Bible

 

Genèse 44:9

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9 Que celui de tes serviteurs à qui on trouvera [la coupe], meure; et nous serons aussi esclaves de mon Seigneur.

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Arcanes Célestes # 5797

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5797. Que prononce, je te prie, ton serviteur une parole aux oreilles de mon seigneur, signifie au sujet de la réception et de l'audition, à savoir, la supplication : on le voit par la signification de prononcer une parole, en ce que c'est l'influx, numéro 2951, 5481, et comme c'est l'influx, c'est de la part de l'autre la réception, numéro 5743 ; et par la signification des oreilles, en ce que c'est l'obéissance, numéro 4551, 4653, ici une bénigne attention ou audition, parce qu'un inférieur parle à son supérieur ; de là il est évident que par « que prononce, je te prie, ton serviteur une parole aux oreilles de mon seigneur, » il est signifié la supplication au sujet de la réception et de l'audition.

  
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Arcanes Célestes # 4551

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4551. Et les pendants quittaient à leurs oreilles, signifie les choses actuelles : on le voit par la signification des pendants, en ce que ce sont des ornements représentatifs de l'obéissance, par la raison que les oreilles signifient l'obéissance, numéro 2542, 3869 ; or les choses qui appartiennent à l'obéissance sont les choses actuelles, car obéir enveloppe faire par acte ; ici les choses actuelles sont dites des faux qui devaient être rejetés. Quant à ce qui concerne le rejet des faux même actuels, dont il s'agit ici dans le sens interne, il va en être parlé en peu de mots : Avant que l'homme par la régénération que le Seigneur opère, vienne au bien, et fasse d'après le bien le vrai, il a un grand nombre de faux mêlés aux vrais, car il est introduit par les vrais de la foi, sur lesquels dans le premier âge il n'a eu d'autres idées que celles de l'enfance et du second âge de l'enfance, et comme ces idées existent d'après les externes qui appartiennent au monde et d'après les sensuels qui appartiennent au corps, ces vrais ne peuvent être qu'au milieu d'illusions et par conséquent au milieu de faux ; ces faux aussi deviennent actuels, car ce que l'homme croit il le fait ; ce sont ces faux qui sont ici entendus ; ils restent chez l'homme jusqu'à ce qu'il ait été régénéré, c'est-à-dire, jusqu'à ce qu'il agisse d'après le bien ; alors le bien, c'est-à-dire, le Seigneur par le bien, met en ordre les vrais qu'il a puisés jusqu'à ce moment ; lorsque cela arrive, les faux sont séparés d'avec les vrais, et sont éloignés : l'homme ignore absolument cela, mais néanmoins c'est ainsi que les faux sont éloignés et rejetés depuis le second âge de son enfance jusqu'au dernier âge de sa vie ; et cela, chez chaque homme, mais surtout chez celui qui est régénéré ; chez celui qui n'est pas régénéré, semblable chose se présente, car lorsqu'il devient adulte et que son jugement parvient à sa maturité, il considère les jugements du second âge de son enfance comme vains et frivoles, et ainsi comme bien éloignés de lui ; mais la différence entre le régénéré et le non-régénéré, c'est que le régénéré considère comme éloignées de lui les choses qui ne concordent point avec le bien de la foi et de la charité, tandis que le non-régénéré considère comme éloignées de lui celles qui ne concordent point avec le plaisir de l'amour dans lequel il est ; celui-ci considère donc le plus souvent les vais comme des faux, et les faux comme des vrais. Quant à ce qui concerne les pendants, il y en avait de deux genres, les uns étaient mis sur le nez vers le front, et les autres aux oreilles ; ceux qui étaient mis sur le nez vers le front étaient des ornements représentatifs du bien, et sont appelés pendants (monilia), il en a été parlé, numéro 3103 ; et ceux qui étaient mis aux oreilles étaient des ornements représentatifs de l'obéissance, et sont les pendants d'oreilles (inaures) ; mais dans la Langue originale ils sont exprimés par le même mot.

  
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