Bible

 

Genèse 23:14

Studie

       

14 Et Héphron répondit à Abraham, en disant :

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Arcanes Célestes # 2982

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2982. Dans la terre de Canaan, signifie qui est une dans le Royaume du Seigneur : on le voit par la représentation de la terre : de Canaan, en ce qu'elle est le Royaume du Seigneur, numéros 1413, 1437, 1585, 1607. Voici ce qu'il en est des Eglises du Seigneur.

Dans les temps anciens, il y eut à la fois plusieurs Eglises, et il existait entre elles, comme aujourd'hui, des différences quant aux doctrinaux, mais néanmoins elles faisaient un, en ce qu'elles reconnaissaient l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain pour le principal et pour l'essentiel même, et par conséquent les doctrinaux leur servaient non pour penser de telle manière, mais pour vivre de telle manière : et quand pour toutes tant en général qu'en particulier l'amour pour le Seigneur et la Charité envers le prochain, c'est-à-dire le bien de la vie est l'essentiel, les Eglises, en quelque nombre qu'elles soient, n'en font qu'une, et chacune alors est en même temps dans le Royaume du Seigneur : tel est aussi le ciel ; là, les sociétés sont innombrables, toutes sont distinctes, mais néanmoins elles constituent un seul ciel, parce que dans toutes il y a l'amour pour le Seigneur et la charité envers le prochain. Mais il en est tout autrement des Eglises qui disent que la foi est l'essentiel de l'Eglise, croyant que si l'on sait ce dogme et si on le pense, on est sauvé, et cela, quelle que soit la vie qu'on ait menée ; quand il en est ainsi, plusieurs Eglises n'en font pas une seule, elles ne sont pas même des Eglises ; ce qui fait l'Eglise, c'est le bien de la foi, c'est-à-dire la vie même de l'amour et de la charité selon les choses qui appartiennent à la foi ; c'est en vue de la vie qu'existent les doctrinaux, chacun peut le savoir ; que seraient les doctrinaux, s'ils n'avaient pas en vue une fin ? Et que serait la fin si elle n'était la vie, ou si la vie ne devenait pas telle que les doctrinaux enseignent qu'elle doit être ? Ils disent, il est vrai, que la foi même qui sauve est la confiance ; mais cette confiance ne peut jamais exister que dans le bien de la vie ; sans le bien de la vie, il n'y a aucune réception ; et où il n'y a aucune réception, il n'y a aucune confiance, si ce n'est parfois une apparence de confiance pendant les maladies de l'âme ou du corps, quand cessent les cupidités de l'amour de soi et du monde ; mais chez ceux qui sont dans le mal de la vie, quand cette crise est passée ou changée, cette confiance trompeuse s'évanouit entièrement ; car il y a aussi une confiance chez les méchants ; mais que celui qui veut savoir quelle confiance il a, examine attentivement chez lui les affections et les fins, ainsi que les exercices de la vie.

  
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