Bible

 

Genèse 24:37

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37 Et mon Seigneur m'a fait jurer, en disant : Tu ne prendras point de femme pour mon fils d'entre les filles des Cananéens au pays desquels je demeure,

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Arcanes Célestes # 3048

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3048. Le serviteur prit dix chameaux des chameaux de son Seigneur, et il s'en alla, signifie les scientifiques communs dans l'homme naturel : on le voit par la signification du serviteur ici, en ce qu'il est l'homme naturel, numéros 3019, 3020 ; par la signification de dix, en ce que ce sont les reliquiae, qui sont les biens et les vrais renfermés chez l'homme par le Seigneur, voir numéros 468, 530, 560, 561, 660, 661, 1050, 1906, 2284, et lorsque dix ou les reliquiae se disent du Seigneur, ce sont les Divins que le Seigneur s'est acquis Lui-Même, numéros 1738, 1906 ; et par la signification des Chameaux, en ce qu'ils sont les scientifiques communs, et comme ces scientifiques furent Divins ou furent acquis par le Seigneur, il est dit qu'il y en avait dix, et que c'étaient dix chameaux des chameaux de son Seigneur ; les mots il s'en alla signifient l'initiation par ces scientifiques, initiation dont il est question dans ce Chapitre : il s'agit de la progression de la conjonction du Vrai avec le Bien dans le Divin Rationnel du Seigneur, d'abord de la progression de l'initiation, numéros 3012, 3013; , [Il manque du texte ici], [Il manque du texte ici],.

Les bêtes du midi désignent ceux qui sont dans la lumière des connaissances, ou dans les connaissances, mais dans la vie du mal ; porter sur l'épaule des ânons leurs richesses, ce sont les connaissances qui appartiennent à leur rationnel, l'ânon est le vrai rationnel, Voir numéro 2781 ; sur le dos des chameaux leurs trésors, ce sont les connaissances qui appartiennent à leur naturel, le dos des chameaux est le naturel, les chameaux eux-mêmes désignent les scientifiques communs qui y sont, les trésors sont les connaissances qu'ils regardent comme précieuses ; les Égyptiens qui donneront vainement et inutilement du secours, ce sont les sciences qui ne leur seront d'aucun usage, l'Egypte est la science, Voir numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588 (fin). ; il est évident qu'ici les chameaux ne sont pas des chameaux, car il est dit que le jeune lion et le vieux lion portent sur le dos des chameaux leurs trésors ; chacun peut voir que par ces paroles il est signifié quelque arcane de l'Église.

Dans le Même :

« Prophétie du désert de la mer : Ainsi a dit le Seigneur : Va, pose la sentinelle, elle déclarera ce qu'elle verra ; et elle vit un chariot, un couple de cavaliers, un chariot à âne, un chariot à chameau, et elle écouta avec attention ; elle répondit et dit :

« Elle est tombée, elle est tombée Babel. » - Ésaïe 21:6-7, 9.

Le désert de la mer, c'est la vanité des sciences qu'on n'acquiert pas pour l'usage ; le chariot à âne, c'est l'amas des scientifiques particuliers ; le chariot à chameau, c'est l'amas des scientifiques communs qui sont dans l'homme naturel ; ce sont les vains raisonnements de ceux qui sont signifiés par Babel, ces raisonnements sont ainsi décrits.

Dans le Même :

« Ton cœur se dilatera, de ce que vers toi se tournera la multitude de la mer, les richesses des nations viendront à toi ; une foule de chameaux te couvrira, les dromadaires de Midian et de Epha, eux tous viendront de Schéba ; ils porteront l'or et l'encens, et annonceront les louanges de Jéhovah. » - Ésaïe 60:5-6.

Il s'agit du Seigneur et des Divins célestes et spirituels dans son naturel ; la multitude de la mer, c'est l'immense abondance du vrai naturel ; les richesses des nations sont l'immense abondance du bien naturel ; la foule de chameaux, c'est l'abondance des scientifiques communs ; l'or et l'encens, ce sont les biens et les vrais, qui sont les louanges de Jéhovah ; de Schéba, c'est ce qui procède des célestes de l'amour et de la foi, Voir numéros 113, 117, 1171 : quand la reine de Schéba vint vers Salomon à Jérusalem avec de très-grandes richesses, avec des Chameaux gui portaient des aromates el une très-grande quantité d'or et de pierres précieuses. » - 1 Rois 10:1-2.

Elle représentait la sagesse et l'intelligence, lesquelles s'approchèrent du Seigneur, qui ici dans le sens interne est Salomon ; les Chameaux qui portaient les aromates, l'or et les pierres précieuses, sont les choses qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence dans l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Contre l'Arabie et contre les Royaumes de Chazor qu'a frappés Nébuchadnezar roi de Babel : Levez-vous et montez vers l'Arabie, et dévastez les fils de l'Orient ; ils s'empareront de leurs tentes, de leurs rideaux et de tous leurs vases, et ils enlèveront leurs chameaux ; et leurs chameaux seront au pillage, et je les disperserai à tout vent. » - Jérémie 49:28-29, 32.

Ici l'Arabie et les royaumes de Chazor sont pris, dans le sens opposé, pour ceux qui sont dans les connaissances des célestes et des spirituels, sans avoir pour fin aucun autre usage, que de passer à leurs propres yeux et aux yeux du monde pour sages et intelligents ; les chameaux qu'on leur enlèvera, qui seront au pillage et dispersés à tout vent, sont dans le commun les scientifiques et les connaissances du bien et du vrai, qui leur sont aussi enlevés, dans la vie du corps en ce qu'ils croient les opposés, et dans l'autre vie entièrement.

Dans Zacharie :

« Ce sera ici la plaie dont Jéhovah frappera tous les peuples qui combattront contre Jérusalem : ainsi il y aura la plaie du Cheval, du Mulet, du Chameau, et de l'Ane, et de toute bête. » - Zacharie 14:12, 15.

La plaie du cheval, du mulet, du chameau, de l'âne, c'est la privation des intellectuels qui se succèdent ainsi en ordre depuis les rationnels jusqu'aux naturels ; Voir ce que c'est que le cheval, numéros 2761, 2762 ; ce que c'est que le mulet, numéro 2781 ; ce que c'est que l'âne, numéro 2781 ; les chameaux sont les scientifiques communs dans l'homme naturel. La peste en Egypte qui était sur le troupeau dans le champ, sur les Chevaux, sur les Anes, sur les Chameaux, sur le gros bétail et sur le menu bétail, » - Exode 9:2-3, - signifiait des choses semblables. D'après ce qui vient d'être dit on peut voir que les Chameaux, dans le sens interne de la Parole, signifient les Scientifiques communs qui appartiennent à l'homme naturel. Les Scientifiques communs sont ceux qui renferment en eux plusieurs scientifiques particuliers, lesquels en renferment de singuliers, et ils forment dans le commun l'homme naturel quant à sa partie intellectuelle.

  
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Arcanes Célestes # 1906

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1906. A la fin de dix années qu'Abram habitait dans la terre de Canaan, signifie les reliquiae du bien et du vrai provenant du bien que le Seigneur s'était acquises : et par lesquelles ce rationnel fut conçu : cela est constant d'après la signification de dix, en ce que ce nombre désigne les Reliquiae, voir ci-dessus, numéro 576, il a été dit et expliqué, numéros 488, 530, 560, 561, 660, 661, 798, 1050, ce que c'est que les Reliquiae, c'est-à-dire, que ce sont tous les états d'affection du bien et du vrai, dont l'homme est gratifié par le Seigneur, depuis la première enfance jusqu'à la fin de la vie ; ces états sont serrés en lui pour l'usage de sa vie après la mort ; car tous les états de sa vie reviennent successivement dans l'autre vie, et alors ces états sont tempérés par les états du bien et du vrai dont le Seigneur l'a gratifié : c'est pourquoi, plus il a, dans la vie du corps, reçu de Reliquiae, ou reçu de bien et de vrai, plus ses autres totals se présentent agréables et beaux, quand ils reviennent. Chacun, pour peu qu'il y réfléchisse, peut voir clairement que cela doit être ainsi : quand l'homme naît, il n'a de soi-même rien de ce qui appartient au bien, mais il a été tout entier souillé du mal héréditaire, néanmoins en lui influe tout bien, par exemple, en ce qu'il aime ses parents, ses nourrices, ses semblables, et cela d'après l'innocence ; ce sont là des biens qui influent du Seigneur par le Ciel de l'innocence et de la paix, c'est-à-dire, par le Ciel intime, et ainsi l'homme en est imbu, quand il est dans le premier âge de l'enfance ; plus tard, quand il grandit, le bien, l'innocence et cette paix de l'enfance, se retirent peu à peu ; et autant il est introduit dans le monde, autant il l'est dans les voluptés qui en proviennent, dans les cupidités, par conséquent dans les maux, et autant les célestes ou les biens de l'âge enfantin commencent à être séparés ; mais ils restent toujours, et par eux sont tempérés les états dont ensuite l'homme se revêt et qu'il s'acquiert ; sans eux l'homme ne peut nullement être homme ; car les états des cupidités ou du mal seraient plus atroces que ceux de tout animal, s'ils n'étaient pas tempérés par les états de l'affection du bien ; ces états du bien sont ce qu'on nomme les Reliquiae données par le Seigneur et implantées dans le caractère de l'homme, et cela quand l'homme ne le sait pas. Dans l'âge suivant, l'homme est aussi gratifié de nouvelles Reliquiae, mais ces états ne sont pas de même des états du bien, ce sont des états du vrai ; car lorsqu'il grandit il est imbu de vrais, et ces vrais sont pareillement serrés chez lui dans son homme Intérieur ; par ces Reliquiae qui appartiennent au Vrai, et qui sont nées de l'influx des spirituels procédant du Seigneur, l'homme à la faculté de penser et aussi de comprendre ce que c'est que le bien et le vrai de la vie civile et morale, et en outre de recevoir le vrai spirituel ou le vrai de la foi, mais il ne peut recevoir ce vrai que par les Reliquiae du bien dont il a été gratifié dans le premier âge de l'enfance. Qu'il y ait des Reliquiae, et qu'elles soient serrées chez l'homme dans son rationnel intérieur, c'est ce que l'homme ignore absolument, par la raison qu'il pense que rien n'influe ; mais que tout est quelque chose de naturel, né avec lui, et qu'ainsi tout est en lui quand il est enfant, tandis que la chose se passe cependant d'une manière tout-à-fait opposée. Dans la Parole, il s'agit çà et là des Reliquiae (ou restes), et par elles sont signifiés ces états par lesquels l'homme devient homme, et cela, par le Seigneur seul. Mais les Reliquiae qui étaient chez le Seigneur furent tous les états Divins qu'il s'est acquis à Lui-Même, et par lesquels il a uni l'Essence Humaine à l'Essence Divine ; elles ne peuvent pas être mises en comparaison avec les Reliquiae chez l'homme, car celles-ci sont humaines et non pas divines : ces Reliquiae du Seigneur sont ce qui est signifié par les dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan. Quand les Anges entendent la Parole, ils ne savent pas ce que c'est que Dix, mais aussitôt que ce nombre est nommé par l'homme, l'idée des Reliquiae se présente à eux ; car, dans la Parole, le nombre dix et les dîmes signifient les Reliquiae, comme on le voit d'après ce qui a été dit et exposé, numéros 576, 1738 ; et quand ils perçoivent que ce fut à la fin de dix années qu'Abram habita dans la terre de Canaan, leur idée se porte sur le Seigneur et en même temps sur les choses innombrables qui sont signifiées par les Reliquiae chez le Seigneur, lorsqu'il était dans le monde.

  
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