Bible

 

Jérémie 51:1

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1 Ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais faire lever un vent de destruction contre Babylone, et contre ceux qui habitent au cœur [du Royaume] de ceux qui s'élèvent contre moi.

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Apocalypse Explained # 358

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358. And a crown was given [unto Him], signifies eternal life which is the reward of victory. This is evident from the signification of "crown," as being, when spiritual combat is treated of, as here, eternal life which is the reward of victory. That spiritual combat is here treated of is evident from what precedes and follows; in what precedes it is said that "He that sat upon the white horse had a bow," and "a bow" signifies the doctrine of charity and faith, from which one fights against evils and falsities and disperses them. It is also evident from what follows, in which it is said, "and He went forth conquering and that He might conquer," by which is signified victory over evils and falsities; therefore "crown" here signifies eternal life, which is the reward of victory.

[2] "Crown" has a similar signification where temptations are treated of, because temptations are spiritual combats, as in the second chapter of this book, where these words occur:

Behold, the devil is about to cast some of you into prison, that ye may be tried; and ye shall have affliction ten days; be thou faithful even till death, and I will give thee the crown of life (Revelation 2:10).

Here "crown" signifies wisdom and eternal happiness, as may be seen above n. 126. Wisdom and eternal happiness taken together are eternal life, for the very life of heaven is in wisdom and eternal happiness. The "crown" of the martyrs has a like signification because they were in affliction, and were "faithful even till death," and were also in temptations and conquered; moreover, after death crowns were given them; but lest they should on that account appropriate honor to themselves, and thus acquire haughtiness, they cast them off from their heads.

[3] Because in the Word "wars" signify wars in a spiritual sense which are combats against evils and falsities, and "kings" signify truths from good which fight against evils and falsities, in ancient times, when men had a knowledge of correspondences and representations, kings in their battles wore a crown upon the head, and a bracelet upon the arm, as can be seen in the second book of Samuel:

The young man, the son of an Amalekite, who told David that Saul and Jonathan were dead, said, I came upon Mount Gilboa, when behold, Saul leaned upon his spear; and the chariots and leaders followed hard after him. And he said to me, Come and put me to death. And I stood against him, and put him to death, and I took the crown that was upon his head and the bracelet that was on his arm, and I bring them to thee (2 Samuel 1:6, 8-10).

A crown in battle has then a sign of combat, and a bracelet upon the arm was a sign of power, each against evils and falsities. These combats are also signified by battles everywhere in the Word, even in the historical parts. (That "bracelet upon the arm" signifies the power of truth from good, see Arcana Coelestia 3105. What further "crowns of kings" and "crowns" in general signify, see above, n. 272)

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 1295

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1295. L'homme dit à son compagnon signifie ce qu'ils entreprirent, c'est-à-dire, ce qu'ils commencèrent à faire. C'est une conséquence de l'enchaînement des choses. Dans ce verset, il s'agit du Troisième état de l'Eglise, quand commencèrent à régner les faussetés provenant des cupidités. Il y a deux principes des faussetés : L'un à sa source dans l'ignorance du vrai, l'autre dans les cupidités. Le faux provenant de l'ignorance du vrai n'est pas si dangereux que le faux produit par les cupidités ; car le faux de l'ignorance vient ou de ce que l'homme a été ainsi enseigné dès son enfance, ou de ce qu'ensuite diverses occupations l'ont empêché de s'assurer si ce qu'il croit est vrai, ou de ce qu'il n'a pas la faculté de discerner le vrai et le faux. Les faussetés qui viennent de là ne causent pas un grand préjudice, pourvu que l'homme ne se soit pas confirmé par plusieurs moyens, et que, pousse par quelque cupidité, il ne soit pas parvenu à une persuasion qui lui fasse prendre ces faussetés sous sa protection ; car il épaissit de cette manière le nuage de l'ignorance et le change tellement en ténèbres qu'il ne peut pas voir le vrai. Mais le faux des cupidités a lieu, quand c'est de la cupidité, ou de l'amour de soi et du monde, que le faux tire son origine : comme lorsque quelqu'un s'empare d'un point de doctrine, le professe publiquement pour captiver les esprits et les diriger, l'explique en sa faveur ou le pervertit, et le confirme tant par les scientifiques au moyen des raisonnements, que par le sens litt@©ral de la Parole. Le culte qui en provient est profane, quelque saint qu'il puisse paraitre au dehors ; car au-dedans ce n'est pas le culte du Seigneur, mais c'est le culte de soi-même, et l'homme qui le professe ne reconnait quelque vrai qu'autant qu'il peut l'expliquer de manière qu'il lui soit favorable. Tel est le culte qui est signifié par Babel. Cependant il en est tout autrement de ceux qui sont nés et ont été élevés dans un tel culte et qui ne savent pas qu'il est faux, mais qui vivent dans la charité.

Dans leur ignorance est l'innocence, et dans leur culte est le bien qui procède de la charité ; le profane du culte est attribué bien moins au culte même qu'à la qualité de celui qui est dans le culte.

  
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