Bible

 

Genèse 8:20

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20 Et Noé bâtit un autel à l'Eternel, et prit de toute bête nette, et de tout oiseau net, et il en offrit des holocaustes sur l'autel.

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Arcanes Célestes # 895

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895. Les eaux qui séchèrent de dessus la terre signifient qu'alors les faussetés ne paraissaient point ; on ne voit par ce qui a été dit précédemment ; elles signifient spécialement que les faussetés ont été séparées des volontaires de l'homme de cette Eglise. Ici, la terre signifie la volonté de l'homme, laquelle n'est que cupidité ; aussi est-il dit que les eaux séchèrent de dessus la terre. Son humus, comme on l'a déjà expliqué, est dans la partie intellectuelle de l'homme, où sont semées les vérités ; elle n'est jamais dans sa partie volontaire, qui, dans l'homme spirituel, a été séparée de la partie intellectuelle ; aussi est-il dit, dans la suite de ce verset, que les faces de l'humus avaient été séchées. Chez l'homme de la Très-Ancienne Eglise, l'humus était dans sa partie volontaire en laquelle le Seigneur avait semé les biens, c'est de là que cet homme pouvait par les biens connaître et percevoir le vrai, ou par l'amour avoir la foi ; s'il en était de même maintenant, il serait impossible que l'homme ne périt pas pour l'éternité, car sa volonté a été entièrement corrompue. La différence entre l'insémination dans la partie volontaire de l'homme et insémination dans sa partie intellectuelle peut se concevoir, en ce que l'homme de la Très-Ancienne Eglise ; avait des Révélations par lesquelles il était initié dès l'enfance dans la perception des biens et des vérités ; mais comme ces biens et ces vérités étaient semés dans sa partie volontaire, il les percevait en nombre infini sans avoir besoin d'une instruction nouvelle, de sorte qu'au moyen d'une seule chose générale, il connaissait par le Seigneur les particulières et les singulières, qu'on est obligé maintenant d'apprendre et de savoir ainsi, et dont cependant on peut à peine savoir la millième partie ; car l'homme de l'Eglise spirituelle ne connaît que ce qu'il apprend ; et ce qu'il sait ainsi, il le retient et croit que c'est le vrai ; si même il apprend le faux, et que ce faux s'imprime en lui comme s'il était le vrai, il le croit vrai ; car toute sa perception consiste dans la persuasion où il est que telle chose est de telle manière. Ceux qui ont la conscience ont par la conscience une sorte de dictamen, mais il ne leur dit rien, si ce n'est que telle chose est vraie, parce qu'ils l'ont ainsi entendu dire et appris ; c'est là ce qui forme leur conscience, et la preuve on est dans ceux qui ont la conscience du faux.

  
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