Bible

 

Jérémie 51:11

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11 Fourbissez les flèches, et empoignez à pleines mains les boucliers; l'Eternel a réveillé l'esprit des Rois de Méde; car sa pensée est contre Babylone pour la détruire, parce que c'est ici la vengeance de l'Eternel, et la vengeance de son Temple.

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L’Apocalypse Révélée # 758

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758. Vers. 18:3. Parce que du vin de la fureur de sa scortation ont bu toutes les nations, et que les rois de la terre avec elle ont commis scortation, signifie qu'ils ont fabriqué des dogmes abominables, qui sont des adultérations et des profanations du bien et du vrai de la Parole, et qu'ils en ont imbu tous ceux qui sont nés et ont été élevés dans les Royaumes soumis à leur domination. Que ces choses soient signifiées par ces paroles, on peut le voir par les explications données ci-dessus, Nos. 631, 632, et Nos. 720, 721, , où sont des paroles semblables ; il n'est pas besoin d'y rien ajouter, si ce n'est que des choses semblables sont dites de Babel, dans Jérémie :

— « Calice d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu les nations, c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7 ;

— puis, « que soit Babel en sifflement ; quand ils seront échauffés, je les mettrai en festins et je les enivrerai, afin qu'ils bondissent, et qu'ils s'endorment d'un sommeil séculaire, et ne se réveillent point. » — Jérémie 51:39.

— Par le vin qu'ils boivent, et dont ils s'enivrent, sont signifiés leurs dogmes ; on peut voir ci-dessus, No. 754, combien ces dogmes sont abominables ; parmi eux est aussi cet abominable dogme, que les œuvres qui sont faites selon les doctrinaux font les mérites, transportant le mérite et la justice du Seigneur dans ces œuvres, et ainsi dans ceux qui les font, lorsque cependant le tout de la charité et le tout de la foi, ou tout bien et tout vrai, viennent du Seigneur, et que ce qui vient du Seigneur demeure chose du Seigneur en ceux qui reçoivent ; car ce qui vient du Seigneur est un Divin, qui ne peut jamais devenir le propre de l'homme : le Divin peut être chez l'homme, mais non dans son propre, car le propre de l'homme n'est que mal ; c'est pourquoi, celui qui s'attribue le Divin comme propre, non-seulement le souille, mais même il le profane ; le Divin venant du Seigneur est exactement séparé du propre de l'homme et élevé au-dessus de ce propre, et il n'y est jamais plongé. Mais comme ils ont transféré en eux tout le Divin du Seigneur et se le sont ainsi approprié, il découle d'eux comme d'une source qui n'est que bitume découle une eau bitumineuse quand il pleut. Il en est de même de ce dogme, que la justification est une réelle sanctification, et que leurs saints sont saints en eux-mêmes, lorsque cependant le Seigneur seul est Saint, — Apocalypse 15:4.

— Voir de plus grands détails sur le Mérite dans le Traité DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE, publié à Londres en 1758, Nos. 150 à 158.

  
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Arcanes Célestes # 4289

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4289. Par ces paroles : Laisse-moi, car est levée l'aurore, il est signifié que le représentatif s'éloignait des descendants de Jacob avant qu'ils vinssent dans les représentatifs de la terre de Canaan : on peut le voir par la série des choses dans le sens interne historique, dans lequel il s'agit des descendants de Jacob : leur état, quant aux choses qui appartiennent à l'Église, est aussi décrit dans la Parole, par le soir, par la nuit, et par le matin ou l'aurore, et par celle-ci, quand ils vinrent dans la terre de Canaan, par conséquent dans le Représentatif de l'Église là. Voici ce qui en est : Le Représentatif de l'Église n'a pu être institué chez eux avant qu'ils eussent été entièrement dévastés, c'est-à-dire, avant qu'ils eussent perdu toute connaissance des internes, car s'il y eût eu en eux quelque connaissance des internes, ils auraient pu en être affectés, et ainsi ils les auraient profanés ; en effet, les choses saintes, c'est-à-dire, les vrais et les biens internes peuvent être profanés par ceux qui les connaissent et les reconnaissent, et encore plus par ceux qui en sont affectés, et non par ceux qui ne les reconnaissent point ; mais on peut voir ce qui a déjà été dit et expliqué sur la Profanation, à savoir : Que ceux qui connaissent et reconnaissent les choses saintes peuvent les profaner, mais non ceux qui ne les connaissent pas et ne les reconnaissent pas, numéro 593, 1008, 1010, 1059, 3398, 3898 ; que ceux qui sont au dedans de l'Église peuvent profaner les choses saintes, mais non ceux qui sont au dehors, numéro 2051 ; que c'est pour cela que ceux qui ne peuvent demeurer dans la reconnaissance et la foi du bien et du vrai, en sont détournés autant que possible, numéro 3398, 2402 ; et qu'ils sont tenus dans l'ignorance afin qu'ils ne profanent point, numéro 301, 302, 303 ; quel danger il y a à profaner les choses saintes, numéro 571, 582 ; que le culte devient externe, afin que l'interne ne soit point profané, numéro 1327, 1328 ; que c'est pour cela que les vrais internes n'ont point été découverts aux Juifs, numéro 3398. C'est pourquoi il a été pourvu par le Seigneur à ce que le véritable Représentatif de l'Église, c'est-à-dire, le Représentatif interne, s'éloignât de Jacob, avant qu'ils vinssent dans les représentatifs de la Terre de Canaan, au point même qu'ils n'ont su absolument rien sur le Seigneur ; il est vrai qu'ils ont su que le Messie devait venir dans le Monde, mais ils croyaient que c'était pour les élever en gloire et en éminence au-dessus de toutes les nations de la terre, et non pour sauver leurs âmes pour l'éternité ; bien plus, ils n'ont rien su du Royaume céleste, ni de la vie après la mort, ni même de la charité et de la foi : afin qu'ils fussent réduits à cette ignorance, ils furent tenus pendant quelques centaines d'années en Egypte, et quand ils en furent rappelés, ils ignoraient le nom même de Jéhovah, Exode 3:12, 13, 14 ; et, en outre, ils avaient perdu tout le culte de l'Église représentative, au point même qu'après que les préceptes du dialogue eurent été promulgués devant eux sur la montagne de Sinaï, ils revinrent au bout d'un mois au culte égyptien, qui était celui du veau d'or, Exode 32 ; et parce que telle était cette nation, qui avait été tirée d'Egypte, tous en conséquence périrent dans le désert ; en effet, il n'était exigé d'eux rien de plus que d'observer dans la forme externe les statuts et les préceptes, car c'était là faire le représentatif de l'Église, toutefois ceux qui avaient été élevés en Egypte ne purent pas être amenés à cela, mais leurs enfants le purent, quoique difficilement, d'abord par des miracles, et ensuite par des craintes et des captivités, comme il résulte clairement des Livres de Josué et des Juges. Par là on peut voir que tout représentatif réel ou interne de l'Église s'était éloigné d'eux avant qu'ils vinssent dans la terre de Canaan, où le Représentatif externe de l'Église a été commencé en pleine forme chez eux ; en effet, la terre de Canaan était la terre même, où les Représentatifs de l'Église ont pu être manifestés, car depuis les temps anciens tous les lieux et toutes les limites y avaient représenté, voir numéro 3686.

  
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