Bible

 

Jérémie 50:34

Studie

       

34 Leur Rédempteur est fort, son Nom [est] l'Eternel des armées; il plaidera avec chaleur leur cause, pour donner du repos au pays, et mettre dans le trouble les habitants de Babylone.

Komentář

 

Prophet

  

The idea of a "prophet" is very closely tied to the idea of the Bible itself, since the Bible was largely written by prophets. At a lower level, prophets represent people who teach from the Bible. At a higher level, they represent the Lord as He reveals himself through the Bible. Viewed in a abstract way, prophets represent the holy parts of the Bible themselves, and also represent doctrine drawn from the Bible. The reason we say "largely written by prophets" and "the holy parts of the Bible" is that not all of the books currently included in the Bible have a complete and continuous internal sense. Some -- like Job, Ruth, and Song of Solomon -- are wonderful literary pieces that got included, but which lack the systematic meanings for words and phrases. Others -- the Acts and Epistles, primarily -- are really doctrinal works, the first attempt by others to extract meaning from Jesus' life and words.

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Arcanes Célestes # 3419

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3419. Isaac s'en retournait, et il recreusa les puits d'eaux qu'ils avaient creusés dans les jours d'Abraham son père, signifie que le Seigneur ouvrait ces vrais qui avaient été chez les Anciens ; on le voit par la représentation de Isaac, en ce qu'il est le Seigneur quant au Divin Rationnel, ainsi qu'il a déjà été dit ; par la signification de s'en retourner et de recreuser, en ce que c'est ouvrir de nouveau ; par la signification des puits d'eaux, en ce que ce sont les vrais des connaissances, les puits étant les vrais, numéros 2702, 3096, et les eaux les connaissances, numéros 28, 2702, 3058 ; et par la signification des jours d'Abraham son père, en ce que c'est le temps et l'état précédents quant aux vrais, qui sont signifiés par les puits qu'on creusa alors, ainsi qui étaient chez les Anciens ; que les jours soient le temps et l'état, on le voit numéros 23, 487, 488, 493, 893 ; quand ils sont l'état, par Abraham son père est représenté le Divin Même du Seigneur, avant qu'il ait adjoint l'Humain au Divin, numéros 2833, 2836, 3251 ; quand ils sont le temps, par Abraham son père sont signifiés les biens et les vrais qui procédaient du Divin du Seigneur avant qu'il eût adjoint l'Humain, ainsi les biens et les vrais qui étaient chez les Anciens. Les Vrais qui furent, chez les Anciens, sont aujourd'hui tout-à-fait oblitérés, au point qu'il est à peine quelqu'un qui sache qu'il y en a eu, et qu'ils ont pu être autres que ceux qu'on enseigne aussi aujourd'hui, mais ils étaient absolument autres ; ils avaient les Représentatifs elles Significatifs des Célestes et des Spirituels du Royaume du Seigneur, ainsi du Seigneur Lui-Même, et ceux qui les comprenaient étaient appelés Sages ; et ils étaient sages aussi, car ils ont pu ainsi parler avec les esprits et les anges ; en effet, quand le langage angélique, - qui est incompréhensible à l'homme parce que ce langage est spirituel et céleste - descend vers l'homme, qui est dans la sphère naturelle, il tombe dans des Représentatifs et des Significatifs tels que ceux qui sont dans la Parole, de là résulte que la Parole est le Code saint ; le Divin, en effet, ne peut se présenter autrement devant l'homme naturel, pour qu'il y ait correspondance complète. Et comme les Anciens étaient dans les Représentatifs et dans les Significatifs du Royaume du Seigneur, dans lequel il n'y a que l'amour céleste et spirituel, ils avaient aussi des Doctrinaux, qui traitaient seulement de l'Amour pour Dieu et de la Charité envers le prochain, et c'est aussi en raison de cet amour et de cette charité qu'ils étaient appelés sages ; d'après ces doctrinaux ils savaient que le Seigneur devait venir dans le Monde, que Jéhovah serait en Lui, qu'il rendrait Divin en Lui son Humain, et sauverait ainsi le Genre humain ; ils savaient aussi d'après ces doctrinaux ce que c'est que la Charité, c'est-à-dire que c'est l'affection de servir les autres sans aucune fin de rétribution ; et ce que c'est que le prochain envers lequel la charité doit être pratiquée, c'est-à-dire que ce sont tous ceux qui existent dans l'univers, mais chacun d'eux néanmoins avec différence : ces Doctrinaux aujourd'hui sont entièrement perdus, et sont remplacés par les doctrinaux de la foi, dont les Anciens ne faisaient respectivement aucun cas : ces Doctrinaux, savoir, ceux de l'amour pour le Seigneur et de la charité envers le prochain, ont été rejetés aujourd'hui en partie par ceux qui, dans la Parole, sont appelés Babyloniens et Chaldéens, et en partie par ceux qui sont appelés Philistins et aussi Égyptiens, et ils ont été tellement détruits, qu'il en reste à peine un vestige ; en effet, qui est-ce qui connaît aujourd'hui ce que c'est que la Charité exercée sans aucune considération pour soi-même, et avec aversion pour tout ce qui a rapport à soi ? Et qui est-ce qui connaît ce que c'est que le prochain ; qu'il se compose de tous les hommes avec différence selon la qualité et la quantité du bien qui est chez eux ; qu'ainsi il est le bien même, par conséquent, dans le sens suprême le Seigneur Lui-Même, parce que le Seigneur est dans le bien et que le bien vient de Lui, et que le bien qui ne procède pas de Lui n'est pas un bien, de quelque manière qu'il le paraisse ? Et comme on ne sait pas ce que c'est que la charité, ni ce que c'est que le prochain, on ne sait pas qui sont ceux que la Parole désigne par les Pauvres, les Misérables, les Indigents, les Malades, les Affamés et les Altérés, les Opprimés, les Veuves, les Orphelins, les Captifs, les Nus, les Voyageurs, les Aveugles, les Sourds, les Boiteux, les Manchots, et autres semblables, lorsque cependant les doctrinaux des Anciens enseignaient qui étaient ceux-là, et à quelle classe du Prochain, et par conséquent de la Charité, ils appartenaient ; toute la Parole est, quant au sens de la lettre, selon ces Doctrinaux, c'est pourquoi celui qui ne les connaît pas ne peut jamais savoir aucun sens intérieur de la Parole ; par exemple, dans Ésaïe :

« N'est-ce pas de rompre ton pain à l'Affamé, et que tu introduises à la maison les Affligés exilés, que quand tu vois un Nu, tu le couvres, et que tu ne te caches point de ta chair ? Alors éclatera comme l'aurore ta lumière, et ta santé aussitôt germera, et devant toi marchera ta justice, la gloire de Jéhovah te recueillera. » - Ésaïe 58:7-8.

Celui qui presse le sens de la lettre croit que, si seulement il donne du pain à celui qui a faim, s'il reçoit dans sa maison les affligés exilés ou errants, et s'il donne des vêtements à celui qui est nu, il entrera pour cela dans la gloire de Jéhovah ou dans le ciel, lorsque cependant ces œuvres sont seulement externes, et que les impies peuvent les faire aussi de même pour mériter ; mais les Affamés, les Affligés et les Nus, signifient ceux qui sont tels spirituellement, ainsi différents états de la misère dans laquelle est l'homme qui est le prochain envers lequel la charité doit être exercée.

Dans David :

« Jéhovah qui fait le jugement aux Opprimés, qui donne le pain aux Affamés ; Jéhovah qui délie les Enchaînés ; Jéhovah qui ouvre (les yeux) des Aveugles ; Jéhovah qui redresse les Courbés ; Jéhovah qui aimé les justes ; Jéhovah qui garde les Voyageurs ; il soutient l'Orphelin et la Veuve. » - Psaumes 146:7-8, 9.

Là, par les Opprimés, les Affamés, les Enchaînés, les Aveugles, les Courbés, les Voyageurs, l'Orphelin et la Veuve, sont entendus non ceux qui sont appelés ainsi, mais ceux qui sont tels quant aux spirituels, ou quant à leurs âmes ; les Doctrinaux des Anciens enseignaient qui étaient ceux-là, et dans quel état et quel degré ils étaient des Prochains, ainsi quelle charité devait être exercée envers eux : outre ces passages, partout ailleurs dans l'Ancien Testament il en est question, car lorsque le Divin descend dans le naturel chez l'homme, il tombe dans de telles choses, qui sont les œuvres de la charité, avec différence selon les genres et les espèces : le Seigneur s'est aussi exprimé pareillement, parce qu'il parlait d'après le Divin Même ; comme dans Matthieu :

« Le Roi dira à ceux qui (seront) à sa droite : Venez, vous, bénis de mon Père, possédez le Royaume préparé pour vous ; car j'ai eu faim, et vous M'avez donné à manger ; j'ai eu soif, et vous M'avez donné à boire ; j'ai été voyageur, et vous M'avez recueilli ; j'ai été Nu, et vous m'avez vêtu ; j'ai été Malade, et vous M'avez visité ; j'ai été en prison, et vous êtes venus vers Moi. » - Matthieu 25:34-35, 36.

Les œuvres rapportées dans ce passage signifient les Genres universels de Charité, et dans quel degré se trouvent les biens ou les bons, qui sont les Prochains envers lesquels la charité doit être exercée, et que le Seigneur, dans le sens suprême, est le Prochain, car il dit :

« En tant que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, vous Me les avez faites. » - Ibid. Vers. 40. D'après ce peu d'explications on peut voir ce qui est entendu par les Vrais chez les Anciens ; mais que ces Vrais aient été entièrement détruits par ceux qui sont dans les Doctrinaux de la foi et non dans la vie de la charité, c'est-à-dire par ceux qui, dans la Parole, sont appelés Philistins, c'est ce qui est signifié par les Philistins qui avaient bouché les puits après la mort d'Abraham, et dont il va être question maintenant.

  
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