Bible

 

Jérémie 50:43

Studie

       

43 Le Roi de Babylone en a ouï le bruit, et ses mains en sont devenues lâches; l'angoisse l'a saisi, [et] un travail comme de celle qui enfante.

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Arcanes Célestes # 5044

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5044. Et donna le prince de la maison de prison, signifie le vrai qui gouverne dans l'état de tentation : on le voit par la signification du prince, en ce qu'il est le vrai principal, ainsi le vrai qui gouverne, comme il va être montré ; et par la signification de la maison de prison, en ce qu'elle est la vastation du faux, par conséquent la tentation, numéros 5038, 5043. Il convient de dire d'abord ce que c'est que le vrai qui gouverne dans l'état des tentations : Chez tous ceux qui sont dans les tentations, il influe du Seigneur un vrai qui dirige et gouverne les pensées ; ce vrai ; ce vrai les lève toutes les fois qu'ils tombent dans des doutes, et aussi dans des désespoirs : c'est ce vrai-là qui gouverne, et c'est un vrai qu'ils ont appris par la Parole ou par la doctrine, et qu'ils ont eux-mêmes confirmé en eux ; à la vérité, il y a aussi d'autres vrais qui sont aussi rappelés, mais ils ne gouvernent pas leurs intérieurs ; parfois ce vrai qui gouverne ne se présente pas visiblement devant l'entendement, mais il est caché dans l'obscur, et néanmoins il gouverne ; en effet, le Divin du Seigneur influe dans ce vrai et il tient ainsi les intérieurs du mental ;c'est pourquoi quand ce vrai vient dans la lumière, celui qui est dans la tentation reçoit de la consolation et est soulagé ; ce n'est pas par ce vrai lui-même, mais c'est par l'affection de ce vrai, que le Seigneur gouverne ceux qui sont dans les tentations ; car le Divin n'influe que dans les choses qui appartiennent à l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection, et il n'y a absolument rien qui l'ait été sans l'affection ; le vrai qui a été implanté et enraciné par l'affection reste attaché, et il est rappelé par l'affection, et quand ce vrai est ainsi rappelé, il présente l'affection conjointe avec lui, laquelle est réciproque de l'homme. Comme il en est ainsi de l'homme qui est dans les tentations, c'est pour cela que nul n'est admis dans quelque tentation spirituelle avant d'être dans l'âge adulte, et de s'être en conséquence imbu de quelque vrai, par lequel il puisse être gouverné ; s'il n'en était ainsi, il succombe, et alors son état postérieur devient pire que son état antérieur. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est entendu par le vrai qui gouverne dans l'état des tentations, vrai qui est signifié par le prince de la maison de prison. Si le prince est le principal vrai, c'est parce que le Roi, dans e sens intime, signifie le vrai même, numéros 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4789, 4966 ; de là, les princes, parce qu'ils tiennent au Roi, signifient les choses principales de ce vrai ; que les princes aient cette signification, on le voit, numéros 1482, 2089 ; mais comme cela n'y a pas été suffisamment expliqué d'après d'autres passages dans la Parole, il va en être rapporté ici quelques-uns.

Dans Ésaïe :

« Un enfant nous est né, un fils nous a été donné, sur son épaule (sera) la principauté : multipliant principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin ; il sera appelé prince de paix. » - Ésaïe 1:5-6.

Là, il s'agit du Seigneur ; la principauté sur son épaule, c'est tout Divin vrai dans les cieux procédant de Lui ; en effet, les cieux ont été distingués en principautés selon les vrais provenant du bien ; de là aussi les Anges sont appelés principautés ; la paix est l'état de béatitude dans les cieux, affectant le bien et le vrai par les intimes, numéro 6780 ; de là le Seigneur est appelé prince de paix, et il est dit qu'il multiplie principauté et paix, auxquelles il n'y aura point de fin.

Dans le Même :

« Insensés ils sont, les princes de Zoan, les sages conseillers de Pharaon ! Comment dites-vous à Pharaon : Fils des sages, moi (je suis), fils des rois de l'antiquité ; ils ont perdu le sens, les princes de Zoan ; ils se sont abusés, les princes de Noph ; et ils ont séduit l'Egypte, la pierre angulaire des tribus. » - Ésaïe 19:11, 13.

Là, il s'agit de l'Egypte, par laquelle est signifié le scientifique de l'Eglise, numéro 4749, par conséquent le vrai naturel qui est le dernier de l'ordre ; c'est pour cela même que l'Egypte est appelée ici la pierre angulaire des tribus, car les tribus sont toutes les choses du vrai dans un seul complexe, numéro 3858, 3862, 3926, 3939, 4060 ; mais ici l'Egypte est le scientifique qui pervertit les vrais de l'Eglise, par conséquent les vrais falsifiés dans le dernier de l'ordre, lesquels sont les princes de Zoan et les princes de Noph : s'il se dit le fils des rois de l'antiquité, c'est parce que là, les scientifiques provenaient de l'Ancienne Eglise ; les vrais mêmes sont signifiés par les rois, comme il vient d'être montré, et les vrais de l'Eglise Ancienne par les rois de l'antiquité.

Dans le Même :

« Aschur pense ce qui n'est point droit, et son cœur médite ce qui n'est pas droit, car il a dans son cœur de perdre et d'exterminer des nations, non en petit nombre, car il dit : Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » - Ésaïe 10:7-8.

Aschur, c'est le raisonnement sur les vrais Divins, duquel résultent les faussetés, ainsi c'est la raison pervertie, numéro 1186 ; par suite les vrais falsifiés ou les faux, qui par le raisonnement deviennent et paraissent comme des vrais mêmes, sont signifiés en ce qu'il dit :

« Mes princes ne sont-ils pas des rois ? » qu'Aschur soit le raisonnement, et que les princes qui sont des rois soient les principaux faux que l'on croit être les vrais mêmes, c'est ce qu'on ne peut voir ni par suite croire, tant que le mental est tenu dans le sens historique de la lettre, et à plus forte raison si l'on nie qu'il y ait dans la Divine parole quelque chose de plus saint et de plus universel que ce qui se présente dans la lettre, lorsque cependant dans le sens interne il n'est pas entendu dans la Parole par Aschur rien autre chose que la raison et le raisonnement, et par les rois rien autre chose que les vrais mêmes, et par les princes, que les choses principales du vrai ; on ignore même dans le ciel ce que c'est qu'Aschur, et les anges rejettent loin d'eux aussi l'idée de roi et de prince, et quand ils l'aperçoivent chez l'homme, ils la transportent sur le Seigneur, et ils perçoivent ce qui procède du Seigneur et appartient au Seigneur dans le ciel, à savoir, le Divin Vrai procédant de son Divin Bien.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme (viri), et l'épée non de L'homme (hominis) le dévorera ; même son rocher à cause de la frayeur passera, et seront consternés à cause de l'étendard ses princes. » - Ésaïe 31:8-9.

Là aussi il s'agit de l'Egypte, qui est le scientifique perverti de l'Église ; le raisonnement par les scientifiques sur les vrais Divins, d'où résultent la perversion et la falsification, est Aschur ; ces vrais pervertis et falsifiés sont les princes ; l'épée, par laquelle Aschur tombera, est le faux qui combat et dévaste le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Même :

« Pour vous sera la force de Pharaon en honte, et la confiance en l'ombre de l'Egypte en ignominie ; parce qu'ont été dans Zoan ses princes. » - Ésaïe 30:3-4.

Dans Zoan ses princes, ce sont les vrais falsifiés, ainsi ses faux, comme ci-dessus.

Dans le Même :

« Le pélican et le canard la posséderont, et la chouette et le corbeau y habiteront ; et il étendra sur elle la ligne du vide et le niveau du vague ; ses nobles n'y seront point, royaume on l'appellera, et tous ses princes ne seront rien. » - Ésaïe 34:11-12.

Le pélican, le canard, la chouette et le corbeau, sont les genres du faux, qui existent quand les vrais Divins qui sont dans la Parole sont réduits à rien ; la désolation et la vastation du vrai sont signifiées par la ligne du vide et le niveau du vague, et les faux, qui sont pour eux les principaux vrais, sont signifiés par les princes.

Dans le Même :

« Profanes je rendrai les princes de sainteté, et je mettrai en anathème Jacob, et Israël en opprobre. » - Ésaïe 43:28.

rendre profanes les princes de sainteté, ce sont les saints vrais ; l'extirpation du vrai de l'Église externe et de l'Église interne est signifiée par mettre en anathème Jacob, et Israël en opprobre ; que Jacob soit l'Église externe, et Israël l'Eglise interne, on le voit numéro 4286.

Dans Jérémie :

« Alors entreront par les portes de cette ville Rois et Princes, s'asseyant sur le trône de David, montant sur le char et sur les chevaux, eux et leurs princes. » - Jérémie 17:25.

Celui qui entend ici la Parole dans le sens historique ne peut savoir que, dans ce passage, se trouve caché quelque chose de plus élevé et de plus saint que l'entrée des rois et des princes par les portes de la ville dans un char et sur des chevaux, et il en infère que cela signifie la durée du royaume ; mais celui qui connaît ce qui est signifié dans le sens interne par la ville, par les rois, les princes, le trône de David, et par monter dans un char et sur des chevaux, y voit des choses plus élevées et plus saintes ; car la ville de Jérusalem signifie le Royaume spirituel du Seigneur, numéros 2117, 3654 ; les rois, les Divins vrais, comme ci-dessus ; les princes, les principales choses du vrai ; le trône de David, le Ciel du Seigneur, numéro 1888 ; monter dans un char et sur des chevaux, l'intellectuel spirituel de l'Église, numéros 2760, 2761, 3217.

Dans le Même :

« Épée ! Contre les Chaldéens, et contre les habitants de Babel, et contre ses princes, et contre ses sages. Épée ! Contre les menteurs. Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars. » - Jérémie 50:35, 36, 37.

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux, et c'est le faux qui combat contre le vrai et qui le dévaste, numéros 2799, 4499 ; les Chaldéens, ce sont ceux qui profanent les vrais, et les habitants de Babel ceux qui profanent le bien, numéros 1182, 1283, 1295, 1304, 1307, 1308, 1321, 1322, 1326, 1327 (fin).; les princes, ce sont les faux qui sont pour eux les principaux vrais ; les chevaux sont l'intellectuel de l'Église, et les chars ses doctrinaux, dont la dévastation est signifiée par l'épée contre les chevaux et contre les chars.

Dans le Même :

« Comment le Seigneur couvre-t-il d'une nuée dans sa colère la fille de Sion ? Le Seigneur a englouti, il n'a point épargné tous les habitacles de Jacob ; il a détruit dans son emportement les remparts de la fille de Jehudah, il les a abattus à terre, il a profané le royaume et ses princes ; enfoncées en terre ont été ses portes, et il a brisé ses barres, son Roi et ses Princes (sont) parmi les nations. » - Lamentations 2:1-2, 9.

La fille de Sion et de Jehudah, c'est l'Église céleste ; ici, c'est cette Église détruite ; le royaume, ce sont les vrais de la doctrine dans cette Église, Numéro 2547, 4691 ; le roi, c'est le vrai même, les princes sont les principales choses du vrai.

Dans le Même :

« nos peaux comme un four ont été noircies à cause des tempêtes de la famine ; les femmes dans Sion ils ont forcé ; les vierges dans les villes de Jehudah ; les princes par leur main ont été pendus. » - Lamentations 5:10, 11, 12.

Les princes pendus par leur main, ce sont les vrais profanés ; car l'action de pendre représentait la damnation de la profanation ; et parce qu'elle représentait cette damnation, c'est pour cela que, quand le peuple eut commis scortation après Baalpéor, et qu'il eut adoré leurs Dieux, il fut ordonné, que les princes seraient pendus devant le soleil. » - Nombres 25:1-2, 3, 4 ;

Car commettre scortation après Baalpéor et adorer leurs Dieux, c'était profaner le culte.

Dans Ézéchiel :

« Le Roi sera dans le deuil, et le Prince sera revêtu de stupeur, et les mains du peuple de la terre seront troublées ; d'après leur chemin j'agirai avec eux. “ - Ézéchiel 7:27.

Le Roi, c'est pareillement le vrai en général ; et le prince, ce sont les choses principales du vrai.

Dans le Même :

« Le prince qui (sera) au milieu d'eux sur l'épaule sera porté durant les ténèbres, et il sortira ; la paroi on percera pour le faire sortir par là, ses faces il voilera afin qu'il ne voie point de l'œil, lui, la terre. » - Ézéchiel 12:12 ;

-il est bien évident qu'ici le prince n'est pas le prince, mais qu'il est le vrai de l'Église ; et quand il est dit de lui qu'il sera porté sur l'épaule durant les ténèbres, c'est que ce vrai est porté de toute puissance parmi les faux, car les ténèbres sont les faux ; voiler les faces, c'est pour que le vrai ne soit nullement vu ; afin qu'il ne voie point de l'œil la terre, c'est que rien de l'Église ne sera vu ; que la terre soit l'Église, on le voit numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118f., 2928, 3355, 4447, 4535.

Dans Osée :

« Pendant des jours nombreux s'assiéront les fils d'Israël, sans roi et sans prince, et sans sacrifice, et sans statue, et sans éphod, et sans théraphim. » - Osée 3:4 :

Et dans David :

« La fille de Roi est toute glorieuse au dedans, et de tissus d'or (est) son vêtement ; en broderies elle sera amenée au Roi ; en la place de tes pères seront tes fils, tu les établiras pour princes dans toute la terre. » - Psaumes 45:14-15, 17.

La fille de roi est le Royaume spirituel du Seigneur ; ce Royaume est appelé spirituel a cause du Vrai Divin du Seigneur, qui est décrit dans ce passage par le vêtement tissu d'or et composé de broderies ; les fils sont les vrais de ce Royaume, qui procèdent du Divin du Seigneur ; ils seront princes, c'est-à-dire, principaux vrais. Le Prince, dont il est parlé dans Ézéchiel, au sujet de la possession qu'il aura dans la Nouvelle Jérusalem et dans la Nouvelle Terre, Chapitre , 8, 17, 46:8, 10, [Il manque du texte ici], signifie en général le Vrai qui procède du Divin du Seigneur ; car là par la nouvelle Jérusalem, et par le nouveau Temple, et par la nouvelle Terre, il est entendu le Royaume du Seigneur dans les cieux et dans les terres ; il est décrit là par des représentatifs tels que ceux qui sont ailleurs dans la Parole.

  
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Arcanes Célestes # 1066

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1066. Ces mots et par eux fut partagée toute la terre, signifient que de là sont dérivées toutes les doctrines, tant les vraies que les fausses : c'est ce qui résulte de la signification de la terre. Dans la Parole, la terre est prise dans diverses acceptions ; dans le sens universel, elle est prise pour le lieu où le pays dans lequel est l'Eglise, ou dans lequel a été l'Eglise, comme la terre de Canaan, la terre de Juda, la terre d'Israël ; en conséquence, elle est prise en général pour tout ce qui appartient à une Eglise, car le mot terre s'emploie pour l'homme qui l'habite, comme le langage ordinaire le fait aussi connaître : c'est pourquoi anciennement, quand on disait toute la terre, on entendait non pas tout le globe, mais seulement la terre où était l'Eglise, et par conséquent l'Eglise elle-même, ainsi qu'il résulte des passages suivants de la Parole.

Dans Ésaïe :

« Jéhovah videra la Terre. La Terre sera entièrement évacuée. Elle sera dans le deuil ; elle sera confondue, la Terre. Et » la Terre sera souillée sous ses habitants. C'est pourquoi la malédiction dévorera la Terre. C'est pourquoi les habitants de la » Terre seront consumés, et l'homme sera laissé en très-petit » nombre. Les cataractes d'en haut ont été ouvertes, et les fondements de la Terre ont été ébranlés. La Terre a été entièrement brisée ; la Terre a été entièrement fracassée ; la Terre a été entièrement ébranlée. La Terre chancelle entièrement comme un homme ivre ; elle vacille de côté et d'autre comme une cabane ; » sa prévarication sera lourde sur elle, et elle tombera et ne pourra » plus se relever. » - Ésaïe 24:1, 3-4, 5, 6, 18, 19, 20-21.

La terre, c'est le peuple qui l'habite, c'est même le peuple de l'Eglise, et par conséquent l'Eglise ; elle désigne aussi les choses de l'Eglise qui sont dévastées, et c'est quand elles sont en vastation qu'il est dit à leur sujet qu'elle est évacuée, qu'elle est ébranlée, qu'elle chancelle comme un homme ivre, qu'elle vacille, qu'elle tombe pour ne plus se relever, On voit dans Malachie que la terre signifie l'homme et par conséquent l'Eglise, qui appartient à l'homme : » Toutes les nations vous diront heureux, parce que vous serez la » Terre du bon plaisir. » - Malachie 3:12.

Dans Ésaïe, la terre est prise pour l'Eglise :

« N'avez-vous pas compris les fondements de la Terre ? » - .

Là, les fondements de la terre sont pour les fondements de l'Eglise.

Dans le Même :

« Me voici errant de nouveaux Cieux et une nouvelle Terre. » - Ésaïe 65:17; . .

Les nouveaux cieux et la nouvelle terre désignent le Royaume du Seigneur et l'Eglise.

Dans Zacharie :

« Jéhovah qui agrandit les cieux et qui fonde la Terre, et qui forme l'esprit de l'homme au milieu de lui, » - Zacharie 12:1.

C’est l'Eglise. Il en a été aussi de même précédemment :

« Au commencement Dieu créa le Ciel et la Terre, » - Genèse 1:1.

« Et les Cieux et la Terre furent achevés. » - Genèse 2:1.

« Ce (sont) les nativités des Cieux et de la Terre. » - Cen. Genèse 2:4.

Dans tous ces passages, c'est l'Eglise qui a été créée, formée, faite.

Dans Joël :

« Devant lui la Terre fut ébranlée, les cieux » tremblèrent ; le soleil et la lune furent noircis. » - Joël 2:10.

Il s’agit de l'Eglise et des choses qui appartiennent à l'Eglise : il est dit, quand elles sont dévastées, que le ciel et la terre sont en commotion, et que le soleil et la lune deviennent noirs, c'est-à-dire qu'il n'y a plus ni amour ni foi.

Dans Jérémie :

« J'ai vu la Terre, et voici, (elle est) vague et vaine, et les Cieux, et ils n'(ont) point leur lumière. » - Jérémie 4:23, Ici, la terre est évidemment l'homme dans lequel il n'y a rien de l'Eglise.

Dans le Même :

« Toute la Terre sera en désolation, et je ne ferai point la consommation ; c'est pourquoi la Terre sera dans le deuil, et les cieux seront noirs. » - Jérémie 4:27-28.

Il s’agit également de l'Eglise, dont les extérieurs sont la terre, et les intérieurs les cieux ; il est dit au sujet de ceux-ci, qu'ils sont noirs et qu'ils n'ont point de lumière, quand il n'y a plus de sagesse du bien ni d'intelligence du vrai ; alors aussi la terre est vague et vaine : il en est de même de l'homme de l'Eglise, qui serait l'Eglise. Que par toute la Terre on doit aussi ailleurs entendre seulement l'Eglise, on le voit dans Daniel :

« La quatrième bête sera un quatrième » royaume dans la Terre, lequel sera différent de tous les royaumes, et dévorera Toute la Terre et la foulera et l'écrasera. » - Daniel 7:23.

Toute la terre désigne l'Eglise et les choses qui appartiennent à l'Eglise ; car dans la Parole il ne s'agit pas de Puissances monarchiques, c'est l'affaire des écrivains profanes, mais il s'agit des saintetés et des états de l'Eglise, qui sont signifiés par les Royaumes de la terre.

Dans Jérémie :

« Une grande tempête » sera suscitée des flammes de la Terre ; et en ce jour-là il y aura des transpercés de Jéhovah depuis le bout de la terre jusqu'au bout de la Terre. » - Jérémie 25:32-33.

Là, ces mots, depuis le bout de la terre jusqu'au bout de la terre, désignent l'Eglise et tout ce qui appartient à l'Eglise.

Dans Ésaïe :

« Toute la Terre » se repose et est tranquille, ils ont retenti d'acclamations. » - Ésaïe 13:7.

Là, toute la terre, c'est l'Eglise.

Dans Ézéchiel :

« Comme toute la Terre est dans l'allégresse. » - Ézéchiel 35:14.

Là, toute la terre, c'est aussi l'Eglise.

Dans Ésaïe :

« J'ai juré que les eaux de Noach ne passeraient plus sur la Terre. » - Ésaïe 54:9.

La terre, c'est l'Eglise, car il s'agit là de l'Eglise. Comme la terre, dans la Parole, signifie l'Eglise, elle signifie aussi la non-Eglise (l'absence de l'Eglise), car chaque mot de ce genre renferme des sens contraires ou opposés ; il en est ainsi des diverses terres des nations et en général de toutes les terres qui étaient hors de la terre de Canaan ; c'est pour cela que la terre est prise aussi pour le peuple et pour l'homme hors de l'Eglise, par conséquent pour l'homme externe, pour sa volonté, pour son propre, etc. ; elle est rarement prise, dans la Parole, pour tout le globe, à moins qu'alors ce ne soit pour signifier tout le genre humain quant et l'état de l'Eglise ou de la non-Eglise. Et comme la terre est le contenant de l'humus, qui est aussi l'Eglise, et l'humus le contenant du champ, voilà pourquoi la terre est un mot qui signifie plusieurs choses, parce qu'il les renferme ; mais ce qu'elle signifie devient évident par la chose dont il s'agit, comme par son sujet se manifeste la signification de l'attribut. Par tout ce qui vient d'être dit, on peut voir maintenant qu'ici toute la terre qui fut partagée par les fils de Noach signifie non tout le globe ou tout le genre humain, mais toutes les doctrines, tant les vraies que les faux, qui ont appartenu aux Eglises.

  
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