Bible

 

Genèse 1:19

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19 Ainsi fut le soir, ainsi fut le matin; [ce fut] le quatrième jour.

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Arcanes Célestes # 9340

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9340. Et j'établirai la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, signifie l'extension depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : on le voit par la signification d'établir la frontière d'un lieu à un autre, lorsqu'il s'agit des vrais spirituels, en ce que c'est l'extension ; par la signification de la mer de Suph, en ce que ce sont les vrais sensuels et scientifiques, qui sont les derniers chez l'homme, car la mer de Suph était la dernière frontière de la terre d'Egypte, et l'Egypte signifie le scientifique dans l'un et l'autre sens, tant le scientifique vrai que le scientifique faux, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 4749, 4964, 4966, 5700, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7779 (fin), 7926, 8146, 8148 ; ici le scientifique Vrai, parce qu'il s'agit de l'extension des spirituels qui appartiennent à la foi chez les fils d'Israël, par lesquels a été représentée l'Église spirituelle, numéros 4286, 4598, 6426, 6637, 6862, 6868, 7035, 7062, 7198, 7201, 7215, 7223, 8805 ; et par la signification de la mer des Philistins, en ce que ce sont les vrais intérieurs de la foi ; si ces vrais sont signifiés par la mer des Philistins, c'est parce que la mer, où étaient Tyr et Sidon, était la frontière de la terre de la Philistée, et que Tyr et Sidon signifient les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, et la terre de la Philistée la science des intérieurs de la foi, numéros 1197, 2504, 2726, 3463 : comme la Terre de Canaan représentait le Royaume du Seigneur, par conséquent le Ciel et l'Église, c'est pour cela que tous les lieux y signifiaient des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou au Ciel et à l'Église, choses qui sont appelées des célestes et des spirituels, et se réfèrent au bien de l'amour et au vrai de la foi envers le Seigneur ; par suite les mers et les fleuves, qui étaient des frontières, signifiaient les dernières choses de ce Royaume, par conséquent depuis une mer jusqu'à une mer, et depuis un fleuve jusqu'à un fleuve, signifiait l'extension de ces choses ; qu'il en soit ainsi, on le voit, numéros 1585, 1866, , 6516 : de là, il est évident que « la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, » signifie l'extension des spirituels, qui appartiennent au vrai, depuis les externes jusqu'aux internes, ainsi depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : quant à l'extension des célestes, qui appartiennent au bien de l'amour, elle est décrite ensuite par « depuis le désert jusqu'au fleuve. » Que les lieux de la terre de Canaan, puis les mers et les fleuves, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qui a été montré de tout côté dans les explications. Il va être dit en peu de mots ce que c'est que l'extension depuis les vrais Scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : Les Vrais, qui sont dans l'homme externe, sont appelés vrais scientifiques, et les vrais qui sont dans l'homme interne, sont appelés vrais intérieurs de la foi ; les vrais scientifiques sont dans la mémoire de l'homme et ils viennent à l'aperception quand ils en sont tirés ; les vrais intérieurs de la foi sont les vrais de la vie elle-même, inscrits dans l'homme interne, et il en est peu qui apparaissent dans la mémoire ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de ces vrais avec plus de détails ailleurs les vrais scientifiques et les vrais intérieurs de la foi ont été signifiés par

« Les eaux au-dessous de l'étendue et les eaux au-dessus de l'étendue. » - Genèse 1:6-7, numéro 24, -car dans le sens interne du Premier Chapitre de la Genèse, il s'agit de la nouvelle Création ou de la Régénération de l'homme de l'Eglise Céleste. Que la Philistée, qui était aussi un continent de la terre de Canaan jusqu'à Tyr et Sidon, ait signifié les vrais intérieurs de la foi, c'est parce que là aussi avait été l'Ancienne Église représentative, comme cela est évident par les restes du culte Divin dans cette contrée, restes dont il est parlé dans les Historiques et dans les Prophétiques de la Parole, quand il s'agit des Philistins et de la terre de la Philistée ; par exemple, à l'égard des Prophétiques, dans Jérémie 25:20, ; dans Ézéchiel 16:27, 57. Ézéchiel 25:15-16 ; Dans Amos 1:8 ; dans Zéphanie 2:5 ; dans Zacharie 9:6 ; dans David, Psaumes 56:1 Psaumes 60:10. Psaumes 83:8. Psaumes 108:10. -Il en a été des Philistins comme de toutes les nations de la terre de Canaan, en ce qu'ils ont représenté les biens et les vrais de l'Église, et aussi les maux et les faux ; car lorsqu'il y avait chez eux l'Ancienne Eglise représentative, ils représentaient les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai ; mais quand ils se détournèrent du culte réel représentatif, ils commencèrent à représenter les diaboliques qui appartiennent au mal et les infernaux qui appartiennent aux faux ; c'est de là que la Philistée, comme toutes les autres nations de la terre de Canaan, signifie dans la Parole, tant les biens et les vrais que les maux et les faux. Que les Philistins signifient les vrais intérieurs de la foi, on le voit dans David :

« Des choses glorieuses doivent être proclamées en toi, Cité de Dieu ; je ferai mention de Rahab et de Babel parmi ceux qui Me connaissent ; voici la Philistée et Tyr avec l'Éthiopie ; celui-ci est né là. » - Psaumes 87:3-4.

La cité de Dieu est la doctrine du vrai de la foi d'après la Parole, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, 5297 ; Tyr, ce sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, pareillement l'Ethiopie, numéros 116, 117 ; de là il est évident que la Philistée est la science des vrais de la foi.

Dans Amos :

« N'êtes-vous pas comme les fils des Éthiopiens, vous, pour Moi, fils d'Israël ? N'ai-je pas fait monter Israël de la terre d'Egypte, et les Philistins de Kaphtor, et les Syriens de Kir ? » - Amos 9:7.

Là, il s'agit de la perversion et de la destruction de l'Église après qu'elle eut été instaurée ; les fils des Éthiopiens sont ici ceux qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils appliquent pour confirmer les maux et les faux, numéros 1163, 1164 ; les fils d'Israël montés de la terre d'Egypte sont ceux qui ont été initiés dans les vrais et les biens spirituels par les vrais scientifiques ; que les fils d'Israël soient ceux qui sont dans les vrais et les biens spirituels, ainsi dans le sens abstrait ces vrais et ces biens, on le voit, numéros 5414, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7956, 8234 ; et que la terre d'Egypte soit le vrai scientifique, cela a été montré ci-dessus ; pareille chose est signifiée par les Philistins montés de Kaphtor, et par les Syriens montés de Kir, auxquels par conséquent ils sont assimilés ; les Philistins montés de Kaphtor sont ceux qui ont été initiés dans les vrais intérieurs par les vrais extérieurs, mais qui les ont pervertis et les ont appliqués à confirmer les faux elles maux, numéros 1197, 1198, 3412, 3413, 3762, 8093, 8096, 8099, 8313 ; et les Syriens montés de Kir sont ceux qui ont été dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils ont aussi perverties, numéros 1232, 1234, 3051, 3249, 3664, 3680, 4112.

Dans Jérémie :

« A cause du jour qui vient pour dévaster tous les Philistins, pour retrancher à Tyr et à Sidon quiconque est de reste pour secourir, car Jéhovah dévaste les Philistins, les restes de l'ile de Kaphtor. » - 40 Jérémie ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la vastation de l'Église quant aux vrais de la foi ; les vrais intérieurs de la foi sont les Philistins, et les vrais extérieurs sont les restes de l'île de Kaphtor. Dans Joël :

« Qu'avez-vous avec Moi, Tyr et Sidon, et tous les confins de la Philistée, bientôt je ramènerai votre rétribution sur votre tête, parce que mon argent et mon or vous avez pris, et mes biens désirables vous avez emporté dans vos temples. » - , .

Tous les confins de la Philistée, ce sont tous les vrais intérieurs et extérieurs de la foi ; emporter dans leurs temples l'argent et l'or et les biens désirables, c'est pervertir les vrais et les biens, et les profaner en les appliquant aux maux et aux faux ; que l'argent et l'or soient les vrais et les biens, on le voit, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 8932.

Dans Obadie :

« Alors héritiers seront les méridionaux de la montagne d'Ésaü et de la plaine des Philistins, et héritiers ils deviendront du champ d'Éphraïm, mais Benjamin (le sera) de Giléad. » - , [Il manque du texte ici], 1458, 3195, 3708, 5672, 5962 ; la montagne d'Ésaü est le bien de l'amour, numéros 3300, 3322, 3494, 3504, 3576 ; la plaine des Philistins est le vrai de la foi, la plaine est aussi le doctrinal de la foi, numéro 2418 ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; Benjamin est le Vrai spirituel-céleste de l'Église, numéros 3969, 4592, 5686, 5689, 6440 ; et Giléad est le bien correspondant extérieur, numéros 4117, 4124, 4747. Dans Ésaïe :

« Il assemblera les expulsés d'Israël, et les dispersés de Jehudah il réunira des quatre ailes de la terre ; ils voleront sur l'épaule des Philistins vers la mer, ensemble ils pilleront le fils de l'orient. » - Ésaïe 11:12, 14.

Ici, par Israël et par Jehudah ne sont entend us ni Israël ni Jehudah, mais par Israël sont entendus ceux qui sont dans le bien de la foi, et par Jehudah ceux qui sont dans le bien de l'amour ; voler sur l'épaule des Philistins, c'est recevoir et prendre en possession les vrais intérieurs de la foi ; piller les fils de l'orient, c'est recevoir et prendre en possession les biens intérieurs de la foi ; car les fils de l'orient sont ceux qui sont dans les biens de la foi, et dans les connaissances du bien, numéros 3249, 3762 ; que piller ce soit recevoir et prendre en possession, on le voit d'après ce qui a été montré, numéros 6914, 6917, sur le dépouillement des Égyptiens par les fils d'Israël. Comme la terre de la Philistée signifiait la science des vrais intérieurs de la foi, et qu'Abraham et Isaac représentaient le Seigneur, et leur voyage l'instruction du Seigneur dans les vrais et les biens de la foi et de l'amour, qui appartiennent à la sagesse Divine, c'est pour cela qu'Abraham reçut ordre de voyager dans la Philistée, - Genèse 20 ; -et Isaac aussi, - ;

Et qu'Abimélech roi des Philistins traita alliance avec Abraham, - .

Et aussi avec Isaac, - ;

-voir sur ce sujet les Explications dans ces Chapitres.

  
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Arcanes Célestes # 5354

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5354. Et le nom du second il appela Ephraïm, signifie le nouvel, intellectuel dans le naturel, et sa qualité : on le voit par la signification du Nom et d'appeler le nom, en ce que c'est la qualité, numéro 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006, 3421 ; et par la représentation d'Ephraïm, en ce qu'il est l'intellectuel dans le naturel, ainsi qu'il va être montré : il faut dire d'abord ce que c'est que le nouvel Intellectuel et ce que c'est que le nouveau Volontaire, qui sont signifiés par Éphraïm et par Ménascheh.

Dans l'Église, il est vrai, l'on sait que l'homme doit être engendré de nouveau, c'est-à-dire, être régénéré, pour qu'il puisse entrer dans le Royaume de Dieu ; on le sait, parce que le Seigneur l'a dit en termes très-clairs dans Jean 3:3, 5 ; mais toujours est-il qu'il en est peu qui sachent ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et cela, parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que le bien et le mal ; si l'on ne sait pas ce que c'est que le bien et le mal, c'est parce qu'on ne sait pas ce que c'est que la charité à l'égard du prochain ; si on le savait, on saurait aussi ce que c'est que le bien, et d'après le bien ce que c'est que le mal, car tout ce qui vient de la charité réelle à l'égard du prochain est le bien : mais dans ce bien, personne n'y peut être par soi-même, car c'est le céleste même qui influe du Seigneur ; ce céleste influe continuellement, mais les maux et les faux s'opposent à ce qu'il puisse être reçu ; afin donc qu'il soit reçu, il est nécessaire que l'homme éloigne les maux, et autant que possible aussi les faux, et qu'il se dispose ainsi à recevoir l'influx ; quand, après l'éloignement des maux, l'homme reçoit l'influx, il reçoit la nouvelle volonté et le nouvel intellectuel ; d'après la nouvelle volonté il sent du plaisir en faisant du bien au prochain sans aucune fin pour lui-même, et d'après le nouvel intellectuel il éprouve du plaisir en apprenant ce que c'est que le bien et le vrai à cause du bien et du vrai et à cause de la vie ; comme ce nouvel intellectuel et ce nouveau volontaire existent par l'influx procédant du Seigneur, c'est pour cela que celui qui a été régénéré reconnaît et croît que le bien et le vrai, dont il est affecté, viennent non pas de lui mais du Seigneur, et que tout ce qui vient de l'homme ou du propre n'est que mal ; d'après ces explications, on voit ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et ce que c'est que le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel ; mais la régénération, par laquelle il y a un nouvel intellectuel et un nouveau volontaire, ne s'opère pas en un moment, elle s'opère depuis la première enfance jusqu'au dernier instant de la vie, et ensuite dans l'autre vie éternellement, et cela par des Moyens Divins, innombrables et ineffables ; car l'homme par lui-même n'est que mal, ce mal s'exhale continuellement comme d'une fournaise, et s'efforce continuellement d'étouffer le bien naissant ; pour éloigner un tel mal et enraciner le bien en sa place, il ne faut rien moins que tout le cours de la vie, et des Divins Moyens qui sont innombrables et ineffables ; à peine connaît-on aujourd'hui quelques-uns de ces moyens, et cela parce que l'homme ne se laisse pas régénérer, et ne croit pas que la régénération soit quelque chose, parce qu'il ne croit pas à la vie après la mort ; la progression de la régénération, qui contient des choses ineffables, fait quant à la plus grande partie la sagesse Angélique, et est telle, qu'elle ne peut être pleinement épuisée par aucun Ange dans toute l'éternité ; de là vient que, dans le sens interne de la Parole, il en est principalement question. Qu'Éphraïm soit le nouvel Intellectuel dans le naturel, on le voit clairement par un grand nombre de passages de la Parole, surtout dans le Prophète Osée, qui parle beaucoup d'Éphraïm, on y lit :

« Moi, je connais Éphraïm, et Israël ne M'est point caché ; que tu as entièrement commis scortation, Éphraïm, et qu'Israël s'est souillé. Israël et Ephraïm tomberont par leur iniquité, Jehudah aussi tombera avec eux. Ephraïm sera réduit en solitude au jour de la correction. Et Moi, (je serai) comme la teigne à Ephraïm, et comme la vermoulure à la maison de Jehudah. Et Ephraïm a vu sa maladie, et Jehudah sa blessure, et Ephraïm s'en est allé vers l'Assyrien, et il a envoyé vers le roi Jareb, et celui-ci n'a pas pu vous guérir. » Jean 5:3, 5, 9, 12, 13 : encore dans le Même :

« Quand j'ai guéri Israël, alors a été dévoilée l'iniquité d'Ephraïm, et les maux de Samarie, parce qu'ils ont fait le mensonge ; et le voleur vient, la troupe se répand au dehors. Et Éphraïm a été comme une Colombe stupide, sans cœur ; l'Egypte ils ont appelé, en Assyrie ils sont allés ; quand ils iront, j'étendrai sur eux mon filet, » Jean 7:1, 11, 12, , [Il manque du texte ici], Jean 8:8, 9.

« Israël, ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah, et Ephraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront. » Jean 9:3.

« Ils m'ont environné de mensonge, (ceux d') Ephraïm, et de fraude, (ceux de) la maison d'Israël ; et Jehudah encore domine avec Dieu et avec les saints (il est) fidèle : Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit le vent d'Orient, chaque jour le mensonge et la vastation il multiplie, et alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. » Jean 12:1, 2 ; il est en outre parlé d'Éphraïm plusieurs fois ailleurs dans le Même ; comme Chapitre Jean 4:16, 17, Jean 5:3, 5, 9, 11, 12, Jean 7:8, Jean 9:8, 11, 15, Jean 10:6, , Jean 12:9, Jean 13:1, Jean 14:9.

Dans tous ces passages par Éphraïm il est entendu l'intellectuel de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Jehudah le céleste de l'Eglise ; et comme l'intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm, c'est pour cela qu'il est souvent dit d'Ephraïm qu'il s'en va en Egypte et en Assyrie, car l'Egypte signifie les scientifiques, et l'Assyrie les rationnels qui proviennent des scientifiques ; les uns et les autres se disent de l'intellectuel ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 3325, 4749, 4964, 4966, et qu'Aschur ou l'Assyrie soit la raison et le raisonnement, on le voit, numéro 119, 1186. Pareillement, dans les passages qui suivent, l'Intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm ; dans Zacharie :

« Réjouis-toi avec transport, fille de Sion ! éclate en cris d'allégresse, fille de Jérusalem ; voici, ton roi vient à toi : je retrancherai le char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem : et je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations : et sa domination sera depuis la mer jusqu'à la mer, et depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. Je tendrai pour moi Jehudah, d'arcs je remplirai Ephraïm, et j'exciterai tes fils, Sion, contre tes fils, Javan. » Zacharie 9:9-10, 13.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, et de l'Eglise des nations ; retrancher le char d'Ephraïm et le cheval de Jérusalem, c'est tout intellectuel de l'Église ; remplir d'arcs Ephraïm, c'est donner un nouvel intellectuel ; que le char soit le doctrinal, on le voit, numéro 5321 ; le cheval l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; et l'arc aussi le doctrinal, numéro 2685, 2686, 2709 ; en effet, le doctrinal dépend de l'intellectuel, car de même que l'on comprend, de même l'on croit ; l'entendement du doctrinal fait la qualité de la foi : de là encore les fils d'Éphraïm sont nommés tireurs d'arc dans David :

« Les fils d'Ephraïm armés, tireurs d'arc, se sont détournés au jour du combat. » Psaumes 78:9.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi un bois, et écris dessus : A Jehudah et aux fils d'Israël ses compagnons ; ensuite prends un (autre) bois, et écris dessus : A Joseph, bois d'Éphraïm et de toute la maison d'Israël ses compagnons ; puis joins-les l'un avec l'autre pour toi en un seul bois, en sorte que soient un les deux dans ma main ; voici, je vais prendre le bois de Joseph, qui (est) dans les mains d'Ephraïm et des tribus d'Israël ses compagnons, et j'ajouterai ceux qui (sont) sur lui avec le bois de Jehudah, et j'en ferai un seul bois, afin qu'ils soient un dans ma main. » Ézéchiel 37:16-17, 19.

Là aussi par Jehudah est entendu le céleste de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Éphraïm l'intellectuel de cette même Église ; qu'ils doivent faire un par le bien de la charité, cela est signifié en ce que des deux il sera fait un seul bois ; que le bois soit le bien qui appartient à la charité et par suite aux œuvres, on le voit, numéro 1110, 2784, 2812, 3720, 4943.

Dans Jérémie :

« Il est un jour, où les gardes crieront de la montagne d'Éphraïm : Levez-vous, montons à Sion vers Jéhovah notre Dieu ; je serai à Israël pour père, et Ephraïm (sera) mon premier-né, lui. » Jérémie 31:6, 9.

Dans le Même :

« Entendant j'ai entendu Ephraïm qui se plaignait : Tu m'as châtié, et j'ai été châtié, comme un veau non accoutumé : convertis-moi afin que je sois converti ; n'est-il pas un fils précieux pour Moi, Éphraïm ? n'est-il pas un enfant de délices ? car après que j'aurai parlé contre lui, me souvenant je me souviendrai de lui de nouveau. » Jérémie 31:18, 20.

Dans le Même :

« Je l'amènerai Israël vers sa demeure, pour qu'il paisse en Carmel et en Baschan, et qu'en la montagne d'Éphraïm et en Giléad soit rassasiée son âme. » Jérémie 50:19.

Dans Ésaïe :

« Malheur à la couronne d'orgueil, aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur qui tombe, et à la gloire de son ornement, qui (est) sur la tête de la vallée des engraissés, troublés par le vin ! » Ésaïe 28:1 ; dans ces passages aussi Éphraïm signifie l'intellectuel de l'Église ; l'intellectuel de l'Église est l'entendement chez les hommes de l'Église au sujet des vrais et des biens, c'est-à-dire, au sujet des doctrinaux de la foi et de la charité, par conséquent la notion, la conception ou l'idée qu'ils en ont ; le vrai lui-même est le spirituel de l'Église, et le bien en est le céleste, mais le vrai et le bien sont entendus chez l'un autrement que chez l'autre ; tel est donc l'entendement du vrai, tel est le vrai chez chacun ; il en est de même de l'entendement du bien. Par l'intellectuel, qui est Ephraïm, on peut savoir ce que c'est que le volontaire de l'Église, qui est signifié par Ménascheh ; il en est du volontaire de l'Église comme de son intellectuel, à savoir, qu'il varie chez chacun : Ménascheh signifie ce volontaire dans Ésaïe :

« Dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth a été obscurcie la terre, et est devenu le peuple comme un aliment du feu, l'homme son frère n'épargnera point ; l'homme la chair de son bras mangera, Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh, eux ensemble contre Jehudah. » Ésaïe 9:18-19, 20 ; l'homme mangera la chair de son bras, Ménascheh Ephraïm, et Ephraïm Ménascheh, c'est-à-dire que le vouloir de l'homme de l'Église sera contre son comprendre, et son comprendre contre son vouloir.

Dans David :

« Dieu a parlé par sa sainteté, je me réjouirai, je partagerai Schéchem, et la vallée de Succoth je mesurerai ; à Moi Giléad, et à Moi Ménascheh, et Éphraïm la force de ma tête. » Psaumes 60:8, 9.

Dans le Même :

« Pasteur d'Israël, prête l'oreille, (toi) qui conduis comme un troupeau Joseph, (toi) qui es assis sur les Chérubins, resplendis avec éclat ! devant Éphraïm, et Benjamin, et Ménascheh, suscite ta puissance. » Psaumes 80:2, 3.

Là aussi Ephraïm est pour l'Intellectuel de l'Église, et Ménascheh pour le Volontaire de l'Église : la même chose est encore évidente d'après la bénédiction donnée à Éphraïm et à Ménascheh par Jacob avant sa mort, Genèse 48 ; et aussi en ce que Jacob a reçu Éphraïm à la place de Ruben, et Ménascheh à la place de Schiméon, ibid. Vers. 3, 5 ; car Ruben a représenté l'intellectuel de l'Église, ou la foi par l'entendement et par la doctrine, numéro 3861, 3866, et Schiméon la foi par l'acte, ou l'obéissance et la volonté de faire le vrai, volonté d'après laquelle et par laquelle existe la charité, par conséquent le vrai en acte qui est le bien du nouveau volontaire, numéro 3869, 3870, 3871, 3872. Si Jacob, alors Israël, a béni Éphraïm de préférence à Ménascheh, en posant sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Ménascheh, ibid. Vers. 13 à 20, la cause a été la même que lorsque Jacob attira à lui le droit d'aînesse d'Esaü ; et la même que, lorsque des deux fils, Pérès et Zérach, que Jehudah eut de Thamar, le premier-né qui était Zérach sortit néanmoins après Pérès, Genèse 38:28-29, 30 ; cette cause, c'était que le vrai de la foi, qui appartient à l'intellectuel, est en apparence au premier rang quand l'homme est régénéré, et que le bien de la charité, qui appartient au volontaire, est en apparence au second rang, lorsque cependant le bien est en actualité au premier rang, et d'une manière manifeste quand l'homme a été régénéré ; voir sur ce sujet, numéro 3324, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977.

  
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