Bible

 

Genèse 41:15

Studie

       

15 Et Pharaon dit à Joseph : J'ai songé un songe, et il n'[y a] personne qui l'explique; or j'ai appris que tu sais expliquer les songes.

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Arcanes Célestes # 5194

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5194. Et il arriva à la fin de deux années de jours, signifie après l'état de conjonction, à savoir, des sensuels qui appartiennent au naturel extérieur avec ceux qui appartiennent au naturel intérieur, desquels il a été parlé dans le Chapitre précédent : on le voit par la signification de deux années de jours ou du temps de deux années, en ce que ce sont les états de conjonction, car deux signifie la conjonction, numéro 1686, 3519, et les années, comme aussi les jours, signifient les états ; voir pour les années, numéro 487, 488, 493, 893, et pour les jours, numéro 23, 487, 488, 493, 2788, 3462, 3785, 4850. Si deux signifie la conjonction, c'est parce que toutes et chacune des choses qui sont dans le monde spirituel, et par suite celles qui sont dans le monde naturel, se réfèrent à deux choses, à savoir, au bien et au vrai, au bien comme à l'agent et à ce qui influe, et au vrai comme au patient et à ce qui reçoit ; et puisqu'elles se réfèrent à ces deux, et que jamais il n'est rien produit à moins que ces deux ne deviennent un par quelque ressemblance d'un mariage, c'est pour cela que deux signifie la conjonction : cette ressemblance d'un mariage est dans toutes et dans chacune des choses de la nature, et de ses trois règnes, et rien n'existe sans cette sorte de mariage ; en effet, pour que quelque chose existe dans la nature, il faut qu'il y ait chaleur et lumière, la chaleur dans le monde naturel correspond au bien de l'amour dans le monde spirituel, et la lumière correspond au vrai de la foi ; ces deux, à savoir, la chaleur et la lumière, doivent faire un, quand quelque chose est à produire ; mais si elles ne font pas un, comme il arriva dans la saison de l'hiver, il n'est absolument rien produit ; qu'il en soit aussi de même spirituellement, c'est ce qu'on voit clairement chez l'homme ; il y a chez l'homme deux facultés, à savoir, la volonté et l'entendement, la volonté a été formée pour recevoir la chaleur spirituelle, c'est-à-dire, le bien de l'amour et de la charité, et l'entendement pour recevoir la lumière spirituelle, c'est-à-dire, le vrai de la foi ; si chez l'homme ces deux ne font point un, il n'est rien produit, car le bien de l'amour sans le vrai de la foi ne détermine et ne qualifie aucune chose, et le vrai de la foi sans le bien de l'amour n'effectue aucune chose ; c'est pourquoi, pour qu'il y ait dans l'homme le mariage céleste, ou pour que l'homme soit dans le mariage céleste, il faut que chez lui ces deux fassent un ; de là vient que les anciens ont assimilé à des mariages toutes les choses en général et en particulier dans le monde, et toutes les choses en général et en particulier chez l'homme, numéro 54, 55, 568, 718, 747, 917, 1432, 2173, 2516, 2731, 2739, 2758, 3132, 4434, 4823, 5138 : d'après ces explications, on peut voir d'où vient que deux signifie la conjonction.

  
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Arcanes Célestes # 4850

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4850. S'étaient multipliés les jours, signifie le changement d'état : on le voit par la signification des jours qui se multiplient, en ce que c'est l'état qui change ; car les jours ou le temps dans le sens interne, c'est l'état, numéros 23, 487, 488, 893, 2788, 2462, 3785, et être multiplié, quand cela est dit des jours ou des temps c'est être changé ; que ce soit un changement d'état qui est signifié, on le voit encore clairement par ce qui suit ; il est dit s'étaient multipliés, parce qu'il s'agit d'un changement d'état quant aux vrais, car se multiplier se dit des vrais, numéros 43, 55, 913, 983, 2846, 2847. Comme il est parlé tant de fois d'état et de changement d'état, et qu'il y en a bien peu qui sachent ce que c'est que l'état et le changement d'état, il faut dire ce que c'est : le temps et la progression du temps, non plus que l'espace et l'extension de l'espace, ne peuvent se dire des intérieurs de l'homme, à savoir, de ses affections et de ses pensées, parce qu'elles ne sont ni dans un temps ni dans un lieu, quoique devant les sens dans le monde il semble qu'elles y soient, mais elles sont dans des intérieurs qui correspondent au temps et au lieu : ces intérieurs qui correspondent ne peuvent être appelés que des états, car il n'existe pas d'autre mot par lequel puissent être exprimées ces choses correspondantes : il est dit que l'état des intérieurs est changé, lorsque le mental (mens), ou le mental (animus), est changé quant aux affections et par suite quant aux pensées, comme lorsqu'il passe de la tristesse à la joie, puis de la joie à la tristesse, de l'impiété à la piété ou à la dévotion, et ainsi du reste ; ces changements sont appelés changements d'état, et se disent des affections, et aussi des pensées, en tant que les pensées sont dirigées par les affections ; mais les changements d'état des pensées sont dans ceux des affections comme les singuliers dans les communs, et ce sont des variations respectivement.

  
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