Bible

 

Jérémie 51:1

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1 Ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais faire lever un vent de destruction contre Babylone, et contre ceux qui habitent au cœur [du Royaume] de ceux qui s'élèvent contre moi.

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L’Apocalypse Révélée # 474

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474. Vers. 10:5. Et l'Ange, que j'avais vu se tenant sur la mer et sur la terre, leva la main vers le Ciel, (Vers. 6) et il jura par Celui qui vit aux siècles des siècles, signifie l'affirmation et le témoignage du Seigneur par Lui-Même. Par l'Ange qui se tient sur la mer et sur la terre est entendu le Seigneur, No. 470 ; par lever la main vers le Ciel est signifiée l'affirmation, ici, que de temps plus il n'y aura, Vers. 6 ; par jurer est signifié le témoignage, celui-ci, que dans les jours de la voix du septième Ange sera consommé le mystère de Dieu, Vers. 7 ; par Celui qui vit aux siècles des siècles est entendu le Seigneur Lui-Même, comme ci-dessus, — Chapitre 1:18 ; 4:9-10 ; 5:14 ; Daniel 4:31 ; — que le Seigneur rende témoignage par Lui-Même, on le verra bientôt. D'après ces explications, il est bien évident que par ces paroles « et l'Ange, que j'avais vu se tenant sur la mer et sur la terre, leva sa main vers le Ciel, et il jura par Celui qui vit aux siècles des siècles » , il est signifié l'affirmation et le témoignage du Seigneur par Lui-Même. Que Jéhovah jure, c'est-à-dire, rende témoignage par Lui-Même, on le voit par ces passages :

— « par Moi j'ai juré, il est sorti de ma bouche une parole, qui ne sera point révoquée. » — Ésaïe 45:23.

— « par Moi j'ai juré qu'en désolation sera cette maison. » — Jérémie 22:5.

— « JÉHOVAH A JURÉ PAR SON AME . » — Jérémie 51:14 ; Amos 6:8.

— « JÉHOVAH A JURÉ PAR SA SAINTETÉ. » — Amos 4:2.

— « JÉHOVAH A JURÉ par sa droite, et par le bras de sa force. » — Ésaïe 62:8.

— « Voici, Moi, j'ai juré par mon nom grand. » — Jérémie 44:26 ;

— Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, jurant par Lui-Même, signifie que le Divin Vrai rend témoignage, car Lui-Même est le Divin Vrai, et ce Vrai rend témoignage de lui-même et par lui-même : outre ces passages, on voit que Jéhovah a juré, — Ésaïe 14:24 ; 54:9 ; Psaumes 89:4, 36 ; Psaumes 95:11 ; Psaumes 110:4 ; Psaumes 132:11.

— S'il est dit que Jéhovah a juré, c'est parce que l'Église chez les Fils d'Israël a été instituée Église représentative, et que par suite la conjonction du Seigneur avec l'Église a été représentée par une alliance telle qu'elle se fait entre deux personnes qui affirment leurs conventions par un serment ; c'est pourquoi, comme il y a un serment d'alliance, il est dit que Jéhovah a juré ; par là cependant il n'est pas entendu que Jéhovah a juré, mais il est entendu que le Divin Vrai atteste cela.

Qu'il y ait eu un serment d'alliance, cela est évident par ces passages :

— « Je te jurai, et j'entrai en alliance avec toi, afin que tu fusses à Moi. » — Ézéchiel 16:8.

— « Pour se souvenir de son alliance, du serment qu'il a juré. » — Luc 1:72-73 ; Psaumes 105:9 ; Jérémie 11:5 ; 32:22 ; Deutéronome 1:35 ; 10:11 ; 11:9, 21 ; 26:3, 15 ; 31:20 ; 34:4.

— Comme l'alliance était le représentatif de la conjonction du Seigneur avec l'Église, et réciproquement de l’Église avec le Seigneur, et comme il y avait un serment d'alliance, et qu'il fallait jurer d'après le vrai en soi, par conséquent aussi par ce vrai, c'est pour cela qu'il fut permis aux fils d'Israël de jurer par Jéhovah, et ainsi par le Divin Vrai, — Exode 20:7 ; Lévitique 19:12 ; Deutéronome 6:13 ; 10:20 ; Ésaïe 48:1 ; 65:16 ; Jérémie 4:2 ; Zacharie 5:4 :

— Mais après que les représentatifs de l'Église eurent été abrogés, les serments d'alliance ont aussi été abrogés par le Seigneur, — Matthieu 5:33-37, 23:16-22

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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