Bible

 

Genèse 49:17

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17 Dan sera un serpent sur le chemin, et une couleuvre dans le sentier, mordant les paturons du cheval, et celui qui le monte tombe à la renverse.

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Arcanes Célestes # 6419

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6419. De la fille qui s'avance sur la muraille, signifie pour combattre contre le faux : on le voit par la signification de la fille, eu ce qu'elle est l'Église, numéros 2362, 3963, ici l'Église spi-rituelle, parce qu'il s'agit de cette Église ; par la signification de s'avancer sur la muraille, en ce que c'est pour combattre contre le faux, comme le montrent clairement les paroles qui suivent,

“ Ils l'irritent, et ils lancent, et ils l'ont en haine, les archers ; et il sera assis dans la force de son arc, » paroles qui signifient le combat du faux contre le vrai. S'il est dit

“ Qui s'avance sur la muraille, c'est parce que dans le sens interne il s'agit de l'attaque du vrai par les faux, et de la défense du vrai contre les faux ; car l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph, est continuellement attaquée, mais le Seigneur la défend continuellement ; de là, dans la Parole, les choses qui appartiennent à cette Église sont comparées à une ville, qui a une Muraille, un Avant-mur, des Portes, des Barres ; et par les attaques contre cette ville sont décrites les attaques du vrai par les faux ; c'est pourquoi aussi la ville signifie les doctrinaux, numéro 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, et la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, et dans le sens opposé les faux qui sont détruits ; que la muraille signifie les vrais de la foi qui défendent, on le voit clairement dans Ésaïe :

« Une ville forte (est) à nous ; pour salut il posera les murailles et l'avant-mur ; ouvrez les portes pour qu'elle entre, la nation juste qui garde les fidélités. » - Ésaïe 26:1 :

Et dans le Même :

« Tu appelleras salut tes murailles, et tes portes, louange. » - Ésaïe 60:18.

Dans le Même :

« Voici, sur les mains je t'ai gravée, tes murailles (sont) devant Moi continuellement. » - Ésaïe 49:16.

Les murailles sont les vrais de la foi.

Dans le Même :

« Sur tes murailles, Jérusalem, j'ai établi des sentinelles, tout le jour et toute la nuit elles ne se tairont point, remettant en mémoire Jéhovah. » - Ésaïe 62:6.

Pareillement.

Dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah Sébaoth : Moi, je détourne les armes de guerre, avec lesquelles vous combattez contre le Roi de Rabel, et contre les Chaldéens qui vous assiègent, en dehors de la muraille ; je combattrai Moi-Même contre vous par main étendue. » - Jérémie 21:4.

Dans le Même :

« Jéhovah a pensé à détruire la muraille de la fille de Sion ; il a mis dans le deuil l'avant-mur et la muraille, ensemble ils languissent ; enfoncées en terre ont été ses portes ; il a détruit et brisé ses barres. » - Lamentations Jérémie 2:8, 9.

Dans Ézéchiel :

« Les fils d'Arvad et ton armée, sur tes murailles tout autour, et les Gamadéens dans tes tours ont été ; leurs boucliers ils ont suspendu sur tes murailles tout autour, et ils ont perfectionné ta beauté. » - Ézéchiel 27:11.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle sont signifiées les connaissances du bien et du vrai. Que de telles choses soient signifiées par la Ville et par les murailles, on peut le voir clairement d'après la description de la Sainte Jérusalem descendant du ciel et montrée à Jean par laquelle est signifiée une nouvelle Église, comme le prouve chaque expression ; et là, par la muraille est signifié le Divin Vrai procédant du Seigneur ; il en est parlé ainsi dans Jean :

« La sainte Jérusalem descendant du ciel, ayant une muraille grande et élevée, ayant douze portes ; la muraille de la ville avait douze fondements, et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau : celui qui me parlait mesurait la ville et ses portes, et sa Muraille ; sa Muraille était de cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange : la structure de la muraille était de jaspe, et la ville un or pur semblable à un verre pur ; les fondements de la muraille de la ville étaient ornés de toute pierre précieuse. » - Apocalypse 21:10-11, 12, 14, 15, 17-18, 19.

Que la Muraille soit le Divin Vrai procédant du Seigneur, et par suite le vrai de la foi d'après le bien de la charité, cela est évident d'après chacune des choses qui y sont dites de la muraille ; par exemple, que la muraille avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau, car douze signifie toutes choses, numéros 3272, 3858, 3913 ; la muraille et ses fondements signifient les vrais de la foi ; il en est de même des douze Apôtres, numéros 3488, 3858 (fin), 6397 ; ensuite, que la muraille était de cent quarante-quatre coudées, car ce nombre signifie la même chose que douze, à savoir, toutes choses, puisqu'il est composé de douze multiplié par douze ; et comme ce nombre, quand il se dit de la muraille, signifie tous les vrais et tous les biens de la foi, il est ajouté qu'il est mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange ; et aussi, que la structure de la muraille était de jaspe, et que ses fondements étaient ornés de toute pierre précieuse, car le jaspe et les pierres précieuses signifient les vrais de la foi, numéros 114. Que la muraille dans le sens opposé signifie les faux qui sont détruits, on le voit clairement par ces passages, dans Ésaïe :

« Jour de tumulte dans la vallée de la vision ; le Seigneur Jéhovah Sébaoth détruit la muraille, et le cri (va) jusqu'à la montagne ; car Élam a pris le carquois, avec le char de l'homme, des cavaliers ; les cavaliers se plaçant se sont placés jusqu'à la porte. » - Ésaïe 22:5, 6, 7.

Dans le Même :

« Le rempart de refuge de tes murailles, il l'abaissera, l'abattra, le renversera à terre, jusque dans la poussière. » - Ésaïe 25:12.

Dans Jérémie :

« Montez sur ses murailles, et renversez-les. » - Jérémie 5:10.

Dans le Même :

« J'allumerai un feu sur la muraille de Damas, qui dévorera les palais de Benhadad. » - Jérémie 49:27.

Dans le Même :

« Contre les murailles de Babel levez l'étendard, tenez la garde, placez les sentinelles. » - Jérémie 51:12.

Dans Ézéchiel :

« Elles renverseront les murailles de Tyr, et elles détruiront ses tours, et je tirerai sa poussière hors d'elle, et je la réduirai en aridité de rocher. » - Ézéchiel 26:4, 8-9, 12.

  
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Arcanes Célestes # 2269

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2269. Et il dit : Je ne la perdrai point, si j'y en trouve quarante-cinq, signifie qu'il ne périrait point, s'il peut y avoir conjonction : on le voit par la signification du nombre quarante-cinq, en ce que c'est la conjonction ; il a déjà été montré que les nombres simples retiennent leur signification, même lorsqu'ils sont multipliés, et qu'ainsi les nombres plus grands ont la même signification que les nombres plus petits dont ils sont formés ; il en est aussi de même de quarante-cinq, nombre composé par multiplication de cinq et de neuf ; et comme il est composé de cinq multiplié par neuf, il signifie la même chose que cinq et neuf ; il a été montré que cinq signifie peu, numéro 649, et que neuf signifie la conjonction ou ce qui est conjoint, numéro 2075 ; ici par conséquent quarante-cinq signifie si les biens sont un peu conjoints aux vrais : que les Nombres, dans la Parole, signifient les choses ou les états, cela est constant d'après ce qui a déjà été dit sur Cinquante, numéro 2252, et d'après les explications qui ont été données ci-dessus sur les nombres, numéros 482, 487, 575, 646, 648, 755, 813, 1963, 1088 : parce que cinq signifie peu, et quarante-cinq, la conjonction, l'exposition même de ces nombres dans ce Verset est telle ; il est dit, en effet : peut-être de cinquante justes en manquera-t-il cinq, ce qui signifie s'il y avait quelque chose de moins ; et ensuite : perdras-tu pour cinq toute la ville, ce qui signifie, pour le peu qui manque périr ont-ils ? Parce qu'en effet, cinq signifie peu, le nombre cinq n'est plus ensuite employé, mais il est dit : je ne la perdrai point, si j'y en trouve quarante-cinq, ce qui signifie qu'ils ne périraient point, s'il pouvait y avoir conjonction ; s'il est dit ici quarante-cinq, et non pas, si des cinquante il en manque cinq, c'est aussi parce que le nombre cinq signifie non-seulement peu, comme il a été montré, numéro 640, mais encore la disjonction, ainsi qu'il a aussi été montré dans la Première Partie numéro 1686 ; c'est pourquoi de peur que la disjonction ne fût signifiée, mais pour que la conjonction le fût, c'est ce nombre, savoir, quarante-cinq, qui est nommé ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, quarante-cinq exprime une sorte de conjonction : les choses, dans le sens interne, se suivent ainsi une à une avec élégance dans leur série. Quant à ce qui regarde la conjonction du bien avec le vrai, c'est un arcane qu'on ne peut expliquer de manière à le faire saisir par une conception ordinaire ; il en sera parlé seulement en peu de mots. Plus le vrai est réel et pur, mieux le bien qui vient du Seigneur peut être adapté comme dans un vase récipient ; au contraire, moins le vrai est réel et pur, moins le bien qui vient du Seigneur peut être adapté, car ils doivent se correspondre mutuellement, la conjonction se fait selon la correspondance ; jamais les biens, ne peuvent être insinués dans les faux, ni les maux dans les vrais, comme vases récipients ; car ils sont d'un caractère et d'une nature opposés ; l'un repousse l'autre comme son ennemi : bien plus, s'ils tentaient de se conjoindre, l'un rejetterait l'autre, savoir, le bien rejetterait le mal comme un poison, et le mal rejetterait le bien comme une chose qui excite le vomissement ; une telle inimitié entre le mal et le bien a été pourvue par le Seigneur, afin qu'ils ne fussent jamais mêlés ensemble, car s'ils étaient mêlés ensemble, l'homme périrait.

Dans les fourbes elles hypocrites, il s'en faut de peu qu'ils n'aient été conjoints, mais toujours est-il que le Seigneur prend des précautions pour qu'ils ne soient pas conjoints ; voilà pourquoi dans l'autre vie, les fourbes et les hypocrites souffrent plus que tous les autres des tourments affreux.

  
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