Bible

 

Osée 6

Studie

   

1 Venez, [diront-ils], et retournons à l'Eternel, car c'est lui qui a déchiré, mais il nous guérira; il a frappé, mais il nous bandera [nos plaies.]

2 Il nous aura remis en vie dans deux jours, et au troisième jour il nous aura rétablis, et nous vivrons en sa présence.

3 Car nous connaîtrons l'Eternel, et nous continuerons à le connaître; son lever se prépare comme celui du point du jour, et il viendra à nous comme la pluie, comme la pluie de la dernière saison qui humecte la terre.

4 Que te ferai-je, Ephraïm? que te ferai-je, Juda ? puisque votre piété est comme une nuée du matin, comme une rosée du matin qui s'en va.

5 C'est pourquoi je les ai charpentés par mes Prophètes, je les ai tués par les paroles de ma bouche, et mes jugements sur eux seront [comme] la lumière qui se lève.

6 Car je prends plaisir à la miséricorde, et non point aux sacrifices; et à la connaissance de Dieu, plus qu'aux holocaustes.

7 Mais ils ont transgressé l'alliance, comme [si elle eût été] d'un homme, en quoi ils se sont portés perfidement contre moi.

8 Galaad est une ville d'ouvriers d'iniquité, rusée à tuer.

9 Et comme les bandes des voleurs attendent quelqu'un, ainsi les Sacrificateurs, après avoir comploté, tuent les gens sur le chemin, du côté de Sichem; car ils exécutent leurs méchants desseins.

10 J'ai vu une chose infâme dans la maison d'Israël; là est la prostitution d'Ephraïm, Israël en est souillé.

11 Aussi Juda te moissonnera, quand je ramènerai mon peuple captif.

   

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Arcanes Célestes # 10143

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10143. Holocauste à perpétuité, signifie tout culte Divin en général : on le voit par la signification de l'holocauste, en ce que c'est le culte Divin, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de à perpétuité, en ce que c'est tout et dans tout, numéro 10133 ; de là, l'holocauste à perpétuité signifie tout culte Divin en général, et quand M s'agit d'un holocauste fait avec un agneau, par qui est signifié le bien de l'innocence, il signifie aussi dans tout culte, car tout culte, qui est véritablement culte, doit provenir des vrais de la foi et des biens de l'amour, et dans tout bien de l'amour et par suite dans tout vrai de la foi il doit y avoir le bien de l'innocence, numéro 10133 ;

De là vient que l'holocauste à perpétuité signifie aussi dans tout culte. Si l'holocauste est le culte Divin, c'est parce que les holocaustes et les sacrifices étaient le principal du culte représentatif chez la nation Israélite et Juive, et que toutes choses se réfèrent à leur principal et en tirent leur dénomination ; que le principal du culte chez cette nation ait consisté en sacrifices et en holocaustes, et que par suite les sacrifices et les holocaustes aient signifié tout ce qui appartient au culte en général, on le voit, numéros 922, 1343, 2180, 6905, 8680, 8936, 10042. Mais il sera dit en peu de mots ce que c'est que le culte Divin, qui est signifié par les sacrifices et par les holocaustes : Les sacrifices et les holocaustes ont spécialement signifié la purification des maux et des faux, et alors l'implantation du bien et du vrai et la conjonction de l'un et de l'autre, ainsi la régénération, voir numéros 10022, 10053, 10057 ; l'homme qui est dans ces opérations est dans le culte réel, car la purification des maux et des faux est d'y renoncer, de les fuir et de les avoir en aversion ; l'implantation du bien et du vrai est de penser et de vouloir le bien et le vrai, et de les prononcer et les faire ; et la conjonction de l'un et de l'autre est d'y conformer sa vie ; en effet, quand le bien et le vrai ont été conjoints chez l'homme, il y a en lui une volonté nouvelle et un entendement nouveau, par conséquent une vie nouvelle ; quand l'homme est tel, le culte Divin est dans toute œuvre qu'il fait, car alors l'homme regarde le Divin dans tout, il le vénère, il l'aime, par conséquent il lui rend un culte : que ce soit là le culte Divin réel, c'est ce qu'ignorent ceux qui placent tout culte dans l'adoration et dans les prières, ainsi dans les choses qui appartiennent à la bouche et à la pensée, et non dans celles qui appartiennent à l'œuvre provenant du bien de l'amour et du bien de la foi, lorsque cependant chez l'homme qui est dans l'adoration et dans les prières le Seigneur ne regarde rien autre que son cœur, c'est-à-dire, ses intérieurs, tels qu'ils sont quant à l'amour et à la foi provenant de cet amour ; si donc l'amour et la foi ne sont pas intérieurement dans l'adoration et dans les prières, il n'y a en elles ni âme ni vie, il y a seulement un externe, tel qu'est celui des flatteurs et des hypocrites, qui, on le sait, ne plaisent pas non plus au sage dans le monde : en un mot, faire selon les préceptes du Seigneur, c'est là véritablement le culte du Seigneur, et même c'est là véritablement l'amour et véritablement la foi ; c'est aussi ce que peut voir quiconque réfléchit ; en effet, celui qui aime quelqu'un et qui croit en lui, n'a rien de plus à cœur que de vouloir et de faire ce que celui-ci veut et pense, car son seul désir est de connaître sa volonté et sa pensée, ainsi son bon plaisir ; autrement il n'aime pas et ne croit pas : il en est de même de l'amour envers Dieu ; c'est aussi ce que le Seigneur enseigne dans Jean :

« Celui qui a mes préceptes et les fait, c'est celui-là qui M'aime ; mais celui qui ne M'aime pas, mes paroles ne garde pas. » - Jean 14:21, 24 :

Et ailleurs dans le Même :

« Si mes commandements vous gardez, vous demeurerez dans mon amour ; mon commandement est que vous vous aimiez les uns les autres. » - Jean 15:10, 12.

Que le culte externe sans cet interne ne soit pas le culte, c'est aussi ce qui est signifié par ces paroles sur les holocaustes et les sacrifices dans Jérémie :

« Je n'ai point parlé avec vos pères au sujet de paroles d'holocauste et de » sacrifice, mais cette parole je leur ai ordonné, en disant : Obéissez à ma voix, et je vous serai pour Dieu. » - Jérémie 7:21, 22, 23.

Dans Osée :

« Miséricorde je veux et non pas sacrifice, et connaissance de Dieu plutôt que des holocaustes. “ - Osée 6:6. -.

Dans Michée :

« Préviendrai-je Jéhovah avec des holocaustes ? » Jéhovah prendra-t-il plaisir à des milliers de béliers ? Il t'a indiqué ce que c'est que le bien ; et qu'est-ce que Jéhovah demande de toi ? Seulement de faire le jugement, et d'aimer la miséricorde, et de s'humilier, en marchant avec ton Dieu. » - , 7, 8.

Dans le premer livre de Samuel :

« Le plaisir de Jéhovah est-il dans des holocaustes et des sacrifices ? Voici, écouter est préférable au sacrifice des bœufs ; l'obéissance, préférable à la graisse des béliers. » - 1 Samuel 15:22.

Que le culte même du Seigneur consiste dans la vie de la charité, et non dans la vie de la piété sans celle de la charité, on le voit, numéros .

  
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Arcanes Célestes # 1343

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1343. Eber fut une nation qui d'Eber, comme de son père, fut nommée nation des Hébreux ; et par elle est signifié le culte de la Seconde Eglise Ancienne en général : cela est évident d'après les livres historiques de la Parole, où cette nation est si souvent nommée. Comme le culte nouveau commença chez cette nation, tous ceux qui eurent un semblable culte furent nommés Hébreux ; leur culte fut pareil à celui rétabli ensuite chez les descendants de Jacob. Le principal de leur culte consistait en ce qu'ils appelèrent leur Dieu Jéhovah, et qu'ils eurent des Sacrifices. La Très-Ancienne Eglise reconnut unanimement le Seigneur et Le nomma Jéhovah, comme on le voit aussi par les premiers Chapitres de la Genèse et dans d'autres endroits de la Parole.

L'Ancienne Eglise, c'est-à-dire, celle qui exista après le déluge, reconnut aussi le Seigneur et le nomma Jéhovah ; je parle surtout de ceux qui eurent le culte interne et qui furent appelés fils de Schem : les autres qui étaient dans le culte externe, reconnurent aussi Jéhovah et l'adorèrent ; mais lorsque le culte interne devint externe, et plus encore lorsqu'il devint idolâtrique, et que chaque nation commença à avoir son Dieu qu'elle adorait, la nation des Hébreux retint le nom de Jéhovah et appela son Dieu Jéhovah, et c'est en cela qu'elle était distinguée des autres nations. Les descendants de Jacob avaient, en Egypte, perdu avec le culte externe la mémoire même que leur Dieu s'appelait Jéhovah ; Moïse lui-même ne le savait pas : c'est pourquoi la première chose dont ils furent instruits, c'est que Jéhovah était le Dieu des Hébreux, et le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, comme on peut le voir par ces passages de Moïse :

« Jéhovah dit à Moïse : Tu entreras, toi et les anciens d'Israël, vers » le roi d'Egypte, et vous lui direz : Jéhovah le Dieu des Hébreux, est venu au-devant de nous ; et maintenant je te prie que nous allions le chemin de trois jours dans le désert, et que nous sacrifiions à Jéhovah notre Dieu. » - Exode 3:18.

Dans le Même :

« Pharaon dit : Qui (est) Jéhovah, dont j'écouterais la voix, » pour laisser aller Israël ? Je ne connais point Jéhovah, et je ne laisserai pas aller Israël. Et ils dirent : Le Dieu des Hébreux est venu au-devant de nous ; je te prie que nous allions le chemin de trois jours dans le désert, et que nous sacrifiions à Jéhovah notre Dieu. » - Exode 5:2-3.

Que les descendants de Jacob aient perdu, en Egypte, avec le culte, le nom même de Jéhovah, c'est ce que prouvent ces passages, dans Moïse :

« Moïse dit à Dieu : Voici, quand je serai venu vers les fils d'Israël, et que je leur aurai dit : Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous ; et s'ils me disent : Quel (est) son nom ? Que leur dirai-je ? Et Dieu dit à Moïse : Je Suis Celui Qui Suis. Et il dit : Tu diras ainsi aux fils d'Israël : Je Suis m'a envoyé vers vous. Et Dieu dit de plus » à Moïse : Tu diras ainsi aux fils d'Israël : Jéhovah le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, et le Dieu de Jacob, m'a envoyé vers vous ; voilà mon Nom dans toute l'éternité. » - Exode 3:13-14, 15.

Il est donc évident que Moïse lui-même ignorait le nom de Jéhovah, et que le nom de Jéhovah le Dieu des Hébreux les distinguait des autres nations. On voit aussi ailleurs que Jéhovah est nommé, pour la même raison, Dieu des Hébreux :

« Tu diras à Pharaon : Jéhovah le Dieu des Hébreux, m'a envoyé vers toi. » - Exode 7:16.

« Entre chez Pharaon, et parle-lui : Ainsi a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux. » - Exode 9:1, 13.

Moïse, ainsi qu'Aaron, entra chez Pharaon, et ils lui dirent :

« Ainsi a dit Jéhovah le Dieu des Hébreux. » - Exode 10:3.

Dans Jonas :

« (Je suis) Hébreu, moi ; et je crains Jéhovah, le Dieu des Cieux. » - Jonas 1:9.

Et de même dans Samuel :

« Les Philistins entendirent la voix d'acclamation, et ils dirent : Quelle (est) la voix de cette grande acclamation dans le camp des Hébreux ? Et ils connurent que l'arche de Jéhovah était venue dans le camp. Les Philistins dirent : Malheur à nous ! Qui nous délivrera de la main de ces Dieux magnifiques ? Ce sont ces Dieux-là qui ont frappé les Egyptiens de toute plaie dans le désert. Philistins ! Soyez des hommes, de peur que vous ne soyez esclaves des Hébreux. » - 1 Samuel 4:6, 8-9.

Là, il est encore évident que les nations étaient distinguées par le nom de leurs Dieux, et la nation des Hébreux par celui de Jéhovah. Que les sacrifices aient constitué le second essentiel du culte de la nation des Hébreux, c'est aussi ce qui est évident par les passages ci-dessus rapportés - Exode 3:18 ; Exode 5:2-3.

Et encore en ce que les Egyptiens avaient en abomination la nation des Hébreux par rapport à ce culte, comme on le voit dans Moïse :

« Moïse dit : Il ne (serait) pas convenable de faire ainsi, parce que » nous sacrifierions à Jéhovah notre Dieu (ce qui est) l'abomination des Egyptiens. Voici, nous sacrifierions l'abomination des egyptiens sous leurs yeux ! Ne nous lapideraient-ils pas ? » - Exode 8:22.

C'est aussi pour cela que les Egyptiens avaient tellement en abomination les Hébreux, qu'ils ne voulaient pas manger le pain avec eux - Genèse 43:32.

De là il est encore évident que la postérité de Jacob ne formait pas seule la nation des Hébreux, mais que cette nation se composait de tous ceux qui avaient un tel culte ; c'est aussi pour cela que la terre de Canaan est nommée terre des Hébreux au temps de Joseph :

« Joseph dit : » J'ai été soustrait par vol de la terre des Hébreux. » - Genèse 40:15.

Un grand nombre de passages prouvent qu'il y a eu des sacrifices chez les idolâtres dans la terre de Canaan, car ils sacrifiaient à leurs Dieux, aux Baals et aux autres. On voit en outre que Balaam, qui était de Syrie, pays d'Eber et d'où sortait la nation des Hébreux, offrit non-seulement des sacrifices, mais appela même Jéhovah son Dieu, avant que les descendant de Jacob vinssent dans la terre de Canaan ; on voit, dis-je, que Balaam était de Syrie, d'où sortait la nation des Hébreux - Nombres 23:7.

qu'il offrit des sacrifices, - Nombres 22:39-40 ; Nombres 23:1-2, 3, 14, 29.

qu'il appela Jéhovah son Dieu - Nombres 22:18, et en plusieurs autres endroits.

Quant à ce qu'il est dit, en parlant de Noach, Chapitre 8 : Vers. 20, qu'il offrit des holocaustes à Jéhovah, cela n'est pas un historique vrai, mais c'est un historique factice, parce que les holocaustes signifiaient la sainteté du culte, comme on le voit au Verset cité. On peut maintenant, d'après ce qui précède, voire d'une manière évidente ce que signifie Héber ou la nation des Hébreux.

  
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