Bible

 

Genèse 40:20

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20 Et il arriva au troisième jour, [qui était] le jour de la naissance de Pharaon, qu'il fit un festin à tous ses serviteurs, et il fit sortir de prison le grand Echanson, et le maître Panetier, ses serviteurs.

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Arcanes Célestes # 5084

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5084. A la maison du prince des satellites, signifie par les choses qui sont principales pour l'interprétation : On le voit par la signification du prince des satellites, en ce que ce sont les choses principales pour l'interprétation, numéros 4790, 4966 ; ici donc en ce que les sensuels de l'un et de l'autre genre ont été rejetés par les choses qui sont principales pour l'interprétation, à savoir, qui appartiennent à la Parole quant au sens interne ; ces sensuels sont dits être rejetés, quand on n'a pas foi en eux pour de telles choses ; en effet, les sensuels, et les choses qui entrent immédiatement par les sensuels dans la pensée, sont trompeurs ; toutes les illusions qui règnent chez l'homme proviennent de là ; c'est à cause des illusions que peu d'hommes croient aux vrais de la foi, et que l'homme naturel est contre l'homme spirituel, c'est-à-dire, l'homme externe contre l'homme interne ; c'est pourquoi, si l'homme naturel ou externe commence à dominer sur l'homme spirituel ou interne, on ne croit plus rien de ce qui appartient à la foi, car les illusions jettent de l'ombre et les cupidités éteignent. Comme il en est peu qui sachent ce que c'est que les illusions des sens, et peu qui croient qu'elles jettent une ombre si épaisse sur les rationnels, et principalement sur les spirituels de la foi, au point de les éteindre, surtout quand l'homme est en même temps dans le plaisir des cupidités par l'amour de soi et du monde, il m'est permis d'illustrer ce sujet par des exemples : D'abord, en disant ce que c'est que les illusions purement naturelles des sens, ou les illusions des sens dans les choses qui sont dans la nature ; et ensuite, en parlant des illusions des sens dans les choses spirituelles :

1. Une illusion du sens, purement naturelle, ou qui est dans la nature, c'est de croire que le soleil est porté une fois chaque jour autour de cette terre, et en même temps aussi le ciel avec tous les astres ; et quoiqu'on dise que, parce que la chose est impossible, on ne doit pas croire qu'autour de la terre tourne une fois chaque jour un si grand Océan de feu, tel qu'est le Soleil, et non-seulement le Soleil, mais encore des astres innombrables sans aucun changement de lieu l'un à l'égard de l'autre ; et quoiqu'on ajoute que par les planètes on peut voir que la terre fait un mouvement diurne de rotation et un mouvement annuel de circonvolution, en ce que les planètes sont également des terres, et ont même aussi autour d'elles des lunes, et qu'il a été observé qu'elles ont des mouvements pareils à ceux de notre terre, à savoir, des mouvements diurnes et annuels, toujours est-il cependant que chez un très-grand nombre d'hommes l'illusion du sens prévaut et fait croire que cela est comme l'œil le voit.

2. Une illusion du sens, purement naturelle ou dans la nature, c'est qu'il n'existe qu'une seule atmosphère, que seulement dans ses parties elle est successivement plus pure, et que là où elle se termine, c'est le vide ; le sensuel externe de l'homme ne saisit pas autre chose, lorsqu'il est seul consulté.

3. Une illusion du sens, purement naturelle, c'est que par première création a été imprimée dans les semences la qualité de croître en arbres et en fleurs, et de se prolifier, et que de là toutes choses ont leur existence et leur subsistance ; et si l'on objecte qu'aucune chose ne peut subsister à moins qu'elle n'existe perpétuellement, selon la maxime, la subsistance est une perpétuelle existence, et que tout ce qui n'est point lié par un antérieur à soi tombe dans le néant, toujours est-il cependant que le sensuel du corps et la pensée qui provient de ce sensuel ne saisissent point cela, et ne saisissent pas non plus que toutes choses en général et en particulier subsistent, de même qu'elles ont existé, par l'influx d'après le monde spirituel, c'est-à-dire, d'après le Divin par le monde spirituel.

4. Une illusion du sens, purement naturelle et provenant de la précédente, c'est qu'il y a des substances simples, qui sont des monades et des atomes ; car tout ce qui est en dedans du sensuel externe, l'homme naturel croit que c'est une substance simple, ou que ce n'est rien.

, [Il manque du texte ici], 5078, [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], ; 4954, 2706, , 2893, 3001, 3318, 3337, 3338, 3484, 3742, 3743, 4151, 4249, 4318, 4319, 4320, 4417, 4523, 4524, [Il manque du texte ici], , [Il manque du texte ici], ; ; , ,

  
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Arcanes Célestes # 5078

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5078. Et le boulanger, signifie chez les choses qui dans le corps, ont été soumises à la partie volontaire : on le voit par la signification du boulanger, en ce qu'il est le sensuel externe, ou le sensuel du corps, qui a été subordonné on soumis à la partie volontaire de l'homme Interne ; si le boulanger a cette signification, c'est parce que tout ce qui sert pour le manger, ou qui se mange, comme le pain, la nourriture en général, et tout ce qui est confectionné par le boulanger, se dit du bien, et par conséquent se rapporte à la partie volontaire ; en effet, tout bien appartient à cette partie, comme tout vrai appartient à la partie intellectuelle, ainsi qu'il vient d'être dit, numéro 5077 ; que le pain soit le céleste ou le bien, on le voit, numéros 1798, 2165, 2177, 3478, 3735, 3813, 4211, 4217, 4735, 4976. Si, dans le sens interne, ici et dans la suite de ce Chapitre, il s'agit des sensuels externes de l'un et de l'autre genre, c'est parce que dans le Chapitre précédent il a été question du Seigneur, et de la manière dont il a Lui-Même glorifié ou fait Divins les intérieurs de son naturel ; ici donc il s'agit du Seigneur et de la manière dont Lui-Même a glorifié ou fait Divins les extérieurs du naturel ; les extérieurs du naturel sont ce qu'on nomme proprement les corporels, ou les sensuels de l'un et de l'autre genre avec leurs récipients, car ceux-ci avec ceux-là constituent ce qu'on nomme le corps, voir ci-dessus, numéro 3077 : le Seigneur a fait Divin en Lui son corporel même, tant ses sensuels que les récipients ; c'est pour cela même qu'il est ressuscité du sépulcre en corps, et qu'après la résurrection il a aussi dit aux disciples :

« Voyez mes mains et mes pieds, que c'est Moi-même ; touchez-Moi et voyez, car un esprit chair et os n'a point, comme vous Me voyez avoir. » - Luc 24:39. -Aujourd'hui ceux qui sont de l'Église croient pour la plupart que chacun doit ressusciter au dernier jour, et alors en corps ; cette opinion est si universelle, qu'à peine est-il quelqu'un qui d'après le doctrinal croie autrement ; mais cette opinion s'est accréditée de la sorte, parce que l'homme naturel pense que c'est le corps seul qui vit ; si donc il ne croyait pas que ce corps dût recevoir de nouveau la vie, il nierait absolument la résurrection ; mais la chose se passe ainsi : L'homme ressuscite aussitôt âpres la mort, et alors il se voit lui-même dans un corps absolument comme dans le monde, avec une face pareille, avec des membres, des bras, des mains, des pieds, une poitrine, un ventre, des lombes pareils ; il y a même plus, quand il se voit et se touche, il dit qu'il est homme comme dans le monde ; cependant toujours est-il que ce qu'il voit et touche, ce n'est pas son externe qu'il a porté autour de lui dans le monde, mais c'est l'interne constituant cet humain même qui vit, et qui a eu autour de soi ou en dehors de chacune de ses parties, l'externe, par lequel il a pu être dans le monde, et y agir et remplir convenablement ses fonctions ; le corporel terrestre lui-même ne lui est plus d'aucun usage, l'homme est dans un autre monde, où il y a d'autres fonctions, et d'autres forces et puissances, auxquelles son corps tel qu'il l'a alors a été adapté ; il voit ce corps de ses yeux, non de ceux qu'il a eus dans le monde, mais de ceux qu'il a alors, qui sont les yeux de son homme Interne, et par lesquels au moyen des yeux du corps il avait vu auparavant les choses mondaines et terrestres ; il le sent aussi par le toucher, non avec les mains ou le sens du toucher dont il a joui dans le monde, mais avec les mains et le sens du toucher dont il jouit alors, qui est celui par lequel a existé dans le monde son sens du toucher ; là, tout sens est même plus exquis et plus parfait, parce qu'il appartient à l'homme Interne dégagé de l'homme Externe, car l'Interne est dans un état plus parfait parce que c'est lui qui donne à l'Externe de sentir ; mais quand il agit dans l'Externe, comme dans le monde, la sensation est alors émoussée et obscurcie : en outre, c'est l'Interne qui sent l'Interne, et c'est l'Externe qui sent l'Externe ; de là vient que les hommes après la mort se voient mutuellement, et sont ensemble en société selon les intérieurs ; pour que je fusse certain de la chose, il m'a aussi été donné de toucher les esprits eux-mêmes, et d'avoir souvent avec eux des conversations sur ce sujet, voir numéros 322, 1630, 4622. Après la mort, les hommes, - qui sont alors appelés esprits, et Anges s'ils ont vécu dans le bien, - sont très-étonnés que l'homme de l'Église croie qu'il ne doit pas voir la vie éternelle avant le dernier jour quand le monde doit être détruit, et qu'alors il doit, lui, se revêtir de nouveau de la poussière qu'il aura rejetée ; et cependant l'homme de l'Église sait qu'il ressuscite après la mort, car lorsqu''un homme meurt, ne dit-on pas généralement que son âme ou son esprit est dans le ciel ou dans l'enfer ? Et qui est-ce qui ne dit pas, en parlant de ses enfants qui sont morts, qu'ils sont dans le ciel ? Et qui est-ce qui ne console pas un malade, ou même un condamné à mort, en lui disant qu'il va bientôt entrer dans l'autre vie ? L'homme qui est dans l'agonie de la mort, et qui y est préparé, ne croit pas non plus autrement ; bien plus, c'est même d'après cette foi qu'un grand nombre d'hommes s'arrogent le pouvoir de tirer des lieux de damnation, et d'introduire dans le ciel, et de dire des messes pour les morts. Qui est-ce qui ne sait pas que le Seigneur a dit au larron :

« Aujourd'hui avec Moi tu seras dans le paradis. “ - Luc 23:43 ;

Et que le Seigneur a dit du riche et de Lazare, que celui-là a été transporté dans l'enfer, et que les anges ont porté celui-ci dans le ciel ? - Luc 16:22-23, -Et qui est-ce qui ne connaît pas ce que le Seigneur a enseigné sur la résurrection, qu'il est un Dieu non de morts mais de vivants ? - Luc 20:38.

L'homme sait cela, et c'est aussi ce qu'il pense et ce qu'il dit, quand il pense et parle d'après l'esprit ; mais, quand c'est d'après le doctrinal, il dit tout le contraire, à savoir, qu'il ne ressuscitera qu'au dernier jour ; et cependant le dernier jour pour chacun est quand il meurt, et alors aussi il y a pour lui jugement, ainsi que plusieurs même s'expriment. Voir, à la fin du numéro 3540, ce qui est entendu dans Job 19:25-26, par être entouré de peau, et par voir Dieu d'après la chair. Ces explications sont données, afin qu'on sache que nul homme ne ressuscite avec le corps dont il a été entouré dans le monde ; mais que le Seigneur Seul est ressuscité avec son corps, et cela, parce qu'il l'a Lui-même glorifié ou fait Divin, quand il était dans le monde.

  
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