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Genèse 49:21

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21 NEPHTHALI est une biche lâchée; il donne des paroles qui ont de la grâce.

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Arcanes Célestes # 6419

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6419. De la fille qui s'avance sur la muraille, signifie pour combattre contre le faux : on le voit par la signification de la fille, eu ce qu'elle est l'Église, numéros 2362, 3963, ici l'Église spi-rituelle, parce qu'il s'agit de cette Église ; par la signification de s'avancer sur la muraille, en ce que c'est pour combattre contre le faux, comme le montrent clairement les paroles qui suivent,

“ Ils l'irritent, et ils lancent, et ils l'ont en haine, les archers ; et il sera assis dans la force de son arc, » paroles qui signifient le combat du faux contre le vrai. S'il est dit

“ Qui s'avance sur la muraille, c'est parce que dans le sens interne il s'agit de l'attaque du vrai par les faux, et de la défense du vrai contre les faux ; car l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph, est continuellement attaquée, mais le Seigneur la défend continuellement ; de là, dans la Parole, les choses qui appartiennent à cette Église sont comparées à une ville, qui a une Muraille, un Avant-mur, des Portes, des Barres ; et par les attaques contre cette ville sont décrites les attaques du vrai par les faux ; c'est pourquoi aussi la ville signifie les doctrinaux, numéro 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, et la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, et dans le sens opposé les faux qui sont détruits ; que la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, on le voit clairement dans Ésaïe :

« Une ville forte (est) à nous ; pour salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes pour qu'elle entre, la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1 :

Et dans le Même :

« Tu appelleras salut tes murailles, et tes portes, louange. » - Ésaïe 60:18.

Dans le Même :

« Voici, sur les mains je t'ai gravée, tes murailles (sont) devant Moi continuellement. » - Ésaïe 49:16.

Les murailles sont les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des sentinelles, tout le jour et toute la nuit elles ne se tairont point, remettant en mémoire Jéhovah. » - Ésaïe 62:6.

Pareillement.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth : Moi, je détourne les armes de guerre, avec lesquelles vous combattez contre le Roi de Rabel, et contre les Chaldéens qui vous assiègent, en dehors de la muraille ; je combattrai Moi-Même contre vous par main étendue. » - Jérémie 21:4.

Dans le Même :

« Jéhovah a pensé à détruire la muraille de la fille de Sion ; il a mis dans le deuil l'avant-mur et la muraille, ensemble ils languissent ; enfoncées en terre ont été ses portes ; il a détruit et brisé ses barres. » - Lamentations Jérémie 2:8, 9.

Dans Ézéchiel :

« Les fils d'Arvad et ton armée, sur tes murailles tout autour, et les Gamadéens dans tes tours ont été ; leurs boucliers ils ont suspendu sur tes murailles tout autour, et ils ont perfectionné ta beauté. » - Ézéchiel 27:11.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances du bien et du vrai. Que de telles choses soient signifiées par la Ville et par les murailles, on peut le voir clairement d'après la description de la Sainte Jérusalem descendant du ciel et montrée à Jean par laquelle est signifiée une nouvelle Église, comme le prouve chaque expression ; et là, par la muraille est signifié le Divin Vrai procédant du Seigneur ; il en est parlé ainsi dans Jean :

« La sainte Jérusalem descendant du ciel, ayant une muraille grande et élevée, ayant douze portes ; la muraille de la ville avait douze fondements, et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau : celui qui me parlait mesurait la ville et ses portes, et sa Muraille ; sa Muraille était de cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange : la structure de la muraille était de jaspe, et la ville un or pur semblable à un verre pur ; les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute pierre précieuse. » - Apocalypse 21:10-11, 12, 14, 15, 17-18, 19.

Que la Muraille soit le Divin Vrai procédant du Seigneur, et par suite le vrai de la foi d'après le bien de la charité, cela est évident d'après chacune des choses qui y sont dites de la muraille ; par exemple, que la muraille avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau, car douze signifie toutes choses, numéros 3272, 3858, 3913 ; la muraille et ses fondements signifient les vrais de la foi ; il en est de même des douze Apôtres, numéros 3488, 3858 (fin), 6397 ; ensuite, que la muraille était de cent quarante-quatre coudées, car ce nombre signifie la même chose que douze, à savoir, toutes choses, puisqu'il est composé de douze multiplié par douze ; et comme ce nombre, quand il se dit de la muraille, signifie tous les vrais et tous les biens de la foi, il est ajouté qu'il est mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange ; et aussi, que la structure de la muraille était de jaspe, et que ses fondements étaient ornés de toute pierre précieuse, car le jaspe et les pierres précieuses signifient les vrais de la foi, numéros 114. Que la muraille dans le sens opposé signifie les faux qui sont détruits, on le voit clairement par ces passages, dans Ésaïe :

« Jour de tumulte dans la vallée de la vision ; le Seigneur Jéhovah Sébaoth détruit la muraille, et le cri (va) jusqu'à la montagne ; car Élam a pris le carquois, avec le char de l'homme, des cavaliers ; les cavaliers se plaçant se sont placés jusqu'à la porte. » - Ésaïe 22:5, 6, 7.

Dans le Même :

« Le rempart de refuge de tes murailles, il l'abaissera, l'abattra, le renversera à terre, jusque dans la poussière. » - Ésaïe 25:12.

Dans Jérémie :

« Montez sur ses murailles, et renversez-les. » - Jérémie 5:10.

Dans le Même :

« J'allumerai un feu sur la muraille de Damas, qui dévorera les palais de Benhadad. » - Jérémie 49:27.

Dans le Même :

« Contre les murailles de Babel levez l'étendard, tenez la garde, placez les sentinelles. » - Jérémie 51:12.

Dans Ézéchiel :

« Elles renverseront les murailles de Tyr, et elles détruiront ses tours, et je tirerai sa poussière hors d'elle, et je la réduirai en aridité de rocher. » - Ézéchiel 26:4, 8-9, 12.

  
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Arcanes Célestes # 2712

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2712. Il habita dans le désert de Paran, signifie la vie de l'homme spirituel quant au bien : on le voit par la signification d'habiter, en ce que cette expression se dit du bien du vrai, ou du bien spirituel, c'est-à-dire, du bien de l'homme spirituel ; quant à la qualité de ce bien, elle est décrite en ce qu'il est dit qu'il habitait dans le désert de Paran, ainsi qu'il va être expliqué. Que l'expression Habiter se dise du bien ou de l'affection du vrai, cela est évident par plusieurs passages de la Parole, où il s'agit de villes, par lesquelles sont signifiés les vrais, et où il est dit qu'elles seront sans un habitant, par lequel est signifié le bien, numéros 2268, 2450, 2451 ; car les vrais sont habités par le bien, et les vrais sans le bien sont comme une ville dans laquelle il n'y a point d'habitant ; comme dans Zéphanie :

« J'ai fait dévaster leurs places, au point que personne n'y passe ; leurs villes ont été désolées, au point que personne n'y habite. » - Zéphanie 3:6.

Dans Jérémie :

« Jéhovah qui nous conduit par le désert, où aucun homme (vir) ne passe, et où aucun homme (homo) n'a habité ; on a mis la terre en solitude, ses villes ont été brûlées, au point qu'il n'y a pas d'habitants. » - Jérémie 2:6, 15.

Dans le Même :

« Toute Ville a été abandonnée, et personne n'y habite. » - Jérémie 4:29.

Dans le Même :

« Dans les places désolées de Jérusalem, et aucun homme, et aucun habitant, et aucune bête, » - Jérémie 33:10.

Les places sont les vrais, numéro 2336 ; aucun homme, c'est nul bien céleste ; aucun habitant, c'est nul bien spirituel ; aucune bête, c'est nul bien naturel.

Dans le Même :

« Les Filles de Moab seront dans la désolation ; personne pour y habiter. » - Jérémie 48:9 :

Dans les Prophètes il y a le mariage du bien et du vrai dans toutes les expressions qu'ils emploient, aussi quand il est dit qu'une ville a été désolée, il est en même temps ajouté que personne n'y habite ; et cela, parce que la ville signifie les vrais, et que l'habitant signifie le bien ; autrement il serait superflu de dire qu'il n'y a point d'habitant quand on a dit que la ville a été désolée : il y a pareillement des expressions qui signifient constamment, les unes des choses appartenant au bien céleste, les autres des choses appartenant au bien spirituel, et d'autres des choses qui appartiennent au vrai ; comme dans Ésaïe :

« Ta semence possédera les nations, et ils habiteront les villes désolées. » - Ésaïe 54:3.

Là, posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans le Même :

« Mes élus la posséderont, et mes serviteurs y habiteront, » - Ésaïe 65:9, - même observation.

Dans David :

« Dieu sauvera Sion, et il bâtira les cités de Juda ; et ils y habiteront, et ils la posséderont ; et la semence de ses serviteurs en hériteront, et ceux qui aiment son Nom y habiteront. » - Psaumes 69:36, .

Habiter et en même temps posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans Ésaïe :

« Disant à Jérusalem : tu seras habitée ; et aux cités de Juda : vous serez rebâties. » - Ésaïe 44:26.

Là, Habiter se dit du bien de l'Église spirituelle, qui est Jérusalem : les mots, dans la Parole, sont attribués avec tant de précision aux biens et aux vrais qu'elle renferme, qu'il suffit de connaître l'attribution de ces mots pour savoir de quelle chose il s'agit en général.

  
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