Bible

 

Genèse 34:4

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4 Sichem aussi parla à Hémor son père, en disant : Prends-moi cette fille pour être ma femme.

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Arcanes Célestes # 4434

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4434. Et attachée était son âme à Dinah, signifie la propension à la conjonction : on le voit par la signification de attachée était son âme, en ce que c'est la propension ; que ce soit la propension à la conjonction, cela est évident, parce que les choses qui appartiennent à l'amour conjugal enveloppent dans le sens interne la conjonction spirituelle, qui est celle du vrai avec le bien et du bien avec le vrai ; si les choses qui appartiennent à l'amour conjugal enveloppent dans le sens interne cette conjonction, c'est parce que l'amour conjugal tire son origine du mariage du vrai avec le bien et du bien avec le vrai, voir numéro 2618, 2727, 2728, 2729, 2737, 2803, 3132 ; de là aussi les adultérations du bien sont entendues dans la Parole par les adultères, et les falsifications du vrai par les scortations, numéro 2466, 2729, 2750, 3399. D'après cela on peut voir que par toutes les choses qui sont rapportées sur Schéchem et sur Dinah dans ce Chapitre il n'est pas entendu dans le sens interne autre chose que la conjonction du vrai représenté par Schéchem avec l'affection du vrai représentée par Dinah, et qu'ainsi ces paroles,

« attachée Était son âme à Dinah, » signifient la propension à la conjonction. Comme dans tout ce Chapitre il s'agit de l'amour conjugal de Schéchem pour Dinah, et de son insistance à l'avoir pour femme, et comme les choses qui concernent l'amour conjugal signifient la conjonction spirituelle, il m'est permis de confirmer, par la Parole, que les mariages et ce qui appartient aux mariages n'y enveloppent pas autre chose ; dans Jean :

« Réjouissons-nous et tressaillons d'allégresse, et donnons-Lui gloire, car est venu le temps des Noce de l'Agneau, et son Épouse s'est parée : Heureux ceux qui au Souper des Noces de l'Agneau ont été appelés. apoc. Jean 19:7, 9.

Dans le Même :

« Je vis la Cité sainte, Jérusalem Nouvelle, descendant de Dieu par le ciel, parée comme une Fiancée ornée pour son mari. Un des sept anges me parla, en disant : Viens, je te montrerai la Fiancée, de l'Agneau l'Épouse ; il me transporta en esprit sur une montagne grande et élevée, et il me montra la grande Cité, la sainte Jérusalem descendant du ciel de devers Dieu. apoc. Jean 21:2, 9, 10 ; que par les fiançailles et le mariage il ne soit pas signifié ici autre chose que la conjonction du Seigneur avec l'Église, et cela par le vrai et le bien, c'est ce qu'on voit clairement, car la Cité sainte et la nouvelle Jérusalem ne sont pas autre chose que l'Église ; que la Cité soit le vrai de l'Église, on le voit numéro 402, 2268, 2449, 2451, 2712, 2943, 3216 ; que Jérusalem soit l'Église spirituelle, on le voit, numéro 402, 2117, 3654.

Dans Malachie :

« Perfidement a agi Juda, et l'abomination a été faite en Israël et dans Jérusalem, car a profané Juda la sainteté de Jéhovah, parce qu'il a aimé et s'est fiancé la fille d'un Dieu étranger. Jéhovah s'est porté témoin entre toi et l'épouse de la jeunesse, contre laquelle toi perfidement tu as agi. » Malachie 2:11, 14-15.

Là, aimer et se fiancer la fille d'un Dieu étranger, c'est se conjoindre avec le faux au lieu du vrai qui est l'épouse de la jeunesse.

Dans Ézéchiel :

« Tu as pris les fils et les filles, que tu m'avais enfantés, et tu les as sacrifiés pour être dévorés : est-ce peu de tes scortation ? fille de ta mère tu es, qui dédaigne son mari et ses fils, et sœur de tes sœurs tu es, qui ont dédaigné leur mari et leurs fils. » Ézéchiel 16:20, 45.

Là, il s'agit des abominations de Jérusalem, et comme elles provenaient des maux et des faux, elles sont décrites dans ce Chapitre par des choses qui sont contraires aux mariages, savoir, par des adultères et des scortations ; les maris qu'elles ont dédaignés sont les biens, les fils sont les vrais, et les filles les affections des vrais.

Dans Ésaïe :

« Chante, stérile, qui n'avait pas enfanté, fais retentir tes chants, et sois dans la jubilation, toi qui n'avais pas été en travail d'enfant, car nombreux les fils de la désolée plus que les fils de la mariée. De l'opprobre de ton veuvage tu ne te ressouviendras plus, parce que tes maris (sont) ceux qui t'ont faite, Jéhovah Sabaoth (est) son Nom, et ton Rédempteur le saint d'Israël, Dieu de toute la terre il est appelé : car comme une femme abandonnée et affligée d'esprit t'a appelée Jéhovah, et (comme) une épouse de jeunesse quand elle est répudiée, a dit ton Dieu. Tous tes fils (seront) enseignés de Jéhovah, et abondante (sera) la paix de tes fils. » Ésaïe 54:1, 5-6, 13 ; puisque le mariage signifie la conjonction du vrai avec le bien et du bien avec le vrai, on peut voir ce qui est signifié par le mari et l'épouse, par les fils et les filles, par les veuves, par les répudiées, et par enfanter, être en travail d'enfant, être désolée, être stérile, car ces choses appartiennent au mariage, et il a été montré plusieurs fois dans les explications ce qu'elles signifient dans le sens spirituel.

Dans le Même :

« A cause de Sion je ne me tairai point, et à cause de Jérusalem je ne me reposerai point ; il ne sera plus dit de toi : L'abandonnée ; mais ta terre sera appelée la mariée, parce que se complaira Jéhovah en toi, et la terre sera mariée, parce que le jeune homme sera marié à la vierge, tes fils te marieront, et joie du fiancé sur la fiancée (il y aura), sur toi se réjouira ton Dieu. » Ésaïe 62:1, 4-5 ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole, peut croire que de telles expressions dans la Parole ne sont que des comparaisons, telles qu'il y en a plusieurs dans le langage ordinaire, et qu'en conséquence l'Église est comparée à une fille, à une vierge, à une épouse, ainsi ce qui appartient à la foi et à la charité, à ce qui appartient au mariage ; mais dans la Parole toutes les choses sont des représentatifs des spirituels et des célestes, et de réelles correspondances, car la Parole descend du ciel, et parce qu' elle en descend, elle est dans son origine le Divin céleste et spirituel, auquel correspondent les choses qui sont du sens de la lettre ; c'est de là que les choses appartenant au mariage céleste, qui est la conjonction du bien et du vrai, tombent dans celles qui sont correspondantes, ainsi dans celles qui appartiennent aux mariages sur terre. C'est encore de là que le Seigneur a assimilé le royaume des cieux, c'est-à-dire, son Royaume dans le Ciel et son royaume sur la terre ou l'Église, à un homme Roi qui fit les noces de son fils, et y invita plusieurs personnes. Matthieu 22:2, et suiv ; et aussi à dix Vierges, qui prenant des lampes, sortirent au-devant du Fiancé. Matthieu 25:1, ,Matthieu 9:15. C'est de là aussi que l'affection du bien et l'affection du vrai sont nommées la Joie et l'allégresse du fiancé et de la fiancée, parce que la joie céleste vient des affections et est dans ces affections ; par exemple, dans Ésaïe :

« Tes fils te marieront, et joie du fiancé sur la fiancée (il y aura), sur toi se réjouira Jéhovah ton Dieu. » Ésaïe 62:5.

Dans Jérémie :

« La voix de joie et la voix d'allégresse, et la voix du fiancé et la voix de la fiancée, la voix de ceux qui disent : Confessez Jéhovah, parce que bon (est) Jéhovah. » Jérémie 33:11.

Dans le Même :

« Je ferai cesser des villes de Juda et des rues de Jérusalem la voix de joie et la voix d'allégresse, la voix du fiancé et la voix de la fiancée, parce qu'en dévastation s'en ira la terre. » .

Et dans Jean :

« La lumière de la lampe ne brillera plus dans Babylone, et la voix du fiancé et de la fiancée n'y sera plus entendue. apoc. Jean 18:23. Comme sur la terre les mariages par l'amour vraiment conjugal correspondent au Mariage céleste, qui est celui du bien et du vrai, c'est pour cela que les lois portées, dans la Parole, sur les fiançailles et les mariages correspondent entièrement aux lois spirituelles du mariage céleste ; par exemple, de n'avoir qu'une seule épouse, Luc 16:18 ; car il en est ainsi dans le mariage céleste, c'est-à-dire qu'un bien ne peut être conjoint qu'à son vrai, et qu'un vrai ne peut l'être qu'à son bien ; si le bien était conjoint a un autre vrai qu'au sien, il ne subsisterait nullement, mais il serait dispersé et ainsi périrait ; dans l'Église spirituelle, l'épouse représente le bien et le mari représente le vrai, mais dans l'Église céleste le mari représente le bien et l'épouse le vrai ; et, ce qui est un arcane, non seulement ils les représentent, mais même en actualité ils y correspondent. Les lois qui ont été portées, dans l'Ancien Testament, sur les Mariages ont aussi pareillement une correspondance avec les lois du mariage céleste, par exemple, celles qu'on trouve dans l'Exode 21:7, 8, 9, 10, Deutéronome 7:3-4Nombres 22:28, 29 : et aussi les Lois sur les degrés prohibés, ; d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé ailleurs de chacune de ces lois : que les degrés et les lois des mariages tirent leur origine des lois du vrai et du bien qui appartiennent au mariage céleste, et qu'elles s'y réfèrent, c'est ce qu'on voit dans Ézéchiel :

« Les prêtres-lévites une veuve ou une répudiée ne prendront point pour épouse, mais des vierges de la semence de la maison d'Israël ; et la veuve qui sera veuve d'un prêtre ils prendront. Ézéchiel 44:22, là, il s'agit de la Cité sainte, la Jérusalem nouvelle, et de la Canaan céleste ; il est constant que c'est le Royaume du Seigneur et son Eglise, et que par conséquent les Lévites ne signifient pas des Lévites, ni la veuve et la répudiée une veuve et une répudiée, mais qu'ils signifient des choses auxquelles ils correspondent.

  
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Arcanes Célestes # 3654

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3654. Que dans le sens interne de la Parole, la Judée ne signifie pas la Judée, de même que Jérusalem ne signifie pas non plus Jérusalem, c'est ce qu'on peut voir dans la Parole par plusieurs passages.

Dans la Parole la Judée n'est pas nommée ainsi, mais il est dit la terre de Juda ; et là cette terre, de même que la terre de Canaan, signifie le Royaume du Seigneur, par conséquent aussi l'Eglise, car celle-ci est le Royaume du Seigneur sur les terres ; et cela, parce que Juda ou la Nation Juive a représenté le royaume céleste du Seigneur, et Israël ou le peuple Israélite, le Royaume spirituel du Seigneur ; et puisque telle a été leur représentation, c'est aussi pour cela que lorsqu'ils sont nommés dans la Parole, il n'est pas signifié autre chose dans le sens interne : que ce soit là leur signification, on le verra clairement par les choses qui, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, seront dites dans la suite sur Juda et sur la terre de Juda ; et, en attendant, on peut le voir par ces quelques passages dans les prophètes ; dans Ésaïe :

« Mon bien-aimé avait une vigne en la corne du fils de l'huile ; il l'enferma, et il l'épierra, et il la planta d'un ceps exquis et il bâtit une tour au milieu d'elle, et même il y creusa un pressoir ; et il s'attendait qu'elle produirait des raisins, mais elle a produit des fruits sauvages : et maintenant, habitant de Jérusalem, et homme de Juda, jugez, je vous prie, entre Moi et ma vigne. Je la mettrai en dénotation ; car la vigne de Jéhovah-Zebaoth (c'est) la maison d'Israël, et l'homme de Juda, la plante de ses délices ; et il attendait jugement, mais voici suppuration ; justice, mais voici cri. » - Ésaïe 5:1-2, 3, 6-7

Là, dans le sens de la lettre, il s'agit de l'état pervers des Israélites et des Juifs ; mais, dans le sens interne, il s'agit de l'état pervers de l'Eglise représentée par Israël et par Juda ; l'habitant de Jérusalem, c'est le bien de l'Eglise ; que l'habitant soit le bien, ou, ce qui est la même chose, ceux qui sont dans le bien, on le voit, numéros 2268, 2451, 2712, 3613, et que Jérusalem soit l'Eglise, on le voit, numéros 402, 2117 : la maison d'Israël pareillement ; que la maison soit le bien, on le voit, numéros 710, 1708, 2233, 2234, 3142, 3538, et qu'Israël soit l'Église, numéro 3305 : l'homme de Juda pareillement, car l'homme (vir) signifie le vrai, numéros 265, 749, 1007, 3134, 3310, 3459, et Juda signifie le bien, mais avec cette différence, que l'homme de Juda signifie le vrai, procédant du bien de l'amour pour le Seigneur, qu'on nomme Vrai céleste, c'est-à-dire, ceux qui sont dans un tel vrai.

Dans le Même :

« Il lèvera un étendard pour les nations, et il assemblera les expulsés d'Israël ; et les choses dispersées de Juda, il les réunira des quatre ailes de la terre : alors cessera la jalousie d'Ephraïm, et les ennemis de Juda seront retranchés : Ephraïm ne jalousera point Juda, et Juda ne resserrera point Éphraïm. Jéhovah vouera à l'exécration la langue de la mer d'Egypte, et il agitera sa main sur le fleuve avec la véhémence de son souffle ; alors ce sera un sentier pour les restes de son peuple, qui seront les résidus d'Aschur. » - Ésaïe 11:12-13, 15-16.

Là, dans le sens de la lettre, il s'agit des Israélites et des Juifs ramenés de la captivité ; mais, dans le sens interne, il s'agit de la nouvelle Eglise dans le commun, et dans le particulier chez tout homme qui est régénéré ou qui devient Église ; les expulsés d'Israël, ce sont leurs vrais ; les choses dispersées de Juda, ce sont leurs biens ; Éphraïm, c'est leur intellectuel qui n'opposera plus de résistance ; l'Egypte, ce sont les scientifiques, et Aschur, le raisonnement tiré des scientifiques, qui ont perverti : les expulsés, les choses dispersées, les restes et les résidus, ce sont les vrais et les biens qui restent : qu'Ephraïm soit l'intellectuel, on le verra ailleurs ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéros 1164, 1165, 1462, 2186, 2588, 3325 ; et Aschur, le raisonnement, numéros 119, 1186 ; et les restes les biens et les vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, numéros 468, 530, 560, 561, 660, 661, 798, 1050, 1738, 1906, 2284.

Dans le Même :

« Ecoutez ceci, maison de Jacob, ceux qui sont appelés du nom d'Israël, et sont sortis des eaux de Juda, parce que d'après la ville de sainteté ils sont appelés, et sur le Dieu d'Israël ils s'appuient. » - Ésaïe 48:1-2.

Les eaux de Juda, ce sont les vrais qui procèdent du bien de l'amour pour le Seigneur ; de là ces vrais sont les biens mêmes de la charité, qui sont appelés biens spirituels, et qui font l'Église spirituelle, savoir : l'Église Interne qui est Israël, et l'Eglise Externe qui est la maison de Jacob ; de là on voit clairement ce que signifient la maison de Jacob, ceux qui sont appelés du nom d'Israël et sont sortis des eaux de Juda.

Dans le Même :

« Je ferai sortir de Jacob une semence, et de Juda un héritier de mes montagnes, et mes élus le posséderont, et mes serviteurs y habiteront. » - Ésaïe 65:9.

L'héritier des montagnes sorti de Juda, c'est, dans le sens suprême, le Seigneur ; dans le sens représentatif, ce sont ceux qui sont dans l'amour pour Lui ; ainsi dans le bien de l'un et l'autre amour ; que les montagnes soient ces biens, cela a été montré ci-dessus numéro 3652.

Dans Moïse :

« (Tu es) un faon de lion, Juda ; d'auprès de la proie, mon fils, tu es monté ; il s'est courbé, il s'est couché comme un lion, et comme un vieux lion ; qui le réveillera ? » - Genèse 49:9.

Là, il est très-évident que par Juda est entendu dans le sens suprême le Seigneur, et que dans le sens représentatif sont entendus ceux qui sont dans le bien de l'amour pour Lui.

Dans David :

« Quand Israël sortit d'Egypte, la maison de Jacob d'avec un peuple barbare, Juda est devenu son sanctuaire, Israël ses domaines. » - Psaumes 114:1-2.

Là Juda est aussi pour le bien céleste qui appartient à l'amour pour le Seigneur, et Israël pour le vrai céleste ou bien spirituel.

Dans Jérémie :

« Voici les jours qui viennent, parole de Jéhovah, et je susciterai à David un germe juste, qui régnera (en) Roi ; et il prospérera, et il fera le jugement et la justice dans la terre ; en Ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en sécurité ; et voici son Nom, dont on L'appellera : Jéhovah notre justice. » - Jérémie 23:5-6 ; Jérémie 33:13, 16.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur ; Juda désigne ceux qui sont dans le bien de l'amour pour le Seigneur, et Israël, ceux qui sont dans le vrai de ce bien ; que par Juda, il ne soit pas entendu Juda, ni par Israël Israël, on peut le voir, puisque Juda n'a pas été sauvé, ni Israël non plus. Pareillement dans le Même :

« Je ramènerai la captivité de Juda et la captivité d'Israël, et je les bâtirai comme auparavant. » - Jérémie 33:7 :

Pareillement dans le Même :

« En ces jours-là et en ce temps-là, parole de Jéhovah, les fils d'Israël viendront, eux et les fils de Juda ensemble, en allant et en pleurant ils iront, et ils chercheront Jéhovah leur Dieu, et ils chercheront Sion par le chemin, où (seront tournées) leurs faces. » - Jérémie 50:4-5.

Dans le Même :

« En ce temps-là, on appellera Jérusalem le trône de Jéhovah ; et vers elles seront assemblées toutes les nations, au nom de Jéhovah, à Jérusalem ; et elles n'iront plus après l'obstination de leur mauvais cœur ; en ces jours-là, ils iront, la maison de Juda vers la maison d'Israël ; et ils viendront ensemble de la terre du septentrion sur la terre. » - Jérémie 3:17-18 ;

Dans le Même :

« Voici, les jours viennent, parole de Jéhovah, que j'ensemencerai la maison d'Israël et la maison de Juda de semence d'homme et de semence de bête ; et je traiterai avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle ; voici l'alliance que je traiterai avec la maison d'Israël après ces jours : Je mettrai ma loi au milieu d'eux, et sur leur cœur je l'écrirai. » - Jérémie 31:27, , 33.

Que ce ne soit pas Israël ou la maison d'Israël qui doit être entendue dans ces passages, cela est bien évident, puisqu'ils ont été dispersés parmi les nations, et que jamais ils n'ont été ramenés de leur captivité ; ainsi ce n'est pas non plus Juda ou la maison de Juda qui doit être entendue, mais par eux dans le sens interne ont été signifiés ceux qui sont du Royaume Spirituel et du Royaume Céleste du Seigneur, c'est avec ceux-ci qu'il y a une nouvelle alliance, et c'est dans leur cœur que la loi a été écrite : la nouvelle alliance, c'est la conjonction avec le Seigneur par le bien, numéros 665, 666, 1023, 1038, 1864, 1996, 2003, 2021, 2037 ; la loi écrite dans le cœur, c'est la perception du bien et du vrai qui procède de ce bien, c'est aussi la conscience.

Dans Joël :

Il arrivera en ce jour-là que les montagnes distilleront du moût, et que les collines couleront en lait, et des eaux couleront dans tous les ruisseaux de Juda et une fontaine sortira de la maison de Jéhovah, et elle arrosera le torrent de Schittim : l'Egypte sera dans la dévastation, et Edom sera en désert de dévastation, à cause de la violence envers les fils de Juda, dont ils ont répandu le sang innocent dans leur terre : et Juda sera assis pour l'éternité, et Jérusalem de génération en génération. » - , , .

D’après chacun des mots de ce passage il est encore évident que ce n'est pas Juda qui est entendu par Juda, ni Jérusalem par Jérusalem, mais que ce sont ceux qui sont dans le saint de l'amour et de la charité, car ceux-là seront assis pour l'éternité et de génération en génération.

Dans Malachie :

« Voici, j'envoie mon Ange qui préparera le chemin devant Moi, et incontinent viendra vers son temple le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez ; alors sera agréable à Jéhovah la minchah de Juda et de Jérusalem, comme aux jours d'éternité et comme aux années premières. » - Malachie 3:1, 4.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, qu'alors la minchah de Juda et de Jérusalem n'ait pas été agréable à Jéhovah, cela est évident ; il est donc évident que Juda et Jérusalem signifient des choses qui appartiennent à l'Église du Seigneur : il en est ainsi partout ailleurs où dans la Parole, Juda, Israël et Jérusalem sont nommés. Par là maintenant on peut voir ce qui est signifié dans Matthieu par la Judée, savoir, l'Église du Seigneur dans l'état de vastation.

  
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