Bible

 

Genèse 24:16

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16 Et la jeune fille était très-belle à voir, et vierge, et nul homme ne l'avait connue. Elle descendit donc à la fontaine, et comme elle remontait après avoir rempli sa cruche,

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Arcanes Célestes # 3110

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3110. Il dit : La fille de qui es-tu ? Toi, signifie un examen ultérieur sur l'innocence : on le voit par la question : la fille de qui es-tu ? Toi, en ce que c'est un examen ; que ce soit un examen ultérieur, cela est évident d'après ce qui a été dit précédemment, numéros 3088, 3101 ; que ce soit sur l'innocence, on le voit par la signification de la jeune fille, en ce qu'elle est l'affection dans laquelle il y a l'innocence, numéro 3067 ; ici, à la vérité, il n'est pas parlé de jeune fille, mais comme ci-dessus, Vers. 14 et 16, Rébecca a été appelée jeune fille, et qu'ici c'est à elle que la question est adressée, loi ici ne signifie pas autre chose que jeune fille. Quant à ce qui concerne la chose même, savoir, que le vrai a été examiné pour connaître de quelle innocence et bientôt après de quelle charité il était, avant qu'il fut initié et conjoint au bien, il est impossible que cela ne paraisse pas surprenant à ceux qui n'ont aucune connaissance de cette chose ; mais qu'ils sachent cependant qu'au sujet de l'initiation et de la conjonction du vrai avec le bien chez chaque homme il y a un examen fait avec le plus grand soin, et tel qu'il passe toute sa croyance ; au bien effectivement bien, jamais il n'y a d'admis qu'un vrai effectivement vrai ; lorsque quelque chose qui n'est pas effectivement le vrai s'en approche, il ne se conjoint pas avec le bien même, il se conjoint avec quelque bien qui en soi n'est pas le bien, mais qui paraît comme le bien ; si le faux approche, le bien se retire en dedans, et le faux se conjoint extérieurement avec quelque mal qu'il croit un bien ; cette disposition Divine est faite par le Seigneur au moyen des esprits et des anges, et elle est très-cachée pour ce monde, mais très-connue dans l'autre ; quiconque même est doué d'une saine raison peut savoir cela, ou tout au moins le saisir ; en effet, le mal et le faux sont l'enfer et influent de l'enfer ; mais le bien et le vrai sont le ciel, et même ils influent du Seigneur par le ciel : puisqu'il en est ainsi, le mal et le vrai ne peuvent pas plus être conjoints que l'enfer et le ciel ; c'est pourquoi il y a en eux une plus exacte balance, que jamais personne ne le peut croire : c'est donc là ce qu'on entend par l'examen.

  
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