Bible

 

Jérémie 50:21

Studie

       

21 [Venez] contre ce pays-là, vous [deux] rebelles; monte contre lui, et contre les habitants destinés à la visitation; taris, et détruis à la façon de l'interdit après eux, dit l'Eternel, et fais selon toutes les choses que je t'ai commandées.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia # 9031

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9031. 'And thoroughly cure him' means restoration, that is to say, through explanation; for if statements in the literal sense of the Word are looked at on a more internal level, all are in agreement. The situation here is as it is with statements in the Word which speak of the sun's rising or setting, though in reality it neither rises nor sets. However, it presents the appearance of doing so to inhabitants on earth, because of the earth's daily rotation on its axis. This natural truth lies hidden within the former, which accords with the appearance presented to the eyes. If the truth had been stated in the Word contrary to that appearance, the common people would not have understood it; and what the common people do not understand they do not believe either. It is similar with the Sun of heaven, which is the Lord; this too is said to rise. But it is said to rise in the heart when a person is being regenerated, and also when he is governed by the good of love and faith; and it is said to set when a person is immersed in evil and in falsity arising from it. But in reality the Lord is always where the sun is rising, for which reason also He is called the Sunrise or the East, and never where it is setting. Nor does He turn away from anyone; rather a person turns away from Him, which is the reason for the appearance that the Lord turns His face away, and even brings about what is ill. Therefore also such a thing is said of Him in the Word; and that too is a truth, though it is an apparent truth, and so does not conflict with the former. From all this one may now see what 'thoroughly curing' means in the internal sense, namely the restoration of spiritual truth, which is brought about by correct explanation of factual truth, or truth belonging to the literal sense of the Word.

[2] The situation is just the same with every truth that belongs to the literal sense. In natural light, which a person who perceives things on a sensory level possesses, that truth is seen as it is actually stated in the Word. For the literal sense is natural and is for those who perceive things on a sensory level. But when the same truth is presented in the light of heaven it is seen according to the internal sense; for this sense is spiritual and is for those whose perception lies on a heavenly level, because the things that belong to natural light vanish in the light of heaven. Natural light is like gloom or like a cloud, but heavenly light is like the glory and brightness after the cloud has been removed. Therefore also the literal sense of the Word is called 'a cloud' and the internal sense 'the glory', see Preface to Genesis 18, and 4391, 5922, 6343, 8106, 8443, 8781.

[3] The reason why 'thoroughly curing' means restoring in the spiritual sense is that 'sickness' and 'illness' mean poor health of the internal man. The internal man is in poor health when its life, which is spiritual life, is sick, that is, when the person turns aside from truth to falsity and from good to evil. When this happens that life is sick; and when the person turns away completely from truth and good that life dies. But its death is called spiritual death, which is damnation. This being the situation with the life of the internal man, such things as constitute sicknesses and death in the natural world refer, when spoken of in the Word, to sicknesses of spiritual life and to the death of that life. So too with curings or healings from sickness, as in Isaiah,

Jehovah strikes Egypt striking and curing, as a consequence of which they turn themselves towards Jehovah; and He will be entreated by them, and He will cure them. Isaiah 19:22.

In the same prophet,

But He was pierced because of our transgressions, bruised because of our iniquities; the chastisement of our peace was upon Him, and by His wounds we are cured. 1 Isaiah 53:5.

These words refer to the Lord.

[4] In Jeremiah,

Return, O perverse children, I will cure you of backsliding. 2 Jeremiah 3:22.

In the same prophet,

Behold, I will bring curing and remedy to it; 3 and I will cure them and reveal to them the abundance of peace, and truth. Jeremiah 33:6.

In the same prophet,

Go up to Gilead, and take balm, O virgin daughter of Egypt! In vain you have multiplied medicaments; there is no curing for you. Jeremiah 46:11.

And in Ezekiel,

Beside the river there is rising up upon its bank, on this side and on that, [every] tree for food, whose leaf does not fall, and whose fruit does not fail it is reborn monthly, for its waters flow out from the sanctuary, wherefore its fruit is for food, and its leaf for medicaments. Ezekiel 47:12.

'Fruit for food' stands for the good of love and charity, which serves to nourish spiritual life, and 'leaf for medicaments' for the truths of faith which serve to refresh and restore that life. For the meaning of 'fruit' as the good of love and charity, see 3146, 7690; and for the meaning of 'leaf' as the truth of faith, 885.

[5] Since sicknesses and illnesses, also curings and medicaments, mentioned in the Word do not refer to natural life but to another kind of life distinct and separate from natural life, it is evident to anyone who ponders on the matter for a while that a person possesses another kind of life, which belongs to his internal man. Those who think materialistically of the life a person has do not believe that he has any life other than that of the body which is the life of the external or natural man. They wonder what the life of the internal man may be, indeed what the internal man may be. If they are told that this life is the life of faith and charity, and that the internal man is the person's spirit which lives after death, and which in essence is the real person, they wonder all the more. And those of them who live solely for the body and not for the soul, thus who are altogether natural people, understand nothing of what they are told about the life of faith and charity or about the internal man. For when they think, they see things altogether in natural light and not at all in spiritual light, on account of which also after death their thought remains materialistic. They live then 'in the shadow of death', that is, steeped in falsities arising from evil; they are in utter darkness and are blind to the light of heaven.

Poznámky pod čarou:

1. literally, and in His wound curing has been given to us

2. literally, cure your turnings away

3. literally, I will cause curing and remedy to go up to it

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.