Bible

 

Genèse 41:40

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40 Tu seras sur ma maison, et tout mon peuple te baisera la bouche; seulement je serai, plus grand que toi quant au trône.

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Arcanes Célestes # 5194

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5194. Et il arriva à la fin de deux années de jours, signifie après l'état de conjonction, à savoir, des sensuels qui appartiennent au naturel extérieur avec ceux qui appartiennent au naturel intérieur, desquels il a été parlé dans le Chapitre précédent : on le voit par la signification de deux années de jours ou du temps de deux années, en ce que ce sont les états de conjonction, car deux signifie la conjonction, numéro 1686, 3519, et les années, comme aussi les jours, signifient les états ; voir pour les années, numéro 487, 488, 493, 893, et pour les jours, numéro 23, 487, 488, 493, 2788, 3462, 3785, 4850. Si deux signifie la conjonction, c'est parce que toutes et chacune des choses qui sont dans le monde spirituel, et par suite celles qui sont dans le monde naturel, se réfèrent à deux choses, à savoir, au bien et au vrai, au bien comme à l'agent et à ce qui influe, et au vrai comme au patient et à ce qui reçoit ; et puisqu'elles se réfèrent à ces deux, et que jamais il n'est rien produit à moins que ces deux ne deviennent un par quelque ressemblance d'un mariage, c'est pour cela que deux signifie la conjonction : cette ressemblance d'un mariage est dans toutes et dans chacune des choses de la nature, et de ses trois règnes, et rien n'existe sans cette sorte de mariage ; en effet, pour que quelque chose existe dans la nature, il faut qu'il y ait chaleur et lumière, la chaleur dans le monde naturel correspond au bien de l'amour dans le monde spirituel, et la lumière correspond au vrai de la foi ; ces deux, à savoir, la chaleur et la lumière, doivent faire un, quand quelque chose est à produire ; mais si elles ne font pas un, comme il arriva dans la saison de l'hiver, il n'est absolument rien produit ; qu'il en soit aussi de même spirituellement, c'est ce qu'on voit clairement chez l'homme ; il y a chez l'homme deux facultés, à savoir, la volonté et l'entendement, la volonté a été formée pour recevoir la chaleur spirituelle, c'est-à-dire, le bien de l'amour et de la charité, et l'entendement pour recevoir la lumière spirituelle, c'est-à-dire, le vrai de la foi ; si chez l'homme ces deux ne font point un, il n'est rien produit, car le bien de l'amour sans le vrai de la foi ne détermine et ne qualifie aucune chose, et le vrai de la foi sans le bien de l'amour n'effectue aucune chose ; c'est pourquoi, pour qu'il y ait dans l'homme le mariage céleste, ou pour que l'homme soit dans le mariage céleste, il faut que chez lui ces deux fassent un ; de là vient que les anciens ont assimilé à des mariages toutes les choses en général et en particulier dans le monde, et toutes les choses en général et en particulier chez l'homme, numéro 54, 55, 568, 718, 747, 917, 1432, 2173, 2516, 2731, 2739, 2758, 3132, 4434, 4823, 5138 : d'après ces explications, on peut voir d'où vient que deux signifie la conjonction.

  
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Arcanes Célestes # 917

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917. Ces mots, selon leurs familles, signifient que les biens et les vérités se sont conjoints.

On le voit par ce qui a déjà été dit, savoir, que les bêtes pures entrèrent par sept, par sept, et les impures par deux, par deux, Chapitre 7: vers. 2, 3, 15 ; mais ici il est dit qu'elles sortirent selon les familles. S'il est question de famille, et s'il n'est pas dit par sept, par sept, ni par deux, par deux, c'est parce que maintenant toutes ces choses ont été mises par le Seigneur dans un tel ordre, qu'elles représentent des familles. Chez l'homme régénéré, les biens et les vérités, ou les choses qui appartiennent à la charité et à la foi qui en précède, sont tellement disposées qu'elles se regardent mutuellement comme des consanguinités et comme des affinités, et ainsi comme des familles sortant d'une seule souche ou d'un seul père ; c'est ainsi qu'il en est dans le Ciel, numéro 685 : voilà l'ordre que le Seigneur introduit dans les biens et dans les vérités. Il est spécialement signifié ici que les biens, en général et en particulier, regardent comme conjointes à eux par mariage les vérités qui leur sont relatives ; et comme dans le général la charité regarde la foi, de même dans le particulier chaque bien regarde le vrai qui lui est relatif ; car le général qui n'existe pas par le particulier n'est pas le général ; c'est de divers particuliers que le général tire son existence, et c'est par rapport à eux qu'il est appelé le général. Il en est de même dans chaque homme ; tel est l'homme dans le général, tel il est dans les plus petits particuliers de son affection et de son idée ; c'est d'eux qu'il se compose, ou c'est par eux qu'il devient tel dans le général. C'est pour cela que ceux qui ont été régénérés deviennent dans ce qu'ils ont de plus particulier tels qu'ils sont dans le général.

  
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