Bible

 

Genèse 30:4

Studie

       

4 Elle lui donna donc Bilha sa servante pour femme, et Jacob vint vers elle.

Bible

 

Genèse 31:8

Studie

       

8 Quand il disait ainsi : Les picotées seront ton salaire, alors toutes les brebis faisaient des agneaux picotés; et quand il disait : Les marquetées seront ton salaire, alors toutes les brebis faisaient des agneaux marquetés.

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Arcanes Célestes # 3951

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3951. Car engageant je t'ai engagé pour les dudaïm de mon fils, signifie ainsi stipulé par prévision : on le voit par la signification de engageant engager en ce que c'est ce qui a été stipulé, comme cela est encore évident d'après ce qui précède ; que ce soit par prévision, c'est parce que toute conjonction du vrai avec le bien et du bien avec le vrai chez l'homme s'opère par prévision, c'est-à-dire, par la Providence du Seigneur ; en effet, il s'agit de la conjonction du bien avec le vrai et du vrai avec le bien, par conséquent du bien qui est approprié à l'homme ; car le bien n'est pas le bien chez l'homme, avant qu'il ait été conjoint avec le vrai, et comme du Seigneur vient tout bien, c'est-à-dire, toute appropriation du bien par sa conjonction avec le vrai, voilà pourquoi il est dit ici par prévision ; la Providence du Seigneur a principalement pour objet cette conjonction ; par celle-ci l'homme devient homme et est distingué des animaux brutes, et il ne devient homme qu'autant qu'il reçoit d'après elle, c'est-à-dire, qu'autant qu'il laisse le Seigneur opérer ; c'est donc là le bien chez l'homme, il n'y a pas d'autre bien qui soit spirituel et qui demeure pour l'éternité : et de même les biens de l'homme Externe, qui sont les plaisirs de la vie quand l'homme vit dans le monde, ne sont des biens qu'autant qu'ils ont de ce bien en eux ; par exemple, le bien des richesses ; les richesses ne sont des biens qu'autant qu'elles ont en elles le bien spirituel, c'est-à-dire, qu'autant qu'elles ont pour fin le bien du prochain, le bien de la patrie ouïe bien public, et le bien de l'Eglise ; mais ceux qui concluent que le bien spirituel, dont il a été parlé, ne peut se trouver dans l'opulence mondaine, et qui par cette raison se persuadent que, pour s'occuper du ciel, ils doivent renoncer aux richesses, se rompent grossièrement ; on effet, s'ils renoncent aux richesses, ou s'en privent entièrement, ils ne peuvent faire du bien à qui que ce soit, ni vivre eux-mêmes dans le monde sinon dans la misère, ainsi ils ne peuvent plus avoir pour fin le bien du prochain, le bien de la patrie, ni même le bien de l'Eglise, mais ils n'ont pour fin qu'eux-mêmes, pour être sauvés et devenir plus grands que les autres dans les cieux ; en outre encore, quand ils renoncent aux choses mondaines, ils s'exposent aussi au mépris, parce qu'ils se rendent vils aux yeux des autres, et ainsi hors d'état de servir et de remplir des fonctions ; mais quand on a ces choses pour fin, on a aussi pour fin ou pour moyen l'état, pour être dans la faculté de remplir la fin. Il en est absolument de cela comme de la nourriture de l'homme ; la nourriture a pour lin qu'il y ait un mental sain dans un corps sain ; si l'homme prive son corps de nourriture, alors il se prive aussi lui-même de l'état de la fin ; celui donc qui est homme spirituel ne méprise point la nourriture, ni les voluptés qu'elle procure, mais il ne les a pas pour fin, il les a pour moyen de servir à la fin ; de ceci comme exemple, on peut conclure pour tout le reste.

  
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