Bible

 

Genèse 41:1

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1 Mais il arriva qu'au bout de deux ans entiers Pharaon songea, et il lui semblait qu'il était près du fleuve.

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Arcanes Célestes # 5194

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5194. Et il arriva à la fin de deux années de jours, signifie après l'état de conjonction, à savoir, des sensuels qui appartiennent au naturel extérieur avec ceux qui appartiennent au naturel intérieur, desquels il a été parlé dans le Chapitre précédent : on le voit par la signification de deux années de jours ou du temps de deux années, en ce que ce sont les états de conjonction, car deux signifie la conjonction, numéro 1686, 3519, et les années, comme aussi les jours, signifient les états ; voir pour les années, numéro 487, 488, 493, 893, et pour les jours, numéro 23, 487, 488, 493, 2788, 3462, 3785, 4850. Si deux signifie la conjonction, c'est parce que toutes et chacune des choses qui sont dans le monde spirituel, et par suite celles qui sont dans le monde naturel, se réfèrent à deux choses, à savoir, au bien et au vrai, au bien comme à l'agent et à ce qui influe, et au vrai comme au patient et à ce qui reçoit ; et puisqu'elles se réfèrent à ces deux, et que jamais il n'est rien produit à moins que ces deux ne deviennent un par quelque ressemblance d'un mariage, c'est pour cela que deux signifie la conjonction : cette ressemblance d'un mariage est dans toutes et dans chacune des choses de la nature, et de ses trois règnes, et rien n'existe sans cette sorte de mariage ; en effet, pour que quelque chose existe dans la nature, il faut qu'il y ait chaleur et lumière, la chaleur dans le monde naturel correspond au bien de l'amour dans le monde spirituel, et la lumière correspond au vrai de la foi ; ces deux, à savoir, la chaleur et la lumière, doivent faire un, quand quelque chose est à produire ; mais si elles ne font pas un, comme il arriva dans la saison de l'hiver, il n'est absolument rien produit ; qu'il en soit aussi de même spirituellement, c'est ce qu'on voit clairement chez l'homme ; il y a chez l'homme deux facultés, à savoir, la volonté et l'entendement, la volonté a été formée pour recevoir la chaleur spirituelle, c'est-à-dire, le bien de l'amour et de la charité, et l'entendement pour recevoir la lumière spirituelle, c'est-à-dire, le vrai de la foi ; si chez l'homme ces deux ne font point un, il n'est rien produit, car le bien de l'amour sans le vrai de la foi ne détermine et ne qualifie aucune chose, et le vrai de la foi sans le bien de l'amour n'effectue aucune chose ; c'est pourquoi, pour qu'il y ait dans l'homme le mariage céleste, ou pour que l'homme soit dans le mariage céleste, il faut que chez lui ces deux fassent un ; de là vient que les anciens ont assimilé à des mariages toutes les choses en général et en particulier dans le monde, et toutes les choses en général et en particulier chez l'homme, numéro 54, 55, 568, 718, 747, 917, 1432, 2173, 2516, 2731, 2739, 2758, 3132, 4434, 4823, 5138 : d'après ces explications, on peut voir d'où vient que deux signifie la conjonction.

  
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Arcanes Célestes # 487

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487. Que par les jours soient signifiés les temps et les états en général, cela a été montré dans le premier Chapitre, où les jours de la création n'ont pas signifié autre chose. Il est très-ordinaire, dans la Parole, d'appeler jours un temps quelconque, comme évidemment ici, et dans les Versets suivants, 5, 8, 11, 14, 17, 20, 23, 27, 31 ; c'est même pour cela que les états des temps en général sont aussi signifiés par les jours ; et quand on y ajoute les années, par les temps des années sont signifiés quels états, ainsi des états en particulier. Les Très-Anciens avaient leurs nombres par lesquels ils signifiaient les différentes choses de l'Eglise ; par exemple, les nombres trois, sept, dix, douze, et plusieurs autres qu'ils composaient avec ces nombres et avec d'autres, et ils exprimaient ainsi les états de l'Eglise. C'est pourquoi ces nombres contiennent des arcanes qui exigeraient beaucoup d'explications ; était le Comput des états de l'Eglise. Aussi trouve-t-on çà et là quelque chose de semblable dans la Parole, surtout dans la Parole prophétique ; aussi voit-on dans les rites de l'Eglise Judaïque des nombres de temps et de mesures ; par exemple, en ce qui concerne les sacrifices, les gâteaux, les oblations, etc., qui partout signifient des choses saintes selon leur application : c'est pourquoi les choses qui sont spécialement enveloppées ici par huit cents, dans le Verset suivant par neuf cent trente, et dans la suite par les nombres d'années, sont en si grande quantité, qu'il est impossible de les exposer ; ce sont les changements d'état de leur Eglise appliqués à leur état commun. Dans la suite, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit ce que signifient les nombres simples jusqu'à douze ; sans la connaissance préalable de la signification de ces nombres, il est impossible de saisir celle des nombres composés.

  
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