Bible

 

Jérémie 50:43

Studie

       

43 Le Roi de Babylone en a ouï le bruit, et ses mains en sont devenues lâches; l'angoisse l'a saisi, [et] un travail comme de celle qui enfante.

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Apocalypse Explained # 1033

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1033. That sitteth upon many waters, signifies that has dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church. This is evident from the signification of "to sit," as being to subject to her judgment and to bring under her jurisdiction, and thus to have dominion over. This is why the expressions "sitting in judgment" and "sitting upon a throne" are used (See above, n. 687). Also from the signification of "waters," as being truths (See n. 71, 483, 518, 854), but here all things of the Word, because it is said "many waters," and has reference to the "harlot," which is Babylon, by which is meant adulteration and profanation of the Word from which comes every good and truth of the church. "Many waters" signify also the holy things of the church, because all holy things of the church have reference to goods and truths, which are from the Word.

[2] "To dwell upon many waters" has a like signification in Jeremiah:

Jehovah shall do that which He spoke against the inhabitants of Babylon. O thou that dwellest upon many waters, upon many treasures, thine end is come, the measure of thy gain (Jeremiah 51:12-13).

Because "many waters" signify the truths of the Word, and thus the holy things of the church, it is here added, "upon many treasures"; for "treasures" signify Divine truths, which are in the Word. "Many waters" here signify also the holy things of the church, as will be evident from the explanation of the fifteenth verse, where it is said, "The waters which thou sawest, where the harlot sitteth, are peoples and multitudes, nations and tongues," and "peoples, multitudes, nations, and tongues," there mean all things of the church; because the "earth" in the Word signifies the church, and thus those on the earth signify all things of the church. But on this more will be said in the explanation of that verse. That the Babylonians have subjected the truths of the Word and the holy things of the church to their judgment, jurisdiction, and dominion, can be seen from this, that they persuade the people that the Word is understood by them alone and not by any who have not been inaugurated into the ministry; and by this means they subject all things of the Word and thus all things of the church to their dominion.

[3] Moreover, the Word is such in the sense of its letter that it may be drawn aside to confirm any heresy whatever; for the sense of the letter consists of appearances of truth, which hold enclosed in them the genuine truths of heaven, which are called spiritual truths; and unless these truths are revealed and laid bare, that is, unless they are taught in the doctrines of the church, the appearances they present may be drawn over and perverted to favor any falsity whatever, and even to favor evil. For the genuine truths of the Word are like a man, and the appearances of truth, of which the sense of the letter consists, are like his garments, from which alone no judgment can be formed respecting who the man is or what he is. If a man were judged from his garments alone, a king might be called a servant, and a servant a king, and a good man might be called an evil man, and an evil man a good man; and so on. So those who arrogate to themselves dominion over all things of the church and heaven can apply the sense in its letter a thousand ways to favor their dominion. And this is an easy task, because all things of the church, which are called holy, they place above the human understanding, and when this is assented to and no genuine truth is taught, infernal falsities may be called truths, and devilish evils may be called goods; and the simple may even be persuaded that the edicts of the Pope are just as holy as the commandments of the Word, and even more holy; and yet these are from heaven, while those edicts are for the most part from hell. For every edict respecting government, faith, and worship in the church, that has for an end dominion in the world, however it may appear in the external form, and may sound as if from the Word, is from hell; while every commandment from the Word, because it has for its end the salvation of souls by the Lord, is from heaven. From all this it can be seen that "sitting upon many waters," when predicated of Babylon as a harlot, signifies having dominion over all things of the Word, and thus over the holy things of the church.

  
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Thanks to the Swedenborg Foundation for their permission to use this translation.

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Arcanes Célestes # 4581

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4581. Et il fit sur elle une libation, signifie le Divin Bien du vrai : on le voit par la signification de la libation, en ce qu'elle est le Divin bien du vrai, comme il sera montré plus tard ; car il faut d'abord dire ce que c'est que le bien du vrai ; Le bien du vrai est ce qui a été appelé ailleurs le bien de la foi, et c'est l'amour à l'égard du prochain, ou la charité : il y a deux genres universels du Bien, l'un qui est appelé le Bien de la foi, et l'autre qui est appelé le Bien de l'amour. C'est le Bien de la foi, qui est signifié par la Libation, et le Bien de l'amour qui l'est par l'Huile ; ceux que le Seigneur conduit au Bien par le chemin interne sont dans le Bien de l'amour, et ceux qu'il y conduit par le chemin externe sont dans le bien de la foi ; les hommes de l'Église céleste, et de même les Anges du Ciel intime ou troisième Ciel, sont dans le bien de l'amour ; mais les hommes de l'Église spirituelle, et de même les anges du Ciel moyen ou second Ciel, sont dans le bien de la foi ; de là vient que le bien de l'amour est appelé bien céleste, et le bien de la foi bien spirituel ; il y a la même différence qu'entre bien vouloir d'après le bien vouloir, et bien vouloir d'après le bien comprendre ; ce bien donc, savoir, le bien spirituel ou le bien de la foi, ou le bien du vrai, est ce qui est signifié par la Libation ; mais l'autre, savoir, le bien céleste, ou le bien de l'amour, est ce qui est entendu par l'Huile dans le sens interne : que ce soit là ce qui est signifié par l'Huile et par la Libation, on ne peut le voir, il est vrai, que par le sens interne, mais néanmoins chacun peut conclure que des choses saintes ont été représentées par elles, car si, des choses saintes n'eussent pas été représentées par elles, faire une libation et répandre de l'huile sur une statue de pierre n'aurait été qu'une sorte de divertissement idolâtrique : de même que si, quand on crée un Roi, le cérémonial, à savoir, lui mettre une Couronne sur la tête, lui verser de l'huile sur le front et sur les poignets des mains avec une corne, lui donner un sceptre dans la main, et en outre une épée et des clefs, le revêtir d'un manteau de pourpre, l'asseoir alors sur un trône d'argent, le faire ensuite monter à cheval avec les ornements de la Royauté, et le faire servir à table par les principaux de l'état, etc., ne signifiait pas et n'enveloppait pas des choses saintes ; si cela ne représentait pas des choses saintes, et n'était pas saint par la correspondance avec les choses qui appartiennent au Ciel et par suite à l'Église, ce ne serait qu'un divertissement comme ceux des petits enfants, mais dans une forme plus grande, ou comme une scène de théâtre ; mais néanmoins tous ces rites ont tiré leur origine des temps Très-Anciens, quand les rites étaient saints par cela qu'ils représentaient des choses saintes, et correspondaient aux choses saintes qui sont dans le Ciel et par suite dans l'Église ; aujourd'hui aussi ils passent pour des choses saintes, non pas qu'on sache ce qu'ils représentent ou à quoi ils correspondent, mais par une interprétation comme d'emblèmes qui sont en usage ; mais si l'on savait ce que représentent et à quoi correspondent la couronne, l'huile, la corne, le sceptre, l'épée, les clefs, l'équitation sur un cheval blanc, le repas où les principaux de l'état font l'office de serviteurs, on penserait à ce cérémonial bien plus saintement ; mais on ne le sait pas, et ce qui est étonnant, on ne veut pas le savoir ; tant ont été détruits aujourd'hui dans les mentals les représentatifs et les significatifs qui sont dans ces cérémonies, et ceux qui sont partout dans la Parole ! Que la Libation signifie le bien du vrai ou le bien spirituel, on peut le voir par les sacrifices dans lesquels on l'employait ; les Sacrifices se faisaient ou avec du gros bétail ou avec du menu bétail, et ils étaient représentatifs du Culte interne du Seigneur, numéro 922, 923, 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, 3519 ; on y ajoutait la Minchah et la Libation ; la Minchah qui était composée de fleur de farine mêlée d'huile signifiait le bien céleste, ou, ce qui est la même chose, le bien de l'amour, l'huile l'amour envers le Seigneur, et la fleur de farine la charité à l'égard du prochain ; mais la Libation qui consistait en Vin signifiait le bien spirituel, ou, ce qui est la même chose, le bien de la foi : l'une et l'autre donc, savoir, la Minchah et la Libation signifiaient les mêmes choses que le Pain et le Vin dans la Sainte-Cène. Que la Minchah et la Libation fussent ajoutées aux holocaustes et aux sacrifices, on le voit dans Moïse :

« Tu feras deux agneaux fils d'un an chaque jour perpétuellement, un agneau tu feras au matin, et l'autre agneau tu feras entre les soirs ; et un dixième de fleur de farine mêlée d'huile pilée, le quart d'un hin, et une Libation du quart d'un hin de vin, pour le premier agneau ; de même aussi pour l'autre agneau. » - Exode 29:38, 39, 40-41.

Dans le Même :

« Vous ferez, au jour que vous agiterez la poignée des prémices de la moisson, un agneau sans défaut fils d'un an en holocauste à Jéhovah, dont à la Minchah (sera) de deux dixièmes de fleur de farine mêlée d'huile, et la Libation de vin, du quart d'un hin. » - Lévitique 23:12-13, 18.

Dans le Même :

« Dans le jour où seront accomplis les jours du Naziréat, il offrira son présent à Jéhovah, des sacrifices, comme aussi une corbeille d'azymes de fleur de farine, des gâteaux mêlés d'huile, et des beignets d'azymes oints d'huile, avec leurs Minchah et leurs Libations. » Nombres 6:13-14, 15, 17.

Dans le Même :

« Sur l'holocauste on fera une Minchah de fleur de farine, d'un dixième, mêlée au quart d'un hin d'huile, du vin pour libation le quart d'un hin : autrement sur l'holocauste d'un bélier, et autrement sur l'holocauste d'un bœuf. » Nombres 15:3, 4, 5, 11.

Dans le Même :

« Pour l'holocauste perpétuel tu feras la Libation du quart d'un hin pour un agneau ; dans le saint répands la libation d'un hin à Jéhovah » Nombres 28:6-7.

En outre, sur les Minchahs et sur les Libations dans les sacrifices de divers genre, voir . Que la Minchah et la Libation aient eu ces significations, on peut aussi le voir, en ce que l'amour et la foi constituent le tout du culte ; et que le pain qui là est la fleur de farine mêlée d'huile, et le Vin, signifient l'amour et la foi, ainsi le tout du culte, dans la Sainte-Cène, on le voit numéro 1798, 2165, 2177, 2187, 2343, 2359, 3461, 3735, 3813, 4211, 1917. Mais lorsqu'on se fut éloigné du représentatif réel du culte du Seigneur, et qu'on se fut tourné vers d'autres Dieux, et qu'on leur fit des libations, les Libations signifiaient ce qui est opposé à la Charité et à la foi, à savoir, les maux de l'amour du monde et les faux ; comme dans Ésaïe :

« Vous vous êtes échauffés pour des Dieux sous tout arbre verdoyant, et même pour eux tu as répandu une Libation, tu as offert une Minchah. » - Ésaïe 57:5-6 ; S'échauffer pour des Dieux, c'est par les convoitises du faux ; les Dieux sont les faux, numéro 4402 (fin). 4544 ; sous tout arbre verdoyant, c'est d'après la foi de tous les faux, numéro 2722, 4552 ; répandre pour eux une libation et offrir une minchah, c'est le culte de ces faux.

Dans le Même :

« Vous qui abandonnez Jéhovah, qui oubliez la montagne de ma sainteté, qui dressez à Gad une fable, et qui emplissez à Meni une Libation. » - Ésaïe 65:11.

Dans Jérémie :

« Les fils amassent le bois, et les pères allument le feu, et les femmes pétrissent de la pâte pour faire des gâteaux à la reine des cieux, et pour faire libation à d'autres Dieux. » - Jérémie 7:18.

Dans le Même :

« En faisant nous ferons toute parole qui est sortie de notre bouche, en faisant des encensements à la reine des cieux, et en lui faisant des Libations, comme nous avons fait nous et nos pères, et nos princes, dans les villes de Juda et dans les places de Jérusalem. » Jérémie 44:17, 18, 19 ;

La reine des cieux, ce sont tous les faux, car l'armée des cieux dans le sens réel signifie les vrais, mais dans le sens opposé les faux ; il en est de même, du roi et de la reine, ainsi la reine signifie tous les faux ; lui faire des libations, c'est leur rendre un culte.

Dans le Même :

« Les Chaldéens brûleront la ville, et les maisons sur le toit desquelles on a fait des encensements à Baal, et des libations à d'autres Dieux. » Jérémie 32:29 ;

Les Chaldéens signifient ceux qui sont dans un culte où est le faux ; brûler la ville, c'est détruire et dévaster ceux qui sont dans les doctrinaux du faux ; faire des encensements à Baal sur les toits des maisons, c'est le culte du mal ; faire des libations à d'autres Dieux, c'est le culte du faux.

Dans Osée :

« Ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah ; et retournera Éphraïm en Egypte, et en Assyrie ils mangeront ce qui est impur ; ils ne feront point à Jéhovah de libations de vin. » Osée 9:3-4 ;

Ne point habiter dans la terre de Jéhovah, c'est ne point être dans le bien de l'amour ; Éphraïm retournera en Egypte, c'est l'intellectuel de l'Eglise, qui deviendra scientifique et sensuel ; en Assyrie ils mangeront ce qui est impur, ce sont les impuretés et les choses profanes provenant du raisonnement ; ils ne feront point à Jéhovah de libations de vin, signifie qu'il n'y aura aucun culte d'après le vrai.

Dans Moïse :

« On dira ; Où (sont) leurs Dieux, le rocher auquel ils se sont Confiés, qui ont mangé la graisse des sacrifices, ont bu le vin de leur libation ? qu'ils se lèvent et qu'ils les aident !Deutéronome 32:37-38 ; les Dieux sont les faux comme précédemment ; qui ont mangé la graisse des sacrifices, c'est-à-dire, qui ont détruit le bien du culte ; ont bu le vin de leur libation, c'est-à-dire, ont détruit, le vrai du culte. Les libations aussi se disent du sang ; dans David :

“ Ils multiplieront leur douleur ; vers un autre ils se sont hâtés, je ne ferai point leurs libations de sang, et je ne porterai point leurs noms sur mes lèvres. » Psaumes 16:4 ; et par ces libations sont signifiées les profanations du vrai, car le sang dans ce sens est la violence portée à la Charité, numéro 374, 1005, et la profanation, numéro 1003.

  
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