Bible

 

Genèse 7:21

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21 Et toute chair qui se mouvait sur la terre expira, tant des oiseaux que du bétail, des bêtes à quatre pieds, et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes.

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Arcanes Célestes # 3941

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3941. Et alla Ruben aux jours de la moisson des froments, signifie la foi quant à son état d'amour et de charité : on le voit par la représentation de Ruben, en ce qu'il est la foi qui est la première chose de la régénération, numéros 3861, 3866 ; par la signification des jours, en ce qu'ils sont les états, numéros 23, 487, 488, 493, 893, 2788, 3462, 3785 ; par la signification des froments, en ce qu'ils sont l'amour et la charité, ainsi qu'il va être expliqué ; par suite la moisson des froments est l'état d'amour et de charité qui se manifeste. Par les quatre fils que Jacob a eus de ses servantes, il a été question des moyens de conjonction de l'homme Externe avec l'homme Interne ; maintenant il s'agit de la conjonction du bien et du vrai par les autres fils, c'est pour cela qu'il est d'abord parlé des dudaïm par lesquels est signifiée cette conjonction ou le conjugal. Que la moisson des froments soit l'état d'amour et de charité qui se manifeste, c'est parce que le Champ signifie l'Eglise, ainsi les choses qui sont de l'Eglise, et que les semences qui sont mises dans le champ signifient les choses qui appartiennent au bien et au vrai, et les grains qui en proviennent, comme froments, orges et plusieurs autres, les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité, et aussi à la foi ; les états de l'Eglise quant à ces choses sont pour cela comparés aux semailles et à la moisson, et sont aussi nommés semailles et moisson, par exemple, dans la Genèse 8:22, numéro 932. Que les Froments soient les choses qui appartiennent à l'amour et à la charité, on peut le voir aussi par les passages suivants.

Dans Moïse :

« Jéhovah le fait chevaucher sur les lieux élevés de la terre, et le nourrit du produit des champs ; il lui fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher, le beurre du gros bétail et le lait du menu bétail, avec la graisse des agneaux et des béliers, fils de Baschan, et des boucs, avec la graisse des reins du froment, et sang du raisin tu bois le vin. » - Deutéronome 32:13-14.

Là, dans le sens interne, il s'agit de l'Eglise Ancienne, et de son état lorsqu'elle fut instaurée ; toutes les choses de l'amour et de la charité et toutes celles de la foi, qui étaient dans cette Eglise, sont décrites par des significatifs, la graisse des reins du froment est le céleste de l'amour et de la charité ; et comme la graisse signifie le céleste numéro 353, et le froment l'amour, voilà pourquoi dans la Parole ils sont très-souvent joints ensemble ; comme aussi dans David :

« Oh ! Si mon peuple m'obéissait ! Si Israël dans mes voies marchait ! » Il les nourrirait de la graisse du froment, et de miel du rocher je les rassasierais. » - Psaumes 81:14, :

Et ailleurs dans le Même :

« Jéhovah qui place ta limite en paix ; de la graisse du froment il te rassasie. » - .

Que le Froment soit l'amour et la charité, on le voit dans Jérémie :

« Plusieurs bergers ont perdu ma vigne, ils ont foulé la portion de mon champ, ils ont réduit la portion de mon champ en un désert de solitude : sur toutes les collines dans le désert sont venus les dévastateurs, parce que l'épée de Jéhovah dévore depuis une extrémité de la terre jusqu'à l'extrémité de la terre, point de paix pour aucune chair ; des froments ils ont semé, et des épines ils ont moissonné. » - Jérémie 12:10, 12-13.

La vigne et le champ, c'est l'Église ; le désert de la solitude, c'est la vastation de l'Église ; l'épée qui dévore, c'est la vastation du vrai ; nulle paix, c'est nul bien qui affecte ; semer des froments, ce sont les biens qui appartiennent à l'amour et à la charité ; moissonner des épines, ce sont les maux et les faux qui appartiennent à l'amour de soi et du monde ; que la vigne soit l'Église spirituelle, on le voit numéro 1069 ; on a vu aussi que le champ est l'Église quant au bien, numéro 2971 ; que le désert est la vastation, numéros 1927, 2708 ; que l'épée qui dévore est la vastation du vrai. Numéro 2799 ; et que la paix est le bien qui affecte, numéro 3780.

Dans Joël :

« Dévasté est le champ ; dans le deuil l'humus ; car dévasté est le blé, tari est le moût, affaiblie est l'huile ; confus ont été les laboureurs, ils se sont lamentés les vignerons, à cause du froment et de l'orge, parce qu'a péri la moisson du champ : Ceignez-vous et gémissez, prêtres ; lamentez-vous, ministres de l'autel. » - Joël 1:10-11, 13.

Chacun voit clairement qu'ici c'est l'état de l'Eglise dévastée qui est décrit ; ainsi, le Champ et l'humus signifient l'Eglise ; le blé son bien, et le moût son vrai, numéro 3580 ; le froment l'amour céleste, l'orge l'amour spirituel ; et comme il s'agit de l'état de l'Eglise, il est dit : Ceignez-vous et gémissez, prêtres ; et lamentez-vous, ministres de l'autel.

Dans Ézéchiel :

« L'esprit de Jéhovah au prophète : Prends-toi du froment, et de l'orge, et des fèves, et des lentilles, et du millet, et de l'épeautre, et mets-les dans un seul vase, et fais-t 'en du pain ; avec des ordures de fiente de l'homme tu feras le gâteau devant leurs yeux ; ainsi mangeront les fils d'Israël leur pain souillé. » - Ézéchiel 4:9, 12.

Là, il s'agit de la profanation du bien et du vrai ; le froment, l'orge, les fèves, les lentilles, le millet, l'épeautre, sont des genres du bien et du vrai qui provient du bien ; le pain ou le gâteau qui en est fait avec de la fiente humaine, c'est la profanation de tous ces biens et de tous ces vrais.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance en sa main ; j'entendis une voix du milieu des quatre Animaux, qui disait : Un chenix de froment à un denier, et trois chenix d'orge à un denier ; mais à l'huile et au vin ne porte pas dommage. » - Apocalypse 6:6.

Là aussi il s'agit de la vastation du bien et du vrai ; un chenix de froment à un denier, c'est la rareté de l'amour ; trois chenix d'orge à un denier, c'est la rareté de la charité.

Dans Ézéchiel :

« Jchudah et la terre d'Israël ont été tes marchands, en froments de minnith et de pannag ; et de miel et d'huile, et de baume ils ont fourni ton commerce. » - Ézéchiel 27:17.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle les connaissances du bien et du vrai sont signifiées ; les biens de l'amour et de la charité et leurs félicités sont signifiés par les froments de minnith et de pannag, et par le miel, l'huile, le baume ; Jehudah est l'Eglise céleste, la terre d'Israël est l'Eglise spirituelle, Eglises dont proviennent ces choses ; le commerce signifie les acquisitions.

Dans Moïse :

« Une terre de froment et d'orge, et de ceps et de figuiers, et de grenadiers, une terre d'oliviers, d'huile et de miel. » - Deutéronome 8:8.

C’est la description de la terre de Canaan, qui, dans le sens interne, est le Royaume du Seigneur, numéros 1413, 1437, 1583, 1607, 3038, 3705 ; les biens de l'amour et de la charité sont, dans ce passage, le froment et l'orge ; les biens de la foi sont le cep et le figuier.

Dans Matthieu :

« Il a son van dans sa main, et il nettoiera entièrement son aire, et il assemblera son froment dans le grenier, mais la paille il brûlera dans un feu inextinguible. » - Matthieu 3:12.

Jean-Baptiste a parlé ainsi du Seigneur ; le froment signifie les biens de l'amour et de la charité, et la paille ceux dans lesquels il n'y a rien du bien.

Dans le Même :

« Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et au temps de la moisson je dirai aux moissonneurs : Cueillez d'abord l'ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler ; mais assemblez le froment dans mon grenier. » - Matthieu 13:30.

L'ivraie signifie les maux et les faux, et le froment les biens ; ce sont des comparaisons, mais les comparaisons dans la Parole se font toutes par des significatifs.

  
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Arcanes Célestes # 3705

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3705. La terre, sur laquelle tu couches, à toi je la donnerai. Signifie le bien clans lequel il serait, en ce qu'il viendrait du propre : on le voit par la signification de la terre, en ce qu'elle est ici le bien du naturel, ainsi qu'il va être expliqué ; par la signification de sur laquelle tu couches, en ce que c'est dans lequel il serait ; et par la signification de à toi je la donnerai, en ce que c'est d'après le propre, ainsi qu'il va être aussi expliqué. Si la Terre est le bien du naturel qui sera dans la suite représenté par Jacob, cela vient de ce que la terre de Canaan signifie le Royaume du Seigneur, numéros 1413, 1537, 1585, 1007, 1866 ; et comme elle signifie le Royaume du Seigneur, elle signifie aussi dans le sens suprême le Seigneur, numéro 3038, car le Seigneur est tout dans toutes les choses de son Royaume, et tout ce qui n'y est pas de Lui et ne Le regarde pas, n'est point de son Royaume ; le Royaume du Seigneur est aussi signifié dans la Parole par le Ciel et la Terre, numéros 1733, 1850, 2117, 2118 (fin). ; mais alors son intérieur est signifié parle ciel, et son extérieur par la terre, numéros 82, 1411, 1733, 3355 (fin) ; par conséquent dans le sens suprême le ciel signifie le Seigneur quant à son Divin Rationnel, et la Terre Le signifie quant à son Divin Naturel ; ici donc la terre sur laquelle tu couches, signifie le bien du Naturel dans lequel il serait, en ce qu'il était représenté par Jacob ; que Jacob soit le Seigneur quant au Divin Naturel, c'est ce qui a déjà été dit plusieurs fois ; qu'en outre la Terre ait différentes significations, on le voit, numéros 620, 636, 1067, 2571, 3368, 3379, et cela parce que Canaan, qui est appelée la Terre Sainte, signifie le Royaume du Seigneur dans le commun, et que, quand le Ciel est nommé en même temps, alors le Ciel, comme il a été dit, signifie l'intérieur et la Terre l'extérieur ; et puisqu'il en est ainsi, elle signifie aussi le Royaume du Seigneur sur les terres, c'est-à-dire, l'Eglise, et par suite de cette signification, elle signifie encore l'homme qui est le Royaume du Seigneur, ou qui est l'Eglise ; par conséquent chez l'homme le Ciel signifie ce qui est intérieur, et la terre ce qui est extérieur, ou, ce qui est la même chose, le Ciel signifie le Rationnel, et la Terre le Naturel, car chez l'homme le Rationnel est l'intérieur, et le Naturel est l'extérieur ; et comme la Terre a ces significations, elle signifie aussi ce qui fait qu'il y a Royaume du Seigneur, savoir, le bien de l'amour, qui procède du Divin ; on voit par là comment la Terre a, dans la Parole, différentes significations. Que je te donnerai, ce soit d'après le propre, on peut le voir par la signification de donner, dans la Parole, quand cela est dit du Seigneur : en effet, le Seigneur, ainsi qu'il vient d'être expliqué, est le Divin Bien et aussi le Divan Vrai, et c'est le Divin Bien qui est appelé le Père, et le Divin Vrai qui est appelé le Fils ; or, comme le Divin Bien appartient au Seigneur, et est par conséquent le propre du Seigneur, il s'en suit que par te donner, quand cela est dit par Jéhovah et se dit du Seigneur, c'est ce qui vient du propre. Par là on voit ce qui est signifié dans le sens interne par ces paroles que le Seigneur a dites tant de fois, que le Père Lui a donné, savoir, que c'est le Seigneur qui s'est donné à Lui-même ; par exemple, dans Jean :

« Père, glorifie ton Fils, afin qu'aussi ton Fils Te glorifie ; comme tu Lui as donné puissance sur toute chair, afin que tout ce que tu Lui as donné, il leur donne, une vie éternelle. Moi Je T'ai glorifié sur la terre, j'ai achevé l'ouvrage que tu M'as donné à faire. J'ai manifesté ton Nom aux hommes que tu M'as donné du monde ; ils étaient tiens, et tu Me les as donnés ; maintenant, ils ont connu que toutes les choses que tu M'as données viennent de Toi ; parce que les paroles que tu M'as données, je (les) leur ai données. Je prie pour ceux que tu M'as donnés, parce qu'ils étaient Tiens ; car toutes choses Miennes sont Tiennes, et les Tiennes sont Miennes. » - Jean 17:1-2, 4, .

Là, ce que le Père a donné, est ce qui procède du Divin Bien qui Lui appartient, par conséquent ce qui vient du propre ; de là on peut voir combien d'arcanes sont cachés dans chacune des paroles que le Seigneur a prononcées ; et combien le sens de la lettre diffère du sens interne, et plus encore du sens suprême ; si le Seigneur a parlé ainsi, c'était afin que l'homme, qui alors ne connaissait absolument rien du Vrai Divin, pût néanmoins saisir la Parole à sa manière, et ainsi la recevoir, et afin que les Anges pussent la recevoir à leur manière, car ceux-ci savaient que Jéhovah et le Seigneur étaient un, et que le Père était le Divin Bien ; de là aussi ils savaient que quand il dit que le Père Lui donnait, c'était qu'il se donnait à Lui-Même, et qu'ainsi cela venait du propre.

  
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