Bible

 

Jérémie 51:10

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10 L'Eternel a mis en évidence notre justice. Venez, et racontons en Sion l'œuvre de L'Eternel notre Dieu.

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Arcanes Célestes # 592

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592. Jéhovah dit : Je détruirai l'homme, signifie que l'homme se détruirait lui-même : on le voit d'après ce qui a été dit précédemment, à savoir, qu'en parlant de Jéhovah ou du Seigneur, il est dit qu'il punit, qu'il tente, qu'il fait du mal, qu'il détruit ou tue, qu'il maudit ; comme lorsqu'il est rapporté que Jéhovah tua Her, le premier-né de Jéhudah, et Onan un autre fils de Jéhudah, - Genèse 38:7, 10.

Jéhovah mit à mort tous les premiers-nés de l'Egypte, - Exode 12:12, 29.

Ainsi, il est dit dans Jérémie :

« Ceux que J'ai frappés dans ma colère et dans ma fureur. » - Jérémie 33:5.

Dans David :

« Il a envoyé sur eux l'ardeur de sa colère, colère vêtement, et fureur et angoisse, envoi d'anges mauvais. » - .

Dans Amos :

« Y aura-t-il un mal dans la ville, et que Jéhovah n'ait pas fait ? » - Amos 3:6.

Dans Jean :

« Sept fioles d'or pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles. » - Apocalypse 15:4, 7; Apocalypse 16:1.

Toutes ces choses sont attribuées à Jéhovah, quoique ce soit absolument le contraire ; il a été dit précédemment pour quel motif elles lui sont attribuées ; c'est aussi afin qu'on saisisse d'abord cette idée très-commune, que le Seigneur gouverne et dispose tout en général et en particulier ; mais que plus tard on reconnaisse que le Seigneur ne fait aucun mal, qu'à plus forte raison il ne tue pas ; mais que c'est l'homme qui se fait du mal à lui-même, qui se perd, qui se tue ; encore n'est-ce pas l'homme qui agit ainsi, ce sont les mauvais esprits qui l'excitent et le dirigent ; néanmoins c'est l'homme, parce qu'il ne croit pas autrement sinon que c'est lui-même. C'est ainsi qu'il est maintenant dit ici, en parlant de Jéhovah, qu'il détruirait l'homme, lorsque cependant c'était l'homme qui se perdait et se détruisait lui-même. On peut surtout voir ce qui en est, par ceux qui, dans l'autre vie, sont dans les tourments et dans l'enfer, qui se lamentent continuellement, et attribuent au Seigneur tout le mal de leur peine : il en est de même dans le monde des esprits mauvais ; les esprits mauvais font consister leur plaisir, et même leur plus grand plaisir, à faire souffrir et à punir les autres ; ceux qui souffrent et qui sont punis pensent que cela vient du Seigneur ; on leur dit et on leur fait voir que du Seigneur il ne vient pas le plus petit mal, mais que ce sont eux-mêmes qui sont la cause de leur mal ; car, dans l'autre vie, il y a un tel état et un tel équilibre entre toutes choses, que le mal retourne sur celui qui fait le mal et devient le mal de la peine, et cela ne peut pas ne pas exister ; c'est ce qui s'appelle être permis, et cela, pour la correction du mal ; mais toujours est-il que le Seigneur tourne tout mal de la peine en bien, de sorte que du Seigneur il ne vient jamais rien que du bien. Mais qu'est-ce que la Permission ? Personne ne le sait encore. On croit que ce qui est permis est fait par le Seigneur qui permet, parce qu'il permet. Mais il en est tout autrement ; dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il en sera parlé.

  
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