Bible

 

Jérémie 51:10

Studie

       

10 L'Eternel a mis en évidence notre justice. Venez, et racontons en Sion l'œuvre de L'Eternel notre Dieu.

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Arcanes Célestes # 2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcanes Célestes # 3570

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3570. Et il lui apporta, et il mangea, signifie la conjonction du bien d'abord ; et il lui présenta du vin, et il but, signifie la conjonction du vrai ensuite : on le voit par la signification de manger ; en ce

Que c'est être conjoint et approprié quant au bien, numéro 3568 ; par la signification du vin, en ce qu'il est le vrai qui provient du bien, numéros 1071, 1798 ; et par la signification de boire, en ce que c'est être conjoint et approprié quant au vrai, numéro 3168. Quant à ce que le Bien du Rationnel, qui est représenté par Isaac se conjoint le bien d'abord, et le vrai ensuite, et cela par le Naturel, qui est Jacob, voici ce qu'il en est : quand le naturel est dans cet état, dont il a été parlé ci-dessus, numéros 3539, 3548, 3556, 3563, qui consiste en ce que le bien est au dehors et le vrai au-dedans, il admet alors plusieurs choses qui ne sont pas des biens, ce sont néanmoins des choses utiles, tels que sont les moyens pour le bien dans leur ordre ; mais le bien du Rationnel ne s'en conjoint et ne s'en approprie pas d'autres que celles qui conviennent à son bien, car le bien ne reçoit pas autre chose ; tout ce qui ne lui convient pas, il le rejette, il laisse les autres choses dans le Naturel, afin qu'elles servent de moyens pour l'admission et l'introduction de plusieurs autres choses qui lui conviennent : le Rationnel est dans l'homme Interne ; ce qui s'y passe, le Naturel ne le connaît pas, car cela est au-dessus de sa sphère d'aperception ; de là vient que l'homme, qui mène seulement une vie naturelle, ne peut rien savoir des choses qui se passent chez lui dans son homme Interne ou dans son Rationnel, le Seigneur les dispose, sans que l'homme en sache absolument rien ; c'est de là que l'homme ignore entièrement comment il est régénéré, et sait à peine qu'il est régénéré : mais s'il veut le savoir, qu'il fasse seulement attention aux fins qu'il se propose, lesquelles il découvre rarement à un autre ; si les fins sont pour le bien c'est-à-dire s'il s'intéresse plus au prochain et au Seigneur qu'à lui-même, alors il est dans l'état de la régénération ; mais si les fins sont pour le mal, c'est-à-dire s'il s'intéresse plus à lui-même qu'an prochain et au Seigneur, qu'il sache qu'alors il n'est nullement dans l'état de la régénération : l'homme par les fins de sa vie est dans l'autre vie par les fins du bien, dans le ciel avec les Anges ; mais par les fins du mal, dans l'enfer avec les diables : les fins chez l'homme ne sont autre chose que ses amours, car ce que l'homme aime, il l'a pour fin ; et comme ses fins sont ses amours, elles sont sa vie intime, voir numéros 1317, 1568, 1571, 1645, 1909, 3425, 3562, 3565 : les fins du bien chez l'homme sont dans son Rationnel, et ce sont ces fins qui sont appelées la Rationnel quant au bien, ou le bien du Rationnel ; par les fins du bien, ou par le bien qui est dans les fins, le Seigneur dispose toutes les choses qui sont dans le Naturel, car la fin est comme l'Ame, et le Naturel est comme le corps de cette âme ; telle est l'âme, tel est le corps dont elle est enveloppée, ainsi tel est le Rationnel quant au bien, tel est le Naturel dont il est revêtu : il est notoire que l'âme de l'homme commence dans l'œuf de la mère, et est ensuite perfectionnée dans son utérus, et que là elle est enveloppée d'un corps très-délicat, et même tel, que par lui l'âme puisse convenablement agir dans le monde dans lequel elle naît : il en est de même quand l'homme naît de nouveau, c'est-à-dire quand il est régénéré ; la nouvelle âme qu'il reçoit alors est la fin du bien, fin qui commence dans le Rationnel, elle y est d'abord comme dans un œuf, et ensuite elle y est perfectionnée comme dans un utérus ; le corps très-délicat dont cette âme est enveloppée est le Naturel, et là est le bien, qui devient tel, qu'il agit avec obéissance selon les fins de l'âme ; les Vrais y sont comme les fibres dans le corps, car les vrais sont formés d'après le bien, numéro 3470 : de là il est évident que l'image de la réformation de l'homme est présentée dans la formation de l'homme dans l'utérus ; et si on veut le croire, c'est aussi le bien céleste et le vrai spirituel, lesquels procèdent du Seigneur qui forment l'homme, et mettent alors en lui une puissance, afin qu'il puisse les recevoir successivement l'un et l'autre, et même selon et autant qu'il regarde comme homme vers les fins du ciel, et non comme un animal brute vers les fins du monde. Que le Rationnel quant au bien se conjoigne d'abord le bien et ensuite le vrai par le Naturel, ce qui est signifié en ce que Jacob apporte à Isaac du ragoût et du pain, et que celui-ci mangea, et en ce qu'il lui présenta du vin, et que Isaac but, c'est ce qui peut encore être illustré par les services que le corps rend à son âme : c'est l'âme qui donne au corps d'apprêter la nourriture, et c'est elle aussi qui lui donne de savourer ; les aliments sont introduits par le plaisir de l'appétit et par le plaisir de la saveur, ainsi par un bien externe ; mais les aliments, qui sont introduits, n'entrent pas tous dans la vie, quelques-uns servent comme menstrues pour ce qui doit être digéré, quelques autres pour ce qui doit être tempéré, ceux-ci pour ce qui doit être ouvert, ceux-là pour ce qui doit être introduit dans les vaisseaux ; mais les bons dont il est fait choix sont introduits dans le sang, et deviennent sang ; d'après ce sang l'âme se conjoint ce qui est à son usage ; il en est de même du rationnel et du naturel ; à l'appétit et à la saveur correspondent le désir et l'affection de savoir le vrai, et aux aliments correspondent les scientifiques et les connaissances, numéros 1480 ; et comme ils correspondent, ils se comportent aussi pareillement ; l'âme, qui est le bien du Rationnel, donne de les désirer et d'en être affecté, ainsi de désirer les choses qui appartiennent à la science et à la doctrine, et d'en être affecté, elle introduit par le plaisir qui appartient au désir, et par le bien qui appartient à l'affection ; mais les choses qu'elle introduit ne sont pas toutes telles, qu'elles deviennent le bien de la vie, quelques-unes servent comme moyens pour ce qui doit être pour ainsi dire digéré et tempéré, quelques autres pour ce qui doit être ouvert et introduit ; mais les biens, qui appartiennent à la vie, elle se les applique, et par conséquent se les conjoint, et d'après ces biens elle se forme des vrais : par là, on voit comment le Rationnel dispose le Naturel, pour qu'il lui serve comme à son âme, ou, ce qui est la même chose, pour qu'il serve à la fin, qui est l'âme, à se perfectionner, pour qu'elle puisse être à usage dans le Royaume du Seigneur.

  
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