femme avec laquelle le Seigneur s'entretint auprès de la fontaine, et qui lui répondit :

« Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour puiser. » - Jean 4:15.

Que la Nourriture, dans la Parole, ne signifie rien autre chose que la nourriture spirituelle et céleste, qui est la foi dans le Seigneur et l'Amour, on le voit par beaucoup de passages dans la Parole, comme dans Jérémie :

« L'ennemi a étendu sa main sur toutes les choses désirables de Jérusalem, car elle a vu que les nations sont venues dans son Sanctuaire, au sujet duquel tu avais commandé : Elles ne viendront point dans la congrégation avec toi. Tout son peuple (est) gémissant, cherchant du Pain ; ils ont donné leurs choses désirables pour de la Nourriture, pour se restaurer l'âme. » - Lamentations 1:10-11.

Là, il ne faut point entendre d'autre pain ni d'autre nourriture que le pain spirituel et la nourriture spirituelle, car il s'agit du sanctuaire.

Dans le Même :

« J'ai crié après ceux qui m'aimaient ; ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes vieillards ont expiré dans la ville, parce qu'ils ont cherché de la Nourriture pour eux, afin de restaurer leur âme. » - Lamentations 1:19.

Il en est de même là dans David :

« Tous ils s'attendent à Toi, pour que tu (leur) donnes leur Nourriture en son temps Tu (la) leur donnes, ils (la) recueillent ; tu ouvres ta main ; ils sont rassasiés de biens. » - Psaumes 104:27-28.

Il s'agit aussi d'une nourriture spirituelle et céleste.

Dans Ésaïe : (Vous) tous qui avez soif, venez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, venez, achetez et mangez ; et venez, achetez, sans argent et sans prix, du vin et du lait. » - Ésaïe 55:1.

Là, le vin et le lait désignent le breuvage spirituel et céleste.

Dans le Même :

« La vierge concevra et enfantera un fils ; et tu appelleras son nom Emmanuel ; du beurre et du miel il mangera, pour qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien. Il arrivera qu'en raison de la quantité de lait qui se fera, on mangera du beurre ; car du beurre et du miel mangera quiconque (sera) de reste dans le milieu de la terre. » - Ésaïe 7:14, , 22.

Là, manger du miel et du beurre, c'est prendre de la nourriture céleste-spirituelle ; ceux qui seront de reste désignent les restes, au sujet desquels Malachie s'exprime ainsi :

« Apportez toutes les dimes à la maison du trésor, afin qu'il y ait de la Nourriture dans ma maison. » - Malachie 3:10.

Les dimes, ce sont les restes. Voir sur la signification de la nourriture ce qui a été dit, numéros , 276.

  
/ 10837