Bible

 

Osée 6:9

Studie

       

9 Et comme les bandes des voleurs attendent quelqu'un, ainsi les Sacrificateurs, après avoir comploté, tuent les gens sur le chemin, du côté de Sichem; car ils exécutent leurs méchants desseins.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3579

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3579. Et Dieu le donnera de la rosée du ciel, signifie d'après le Divin Vrai ; et des graisses de la terre, signifie d'après le Divin Bien : on le voit par la signification de la rosée du ciel, en ce qu'elle est le vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification des graisses, en ce qu'elles sont le bien, numéro 353, l'un et l'autre Divin dans le sens suprême, dans lequel il s'agit du Seigneur. Voici ce qu'il en est de la multiplication du vrai et de la fructification du bien : Quand le Rationnel influe dans le Naturel, il y fixe son bien dans une forme commune ; par ce bien il y produit les vrais, presque de la même manière que la vie fonde les fibres dans l'homme, et les dispose dans des formes selon les usages ; par ces vrais disposés en ordre céleste, ce bien produit de nouveau un bien, et par ce bien il produit de nouveau des vrais qui sont des dérivations ; on peut se faire une semblable idée naturelle de la formation du vrai d'après le bien, et de nouveau du bien par le vrai, lequel bien produit derechef le vrai ; mais il n'y a que ceux qui sont dans l'autre vie qui puissent en avoir une idée spirituelle, car là les idées sont formées par la lumière du ciel dans laquelle est l'intelligence. Que la Rosée signifie le Vrai, c'est aussi ce qu'on voit ailleurs dans la Parole, par exemple, dans Zacharie :

« La semence de paix, le cep donnera son fruit, et la terre donnera son produit, et les Cieux donneront leur rosée. » - Zacharie 8:12.

Là il s'agit de la nouvelle Eglise ; le cep donnera son fruit, c'est-à-dire le spirituel de l'Église ou le vrai de la foi donnera le bien ; et la terre donnera son produit, c'est-à-dire le céleste de l'Eglise ou le bien de la charité donnera le vrai ; la rosée que les cieux donneront, c'est ce bien et ce vrai.

Dans Haggée :

« A cause de ma maison qui a été dévastée sur vous, les Cieux se sont fermés sans rosée, et la terre s'est fermée sans son produit. » - Zacharie 1:9, 10.

La rosée des cieux et le produit de la terre, empêchés l'un et l'autre, ce sont les mêmes choses que ci-dessus.

Dans David :

« De l'utérus de l'aurore, à toi la Rosée de la nativité. » - Psaumes 110:3-4.

Il s'agit du Seigneur ; la rosée de la nativité, c'est le céleste de l'amour.

Dans Moïse :

« Bénie de Jéhovah (soit) sa terre, des choses précieuses du ciel, de la rosée, et de l'abîme qui gît en bas. » - Deutéronome 33:13 ;

-il s'agit de Joseph : les choses précieuses du ciel signifient les spirituels, numéro 3166, qui sont la rosée ; l'abîme qui gît en bas signifie les naturels.

Dans le Même :

« Israël a habité en sécurité, seul, vers la fontaine de Jacob, dans une terre de froment et de moût : même les cieux distillaient la rosée. » - Deutéronome 33:28.

Là aussi la rosée que les cieux distillaient sont les spirituels qui appartiennent au vrai. La Rosée, dans le sens réel, est le vrai du bien qui provient de l'état d'innocence et de paix, car le matin ou l'aurore, quand la rosée descend, signifie ces états, numéros 2333, 2405, 2540, 2780 ; de là aussi la manne, qui tombait du ciel, était avec la rosée qui descendait au temps du matin, comme on peut le voir dans Moïse :

« Au matin il y eut une couche de rosée autour du camp, et lorsque la couche de rosée fut disparue, voici, sur la face du désert, quelque chose de menu, de rond, mince comme la gelée blanche sur la terre. » - Exode 16:13-14.

Quand ta Rosée descendait sur le camp pendant la nuit, la manne descendait dessus. » - .

La Manne étant le pain céleste signifiait dans le sens suprême, le Seigneur quant au Divin Bien, de là chez les hommes le céleste de l'amour, car ce céleste procède du Divin du Seigneur, numéros 276, 680, 1798, 2165, 2177, 3464, 3478 ; la Rosée, dans laquelle et avec laquelle descendait la Manne, c'est le Divin Vrai dans le sens suprême, et le vrai spirituel chez les hommes dans le sens respectif ; le temps du matin est l'état de paix dans lequel sont ces biens, numéros 92, 93, 1726, 2780, 3170. Comme la Rosée signifie le Vrai qui provient du Bien, ou, ce qui est la même chose, le spirituel qui provient du céleste, c'est aussi pour cela que, dans la Parole, le vrai spirituel est comparé à la rosée, car les choses qui signifient servent aussi à la comparaison de la chose signifiée ; comme dans Ésaïe :

« Ainsi m'a dit Jéhovah : Je me reposerai et je regarderai dans mon habitacle, comme une chaleur sereine sur la lumière, comme une nuée de Rosée quand s'échauffe la moisson. » - Ésaïe 18:4.

Dans Osée : -

« Que te ferai-je, Ephraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Puisque votre sainteté s'en va comme une nuée de l'aurore et comme la rosée qui tombe le matin. » - .

Dans le Même :

« Je serai comme la Rosée à Israël, il germera comme le lis, et il enfoncera, des racines comme le Liban. » - Osée 14:6.

Dans Michée :

« Les restes de Jacob seront au milieu de plusieurs peuples, comme une Rosée de Jéhovah, comme ses gouttes sur l'herbe. » - Michée 5:6.

Dans David :

« Comme l'huile bonne sur la tête, qui descend sur le bord des vêtements d'Aharon, comme la Rosée de Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion, parce que là Jéhovah a ordonné la bénédiction de la vie jusqu'au siècle. » - Psaumes 133:2-3.

Dans Moïse :

« Ma doctrine coulera comme la pluie, ma parole distillera comme la rosée, comme des gouttes sur le gazon, et comme des gouttes sur l'herbe. » - Deutéronome 32:2.

La rosée est prise là pour la multiplication du vrai d'après le bien et pour la fructification du bien par le vrai ; et comme c'est la rosée qui, chaque matin, rend fertile le champ et la vigne, le bien même et le vrai même sont signifiés par le Froment et le Moût, dont il va être parlé.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 680

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

680. Chacun peut voir que les biens et les vrais sont les aliments réels de l'homme ; en effet, celui qui en est privé n'a pas la vie, mais il est mort ; les aliments dont son âme se repaît, dans cet état de mort, sont les plaisirs résultant des maux et les charmes résultant des faussetés ; ce sont là des aliments de mort ; son âme se repaît aussi de choses corporelles, mondaines et naturelles, qui n'ont en elles rien qui appartienne à la vie. De plus, un tel homme sait si peu ce que c'est que la nourriture spirituelle et céleste, que toutes les fois qu'il trouve dans la Parole le mot nourriture ou pain, il croit que ce mot désigne une nourriture corporelle ; c'est ainsi que dans ces paroles de l'Oraison dominicale :

« Donne-nous notre pain quotidien, » il pense qu'il ne s'agit que de la nourriture du corps ; ceux qui étendent leurs idées plus loin, disent que ces paroles concernent aussi tout ce qui peut être nécessaire au corps, comme des vêtements, des moyens d'existence et autres choses semblables ; bien plus, ils soutiennent avec opiniâtreté qu'elles ne signifient aucune autre nourriture, lorsque cependant ils voient clairement que les expressions qui les précèdent et celles qui les suivent ne renferment que des célestes et des spirituels, et ne traitent que du Royaume du Seigneur ; ils peuvent savoir aussi que la Parole du Seigneur est céleste et spirituelle. Par cet exemple et par d'autres semblables, on peut facilement voir à quel point l'homme est aujourd'hui corporel, et qu'il veut, comme les Juifs, ne saisir ce qui est dit dans la Parole, que dans le sens matériel et le plus grossier. Le Seigneur Lui-Même enseigne clairement ce qu'on doit entendre, dans sa parole, par la Nourriture et le Pain. Voici comme il s'exprime au sujet de la Nourriture, dans Jean :

« Jésus dit : Travaillez, non pour la Nourriture qui périt, mais pour la Nourriture qui demeure pour la vie éternelle, (et) que le Fils de l'homme vous donnera. » - Jean 6:27.

Et au sujet du Pain, dans le Même :

« Vos pères ont mangé la Manne dans le désert, et ils sont morts. Celui-ci est le Pain qui du Ciel descend, afin que qui en mange ne meure pas. Moi, je suis le Pain vivant, qui du Ciel est descendu ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra pour l'éternité. » - Jean 6:49-50, 51, 58.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à ceux qui disaient en entendant ces paroles :

« Ce discours est dur ; qui ne peut l'entendre ? Et qui se retirèrent en arrière et ne marchaient plus avec Lui. » - Jean 6:60, 66.

Et auxquels le Seigneur disait :

« Les paroles que Moi je vous adresse sont esprit et sont vie. » - Jean 6:63.

Il en est de même de l'Eau, qui signifie les spirituels de la foi ; en parlant d'elle, le Seigneur s'exprime ainsi dans Jean :

« Jésus dit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que Moi je lui donnerai, n'aura plus soif pour l'éternité ; mais l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une fontaine d'eau jaillissante en vie éternelle. » - Jean 4:13-14.

mais il y a aujourd'hui des hommes semblables à la femme avec laquelle le Seigneur s'entretint auprès de la fontaine, et qui lui répondit :

« Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n'aie plus soif, et que je ne vienne plus ici pour puiser. » - Jean 4:15.

Que la Nourriture, dans la Parole, ne signifie rien autre chose que la nourriture spirituelle et céleste, qui est la foi dans le Seigneur et l'Amour, on le voit par beaucoup de passages dans la Parole, comme dans Jérémie :

« L'ennemi a étendu sa main sur toutes les choses désirables de Jérusalem, car elle a vu que les nations sont venues dans son Sanctuaire, au sujet duquel tu avais commandé : Elles ne viendront point dans la congrégation avec toi. Tout son peuple (est) gémissant, cherchant du Pain ; ils ont donné leurs choses désirables pour de la Nourriture, pour se restaurer l'âme. » - Lamentations 1:10-11.

Là, il ne faut point entendre d'autre pain ni d'autre nourriture que le pain spirituel et la nourriture spirituelle, car il s'agit du sanctuaire.

Dans le Même :

« J'ai crié après ceux qui m'aimaient ; ils m'ont trompée ; mes prêtres et mes vieillards ont expiré dans la ville, parce qu'ils ont cherché de la Nourriture pour eux, afin de restaurer leur âme. » - Lamentations 1:19.

Il en est de même là dans David :

« Tous ils s'attendent à Toi, pour que tu (leur) donnes leur Nourriture en son temps Tu (la) leur donnes, ils (la) recueillent ; tu ouvres ta main ; ils sont rassasiés de biens. » - Psaumes 104:27-28.

Il s'agit aussi d'une nourriture spirituelle et céleste.

Dans Ésaïe : (Vous) tous qui avez soif, venez vers les eaux, et (vous) qui n'avez point d'argent, venez, achetez et mangez ; et venez, achetez, sans argent et sans prix, du vin et du lait. » - Ésaïe 55:1.

Là, le vin et le lait désignent le breuvage spirituel et céleste.

Dans le Même :

« La vierge concevra et enfantera un fils ; et tu appelleras son nom Emmanuel ; du beurre et du miel il mangera, pour qu'il sache rejeter le mal et choisir le bien. Il arrivera qu'en raison de la quantité de lait qui se fera, on mangera du beurre ; car du beurre et du miel mangera quiconque (sera) de reste dans le milieu de la terre. » - Ésaïe 7:14, , 22.

Là, manger du miel et du beurre, c'est prendre de la nourriture céleste-spirituelle ; ceux qui seront de reste désignent les restes, au sujet desquels Malachie s'exprime ainsi :

« Apportez toutes les dimes à la maison du trésor, afin qu'il y ait de la Nourriture dans ma maison. » - Malachie 3:10.

Les dimes, ce sont les restes. Voir sur la signification de la nourriture ce qui a été dit, numéros , 276.

  
/ 10837