Bible

 

Osée 6

Studie

   

1 Venez, [diront-ils], et retournons à l'Eternel, car c'est lui qui a déchiré, mais il nous guérira; il a frappé, mais il nous bandera [nos plaies.]

2 Il nous aura remis en vie dans deux jours, et au troisième jour il nous aura rétablis, et nous vivrons en sa présence.

3 Car nous connaîtrons l'Eternel, et nous continuerons à le connaître; son lever se prépare comme celui du point du jour, et il viendra à nous comme la pluie, comme la pluie de la dernière saison qui humecte la terre.

4 Que te ferai-je, Ephraïm? que te ferai-je, Juda ? puisque votre piété est comme une nuée du matin, comme une rosée du matin qui s'en va.

5 C'est pourquoi je les ai charpentés par mes Prophètes, je les ai tués par les paroles de ma bouche, et mes jugements sur eux seront [comme] la lumière qui se lève.

6 Car je prends plaisir à la miséricorde, et non point aux sacrifices; et à la connaissance de Dieu, plus qu'aux holocaustes.

7 Mais ils ont transgressé l'alliance, comme [si elle eût été] d'un homme, en quoi ils se sont portés perfidement contre moi.

8 Galaad est une ville d'ouvriers d'iniquité, rusée à tuer.

9 Et comme les bandes des voleurs attendent quelqu'un, ainsi les Sacrificateurs, après avoir comploté, tuent les gens sur le chemin, du côté de Sichem; car ils exécutent leurs méchants desseins.

10 J'ai vu une chose infâme dans la maison d'Israël; là est la prostitution d'Ephraïm, Israël en est souillé.

11 Aussi Juda te moissonnera, quand je ramènerai mon peuple captif.

   

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3579

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3579. Et Dieu le donnera de la rosée du ciel, signifie d'après le Divin Vrai ; et des graisses de la terre, signifie d'après le Divin Bien : on le voit par la signification de la rosée du ciel, en ce qu'elle est le vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification des graisses, en ce qu'elles sont le bien, numéro 353, l'un et l'autre Divin dans le sens suprême, dans lequel il s'agit du Seigneur. Voici ce qu'il en est de la multiplication du vrai et de la fructification du bien : Quand le Rationnel influe dans le Naturel, il y fixe son bien dans une forme commune ; par ce bien il y produit les vrais, presque de la même manière que la vie fonde les fibres dans l'homme, et les dispose dans des formes selon les usages ; par ces vrais disposés en ordre céleste, ce bien produit de nouveau un bien, et par ce bien il produit de nouveau des vrais qui sont des dérivations ; on peut se faire une semblable idée naturelle de la formation du vrai d'après le bien, et de nouveau du bien par le vrai, lequel bien produit derechef le vrai ; mais il n'y a que ceux qui sont dans l'autre vie qui puissent en avoir une idée spirituelle, car là les idées sont formées par la lumière du ciel dans laquelle est l'intelligence. Que la Rosée signifie le Vrai, c'est aussi ce qu'on voit ailleurs dans la Parole, par exemple, dans Zacharie :

« La semence de paix, le cep donnera son fruit, et la terre donnera son produit, et les Cieux donneront leur rosée. » - Zacharie 8:12.

Là il s'agit de la nouvelle Eglise ; le cep donnera son fruit, c'est-à-dire le spirituel de l'Église ou le vrai de la foi donnera le bien ; et la terre donnera son produit, c'est-à-dire le céleste de l'Eglise ou le bien de la charité donnera le vrai ; la rosée que les cieux donneront, c'est ce bien et ce vrai.

Dans Haggée :

« A cause de ma maison qui a été dévastée sur vous, les Cieux se sont fermés sans rosée, et la terre s'est fermée sans son produit. » - Zacharie 1:9, 10.

La rosée des cieux et le produit de la terre, empêchés l'un et l'autre, ce sont les mêmes choses que ci-dessus.

Dans David :

« De l'utérus de l'aurore, à toi la Rosée de la nativité. » - Psaumes 110:3-4.

Il s'agit du Seigneur ; la rosée de la nativité, c'est le céleste de l'amour.

Dans Moïse :

« Bénie de Jéhovah (soit) sa terre, des choses précieuses du ciel, de la rosée, et de l'abîme qui gît en bas. » - Deutéronome 33:13 ;

-il s'agit de Joseph : les choses précieuses du ciel signifient les spirituels, numéro 3166, qui sont la rosée ; l'abîme qui gît en bas signifie les naturels.

Dans le Même :

« Israël a habité en sécurité, seul, vers la fontaine de Jacob, dans une terre de froment et de moût : même les cieux distillaient la rosée. » - Deutéronome 33:28.

Là aussi la rosée que les cieux distillaient sont les spirituels qui appartiennent au vrai. La Rosée, dans le sens réel, est le vrai du bien qui provient de l'état d'innocence et de paix, car le matin ou l'aurore, quand la rosée descend, signifie ces états, numéros 2333, 2405, 2540, 2780 ; de là aussi la manne, qui tombait du ciel, était avec la rosée qui descendait au temps du matin, comme on peut le voir dans Moïse :

« Au matin il y eut une couche de rosée autour du camp, et lorsque la couche de rosée fut disparue, voici, sur la face du désert, quelque chose de menu, de rond, mince comme la gelée blanche sur la terre. » - Exode 16:13-14.

Quand ta Rosée descendait sur le camp pendant la nuit, la manne descendait dessus. » - .

La Manne étant le pain céleste signifiait dans le sens suprême, le Seigneur quant au Divin Bien, de là chez les hommes le céleste de l'amour, car ce céleste procède du Divin du Seigneur, numéros 276, 680, 1798, 2165, 2177, 3464, 3478 ; la Rosée, dans laquelle et avec laquelle descendait la Manne, c'est le Divin Vrai dans le sens suprême, et le vrai spirituel chez les hommes dans le sens respectif ; le temps du matin est l'état de paix dans lequel sont ces biens, numéros 92, 93, 1726, 2780, 3170. Comme la Rosée signifie le Vrai qui provient du Bien, ou, ce qui est la même chose, le spirituel qui provient du céleste, c'est aussi pour cela que, dans la Parole, le vrai spirituel est comparé à la rosée, car les choses qui signifient servent aussi à la comparaison de la chose signifiée ; comme dans Ésaïe :

« Ainsi m'a dit Jéhovah : Je me reposerai et je regarderai dans mon habitacle, comme une chaleur sereine sur la lumière, comme une nuée de Rosée quand s'échauffe la moisson. » - Ésaïe 18:4.

Dans Osée : -

« Que te ferai-je, Ephraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Puisque votre sainteté s'en va comme une nuée de l'aurore et comme la rosée qui tombe le matin. » - .

Dans le Même :

« Je serai comme la Rosée à Israël, il germera comme le lis, et il enfoncera, des racines comme le Liban. » - Osée 14:6.

Dans Michée :

« Les restes de Jacob seront au milieu de plusieurs peuples, comme une Rosée de Jéhovah, comme ses gouttes sur l'herbe. » - Michée 5:6.

Dans David :

« Comme l'huile bonne sur la tête, qui descend sur le bord des vêtements d'Aharon, comme la Rosée de Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion, parce que là Jéhovah a ordonné la bénédiction de la vie jusqu'au siècle. » - Psaumes 133:2-3.

Dans Moïse :

« Ma doctrine coulera comme la pluie, ma parole distillera comme la rosée, comme des gouttes sur le gazon, et comme des gouttes sur l'herbe. » - Deutéronome 32:2.

La rosée est prise là pour la multiplication du vrai d'après le bien et pour la fructification du bien par le vrai ; et comme c'est la rosée qui, chaque matin, rend fertile le champ et la vigne, le bien même et le vrai même sont signifiés par le Froment et le Moût, dont il va être parlé.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 2165

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

2165. J'apporterai un morceau de pain, signifie quelque céleste adjoint : on le voit par la signification du Pain, en ce qu'il est le céleste, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéros 276, 680, 681, 1798. Si le Pain signifie le Céleste, c'est parce que le Pain signifie en général toute Nourriture, par conséquent, dans le sens interne, toute nourriture céleste ; dans la première Partie, numéros 56, 57, 58, 680, 681, 1480, 1695, il a été dit ce que c'est que la Nourriture céleste. Que le Pain signifie en général toute Nourriture, c'est ce qu'on peut voir par ces passages de la Parole ; on lit au sujet de Joseph,

« Qu’il dit à celui qui avait le soin de sa maison de conduire les hommes, c'est-à-dire, ses frères, à la maison ; de tuer des animaux et de les préparer ; et ensuite lorsque tout fut préparé, et qu'ils allaient manger, il dit : mettez le Pain. » - Genèse 43:16, 31.

C'était dire : - préparez la table ; ainsi le Pain désignait tous les mets : on lit au sujet de Jethro,

« Qu’Aharon vint avec tous les anciens d'Israël pour manger le Pain avec le beau-père de Moïse, devant Dieu. » - Exode 18:12.

Là aussi, le Pain désigne tous les mets : il est dit au sujet de Manoach, dans le Livre des Juges :

« Manoach dit à l'Ange de Jéhovah : que nous te retenions, je te prie, et que nous apprêtions devant toi le chevreau des chèvres. Et l'Ange de Jéhovah dit à Manoach : si tu me retiens, je ne mangerai pas ton Pain. » - Juges 13:15-16.

Là, le Pain désigne le chevreau des chèvres,

« Quand Jonathan eut mangé le rayon de miel, on lui dit que Saül avait fait jurer le peuple, en disant : Maudit l'homme qui mangera le Pain aujourd'hui. » - 1 Samuel 14:27-28.

Là, le Pain signifie toute nourriture : ailleurs il est dit de Saül :

« Quand Saül s'assit pour manger le Pain, il dit à Jonathan : Pourquoi le fils de Jischaï n'est-il pas venu, et hier et aujourd'hui, un Pain. » - 1 Samuel 20:24, 27.

C’est-à-dire, à table, où étaient des aliments de tout genre : David dit à Méphiboschet fils de Jonathan :

« Toi, tu mangeras toujours le Pain sur ma table. » - 2 Samuel, 7, 10 :

Il en est de même d'Evilmérodach, qui dit que Jéhojachin, roi de Judah, mangerait toujours le Pain devant lui, tous les jours de sa vie, - 2 Rois 25:29.

Il est ainsi parlé au sujet de Salomon :

« Il y avait pour le pain de Salomon, chaque jour trente cores de fleur de farine, et soixante cores de farine, dix bœufs engraissés, et vingt bœufs des pâturages, et cent moutons, outre le cerf et la chèvre et le daim, et les coqs engraissés. » - 1 Rois 5:2, 3.

Là, on voit clairement que le Pain est pris pour toutes ces choses ; maintenant, puisque le Pain signifie en général toutes les nourritures ; il en résulte qu'il signifie, dans le sens interne, toutes les choses qui sont appelées Nourritures Célestes ; c'est ce qu'on peut encore mieux voir par les Holocaustes et les Sacrifices, qui se faisaient d'agneaux, de bœufs, de chèvres, de chevreaux, de boucs, de taureaux, de génisses, qui, d'un seul mot, étaient appelés le Pain de l'Ignition à Jéhovah, comme il est évident par ces passages, dans Moïse, où il s'agit des différents sacrifices ; il dit de ces sacrifices,

« Que le Prêtre les brûlera sur l'autel ; (ce sera) le Pain de l'Ignition à Jéhovah, en odeur de repos. » - Lévitique 3:11, 16.

Tous ces sacrifices et ces holocaustes étaient ainsi nommés.

Dans le Même :

« Les fils d'Aharon seront saints à leur Dieu, et ils ne profaneront point le Nom de leur Dieu, parce que ce sont eux qui offrent les Ignitions à Jéhovah, le Pain de leur Dieu. Tu le sanctifieras, parce que c'est lui qui offre le Pain de ton Dieu. L'homme de la semence d'Aharon, en qui il y aura une tache, ne s'approchera point pour offrir le Pain de son Dieu. » - Lévitique 21:6, 8, 17, 21.

Là encore les Sacrifices et les Holocaustes sont le Pain, comme aussi au Lévitique 22:25.

Ailleurs :

« Commande aux fils d'Israël, et dis-leur : Vous observerez mon oblation, mon Pain, dans les ignitions d'odeur de repos, pour me l'offrir en son temps fixé. » - Nombres 28:2.

Là aussi le Pain est pour tous les Sacrifices qui y sont recensés.

Dans Malachie :

« Vous offrez sur mon autel un Pain souillé. » - Malachie 1:7.

Là aussi, il s'agit de Sacrifices : les choses sanctifiées par les Sacrifices, et qu'on mangeait, étaient de même appelées Pain, comme on le voit par ces paroles, dans Moïse :

« Celui qui aura touché quelque chose d'impur ne mangera pas des choses sanctifiées, avant qu'il ait lavé sa chair dans l'eau, et que le soleil soit couché ; (alors) il sera pur, et ensuite il mangera sanctifiées, parce que cela (est) son Pain. » - Lévitique 22:6-7.

Les Holocaustes et les Sacrifices, dans l'Eglise Juive, ne représentaient absolument que les Célestes qui appartiennent ; du Seigneur dans les Cieux, et au Royaume du Seigneur dans les Cieux, et au Royaume du Seigneur dans les terres ou dans l'Eglise, ainsi que ceux qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou à l'Eglise dans chacun ; en général toutes les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité, car ces choses sont les célestes ; et chaque genre de sacrifice représentait quelque spécialité ; dans le temps de cette Eglise toutes ces choses se nommaient Pain : c'est pourquoi, lorsque les sacrifices étaient abolis, et qu'à leur place succédaient d'autres cérémonies pour le Culte Externe, il fut ordonné d'employer le Pain et le Vin ; on peut donc par là voir maintenant ce que le Pain signifie, savoir, toutes les choses qui représentaient les Sacrifices, ainsi dans le sens interne le Seigneur Lui-Même ; et puisqu'il signifie le Seigneur Lui-Même, il signifie l'amour même envers tout le genre humain et ce qui appartient à l'amour, comme aussi l'amour réciproque de l'homme pour le Seigneur et envers le prochain ; ainsi le Pain signifie tous les Célestes et par conséquent le Vin signifie tous les spirituels : c'est aussi ce que le Seigneur enseigne en termes clairs, dans Jean :

« Ils dirent : Nos pères ont mangé la Manne dans le désert, selon qu'il est écrit : Il leur a donné à manger le Pain du Ciel. Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le Pain du Ciel ; mais mon Père vous donne le vrai Pain du Ciel ; car le Pain de Dieu est celui qui est descendu du Ciel et qui donne la vie au monde. Ils Lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours ce Pain. Jésus leur dit : Moi, je suis le Pain de vie ; qui vient à Moi, n'aura point faim, et qui croit en Moi n'aura jamais soif. » - :

Et dans le Même :

« En vérité, dis : qui croit en Moi a la vie éternelle ; Moi, je suis le Pain de vie ; vos pères ont mangé la Manne dans le désert, et ils sont morts ; celui-ci est le Pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Moi, je suis le Pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra dans l'éternité, » - l.

Puis donc que le Pain est le Seigneur, il appartient aux Célestes qui appartiennent à l'amour et au Seigneur, car le Seigneur est le Céleste même, parce qu'il est l'Amour même, c'est-à-dire la Miséricorde même : et puisqu'il en est ainsi, le Pain est encore tout céleste, c'est-à-dire, tout amour et toute charité chez l'homme, car l'amour et la charité procèdent du Seigneur ; c'est pourquoi, ceux qui ne sont ni dans l'amour ni dans la charité, n'ont point le Seigneur chez eux ; ainsi ils ne sont point gratifiés des biens et des félicités qui sont signifiés dans le sens interne, par le Pain : ce symbole Externe a été prescrit, parce que la plus grande partie du genre humain est dans le culte externe ; si donc il n'y avait pas quelque symbole Externe, à peine y aurait-il chez ceux-là quelque chose de saint ; lors donc qu'ils vivent dans l'Amour pour le Seigneur et dans la charité envers le prochain, ils ont toujours chez eux l'interne, quoiqu'ils ne sachent pas que c'est là l'interne même du culte ; ainsi dans leur culte Externe ils sont confirmés dans les biens qui sont signifiés par le Pain. Dans les Prophètes aussi le Pain signifie les célestes qui appartiennent à l'amour ; par exemple, dans Ésaïe 3:1, 7 ; Ésaïe 30:23 ; Ésaïe 33:15-16 ; Ésaïe 55:2 ; Ésaïe 58:7, Lamentations 5:9 ; Ézéchiel 4:16-17 ; Ézéchiel 5:16 ; Ézéchiel 14:13 ; Amos 4:6; Amos 8:11 ; Psaumes 105:10.

Il en est de même des Pains des faces sur la Table, desquels il est parlé, - ; Exode 25:30 ; Exode 40:23 ; Nombres 4:7 ; 1 Rois 7:48.

  
/ 10837