Bible

 

Genèse 31:2

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2 Et Jacob regarda le visage de Laban, et voici, il n'était point envers lui comme auparavant.

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Arcanes Célestes # 4149

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4149. Celui avec qui tu trouves les Dieux ne vivra point devant nos frères, signifie que le vrai n'était pas à lui, et que le vrai qui était à lui ne subsisterait pas dans son bien : on le voit par la signification des Dieux, ici, les théraphim, en ce que ce sont les vrais, numéro 4111, mais des vrais appartenant non pas au bien signifié par Laban, mais à l'affection qui est représentée par Rachel ; comme les Dieux signifient ici ces vrais, c'est pour cela qu'il est rapporté que Rachel les avait dérobés, et que dans la suite il n'en est plus question ; ce fait n'aurait pas été rapporté, s'il n'eût pas enveloppé des arcanes qui ne se manifestent que dans le sens interne ; et comme ces vrais, dont il est ici question, appartenaient non pas au bien signifié par Laban, mais à l'affection du vrai, qui est représentée par Rachel, voilà pourquoi ces mots, savoir, celui avec qui tu trouves tes Dieux ne vivra point devant nos frères, signifient que le vrai n'était pas à lui, et que le vrai qui était à lui, ne subsisterait pas dans son bien. Voici ce qu'il en est de cet arcane : Tout bien spirituel a ses vrais, car où est le bien, là sont les vrais ; le bien considéré en lui-même est un, mais par les vrais il devient varié ; car les vrais peuvent être comparés aux fibres qui composent un organe quelconque du corps ; selon la forme des fibres est constitué l'organe, par conséquent l'opération de l'organe, laquelle se fait par la vie qui influe par l'âme, et la vie vient du bien qui procède du Seigneur ; c'est de là que le bien, quoique un, est néanmoins varié chez chacun, et si varié, qu'il n'est jamais en aucune manière chez l'un semblable à ce qu'il est chez l'autre ; c'est de là aussi que le vrai de l'un ne peut jamais subsister dans le bien d'un autre ; en effet, tous les vrais, chez quiconque est dans le bien, communiquent entre eux, et constituent une certaine forme, c'est pourquoi le vrai de l'un ne peut être transporté dans un autre, mais quand il est transporté, il passe dans la forme de celui qui le reçoit et revêt une autre forme ; mais cet arcane est d'une trop profonde recherche, pour qu'il puisse être exposé en peu de mots ; de là vient que le mental de l'un ne peut jamais être absolument semblable à celui d'un autre, mais qu'autant il y a d'hommes, autant ils diffèrent tous quant aux affections et aux pensées ; et que tout le ciel consiste en des formes angéliques, qui sont dans une perpétuelle variété, et qui, disposées par le Seigneur dans la forme céleste, font un ; en effet, toute unité n'est jamais composée des mêmes choses, mais de choses variées dans la forme, lesquelles font un selon la forme : d'après cela on voit maintenant ce qui est entendu par ces mots, le vrai qui était à lui ne subsisterait pas dans son bien.

  
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