Bible

 

Genèse 1:17

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17 Et Dieu les mit dans l'étendue des cieux pour éclairer la terre,

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Arcanes Célestes # 9340

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9340. Et j'établirai la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, signifie l'extension depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : on le voit par la signification d'établir la frontière d'un lieu à un autre, lorsqu'il s'agit des vrais spirituels, en ce que c'est l'extension ; par la signification de la mer de Suph, en ce que ce sont les vrais sensuels et scientifiques, qui sont les derniers chez l'homme, car la mer de Suph était la dernière frontière de la terre d'Egypte, et l'Egypte signifie le scientifique dans l'un et l'autre sens, tant le scientifique vrai que le scientifique faux, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 4749, 4964, 4966, 5700, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7779 (fin), 7926, 8146, 8148 ; ici le scientifique Vrai, parce qu'il s'agit de l'extension des spirituels qui appartiennent à la foi chez les fils d'Israël, par lesquels a été représentée l'Église spirituelle, numéros 4286, 4598, 6426, 6637, 6862, 6868, 7035, 7062, 7198, 7201, 7215, 7223, 8805 ; et par la signification de la mer des Philistins, en ce que ce sont les vrais intérieurs de la foi ; si ces vrais sont signifiés par la mer des Philistins, c'est parce que la mer, où étaient Tyr et Sidon, était la frontière de la terre de la Philistée, et que Tyr et Sidon signifient les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, et la terre de la Philistée la science des intérieurs de la foi, numéros 1197, 2504, 2726, 3463 : comme la Terre de Canaan représentait le Royaume du Seigneur, par conséquent le Ciel et l'Église, c'est pour cela que tous les lieux y signifiaient des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou au Ciel et à l'Église, choses qui sont appelées des célestes et des spirituels, et se réfèrent au bien de l'amour et au vrai de la foi envers le Seigneur ; par suite les mers et les fleuves, qui étaient des frontières, signifiaient les dernières choses de ce Royaume, par conséquent depuis une mer jusqu'à une mer, et depuis un fleuve jusqu'à un fleuve, signifiait l'extension de ces choses ; qu'il en soit ainsi, on le voit, numéros 1585, 1866, , 6516 : de là, il est évident que « la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, » signifie l'extension des spirituels, qui appartiennent au vrai, depuis les externes jusqu'aux internes, ainsi depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : quant à l'extension des célestes, qui appartiennent au bien de l'amour, elle est décrite ensuite par « depuis le désert jusqu'au fleuve. » Que les lieux de la terre de Canaan, puis les mers et les fleuves, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qui a été montré de tout côté dans les explications. Il va être dit en peu de mots ce que c'est que l'extension depuis les vrais Scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : Les Vrais, qui sont dans l'homme externe, sont appelés vrais scientifiques, et les vrais qui sont dans l'homme interne, sont appelés vrais intérieurs de la foi ; les vrais scientifiques sont dans la mémoire de l'homme et ils viennent à l'aperception quand ils en sont tirés ; les vrais intérieurs de la foi sont les vrais de la vie elle-même, inscrits dans l'homme interne, et il en est peu qui apparaissent dans la mémoire ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de ces vrais avec plus de détails ailleurs les vrais scientifiques et les vrais intérieurs de la foi ont été signifiés par

« Les eaux au-dessous de l'étendue et les eaux au-dessus de l'étendue. » - Genèse 1:6-7, numéro 24, -car dans le sens interne du Premier Chapitre de la Genèse, il s'agit de la nouvelle Création ou de la Régénération de l'homme de l'Eglise Céleste. Que la Philistée, qui était aussi un continent de la terre de Canaan jusqu'à Tyr et Sidon, ait signifié les vrais intérieurs de la foi, c'est parce que là aussi avait été l'Ancienne Église représentative, comme cela est évident par les restes du culte Divin dans cette contrée, restes dont il est parlé dans les Historiques et dans les Prophétiques de la Parole, quand il s'agit des Philistins et de la terre de la Philistée ; par exemple, à l'égard des Prophétiques, dans Jérémie 25:20, ; dans Ézéchiel 16:27, 57. Ézéchiel 25:15-16 ; Dans Amos 1:8 ; dans Zéphanie 2:5 ; dans Zacharie 9:6 ; dans David, Psaumes 56:1 Psaumes 60:10. Psaumes 83:8. Psaumes 108:10. -Il en a été des Philistins comme de toutes les nations de la terre de Canaan, en ce qu'ils ont représenté les biens et les vrais de l'Église, et aussi les maux et les faux ; car lorsqu'il y avait chez eux l'Ancienne Eglise représentative, ils représentaient les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai ; mais quand ils se détournèrent du culte réel représentatif, ils commencèrent à représenter les diaboliques qui appartiennent au mal et les infernaux qui appartiennent aux faux ; c'est de là que la Philistée, comme toutes les autres nations de la terre de Canaan, signifie dans la Parole, tant les biens et les vrais que les maux et les faux. Que les Philistins signifient les vrais intérieurs de la foi, on le voit dans David :

« Des choses glorieuses doivent être proclamées en toi, Cité de Dieu ; je ferai mention de Rahab et de Babel parmi ceux qui Me connaissent ; voici la Philistée et Tyr avec l'Éthiopie ; celui-ci est né là. » - Psaumes 87:3-4.

La cité de Dieu est la doctrine du vrai de la foi d'après la Parole, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, 5297 ; Tyr, ce sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, pareillement l'Ethiopie, numéros 116, 117 ; de là il est évident que la Philistée est la science des vrais de la foi.

Dans Amos :

« N'êtes-vous pas comme les fils des Éthiopiens, vous, pour Moi, fils d'Israël ? N'ai-je pas fait monter Israël de la terre d'Egypte, et les Philistins de Kaphtor, et les Syriens de Kir ? » - Amos 9:7.

Là, il s'agit de la perversion et de la destruction de l'Église après qu'elle eut été instaurée ; les fils des Éthiopiens sont ici ceux qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils appliquent pour confirmer les maux et les faux, numéros 1163, 1164 ; les fils d'Israël montés de la terre d'Egypte sont ceux qui ont été initiés dans les vrais et les biens spirituels par les vrais scientifiques ; que les fils d'Israël soient ceux qui sont dans les vrais et les biens spirituels, ainsi dans le sens abstrait ces vrais et ces biens, on le voit, numéros 5414, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7956, 8234 ; et que la terre d'Egypte soit le vrai scientifique, cela a été montré ci-dessus ; pareille chose est signifiée par les Philistins montés de Kaphtor, et par les Syriens montés de Kir, auxquels par conséquent ils sont assimilés ; les Philistins montés de Kaphtor sont ceux qui ont été initiés dans les vrais intérieurs par les vrais extérieurs, mais qui les ont pervertis et les ont appliqués à confirmer les faux elles maux, numéros 1197, 1198, 3412, 3413, 3762, 8093, 8096, 8099, 8313 ; et les Syriens montés de Kir sont ceux qui ont été dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils ont aussi perverties, numéros 1232, 1234, 3051, 3249, 3664, 3680, 4112.

Dans Jérémie :

« A cause du jour qui vient pour dévaster tous les Philistins, pour retrancher à Tyr et à Sidon quiconque est de reste pour secourir, car Jéhovah dévaste les Philistins, les restes de l'ile de Kaphtor. » - 40 Jérémie ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la vastation de l'Église quant aux vrais de la foi ; les vrais intérieurs de la foi sont les Philistins, et les vrais extérieurs sont les restes de l'île de Kaphtor. Dans Joël :

« Qu'avez-vous avec Moi, Tyr et Sidon, et tous les confins de la Philistée, bientôt je ramènerai votre rétribution sur votre tête, parce que mon argent et mon or vous avez pris, et mes biens désirables vous avez emporté dans vos temples. » - , .

Tous les confins de la Philistée, ce sont tous les vrais intérieurs et extérieurs de la foi ; emporter dans leurs temples l'argent et l'or et les biens désirables, c'est pervertir les vrais et les biens, et les profaner en les appliquant aux maux et aux faux ; que l'argent et l'or soient les vrais et les biens, on le voit, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 8932.

Dans Obadie :

« Alors héritiers seront les méridionaux de la montagne d'Ésaü et de la plaine des Philistins, et héritiers ils deviendront du champ d'Éphraïm, mais Benjamin (le sera) de Giléad. » - , [Il manque du texte ici], 1458, 3195, 3708, 5672, 5962 ; la montagne d'Ésaü est le bien de l'amour, numéros 3300, 3322, 3494, 3504, 3576 ; la plaine des Philistins est le vrai de la foi, la plaine est aussi le doctrinal de la foi, numéro 2418 ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; Benjamin est le Vrai spirituel-céleste de l'Église, numéros 3969, 4592, 5686, 5689, 6440 ; et Giléad est le bien correspondant extérieur, numéros 4117, 4124, 4747. Dans Ésaïe :

« Il assemblera les expulsés d'Israël, et les dispersés de Jehudah il réunira des quatre ailes de la terre ; ils voleront sur l'épaule des Philistins vers la mer, ensemble ils pilleront le fils de l'orient. » - Ésaïe 11:12, 14.

Ici, par Israël et par Jehudah ne sont entend us ni Israël ni Jehudah, mais par Israël sont entendus ceux qui sont dans le bien de la foi, et par Jehudah ceux qui sont dans le bien de l'amour ; voler sur l'épaule des Philistins, c'est recevoir et prendre en possession les vrais intérieurs de la foi ; piller les fils de l'orient, c'est recevoir et prendre en possession les biens intérieurs de la foi ; car les fils de l'orient sont ceux qui sont dans les biens de la foi, et dans les connaissances du bien, numéros 3249, 3762 ; que piller ce soit recevoir et prendre en possession, on le voit d'après ce qui a été montré, numéros 6914, 6917, sur le dépouillement des Égyptiens par les fils d'Israël. Comme la terre de la Philistée signifiait la science des vrais intérieurs de la foi, et qu'Abraham et Isaac représentaient le Seigneur, et leur voyage l'instruction du Seigneur dans les vrais et les biens de la foi et de l'amour, qui appartiennent à la sagesse Divine, c'est pour cela qu'Abraham reçut ordre de voyager dans la Philistée, - Genèse 20 ; -et Isaac aussi, - ;

Et qu'Abimélech roi des Philistins traita alliance avec Abraham, - .

Et aussi avec Isaac, - ;

-voir sur ce sujet les Explications dans ces Chapitres.

  
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Arcanes Célestes # 6222

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6222. Et il prit ses deux fils avec lui, Ménascheh et Éphraïm, signifie le Volontaire de l'Église et l'Intellectuel de l'Église, nés de l'Interne : on le voit par la représentation de Ménascheh, en ce qu'il est le nouveau Volontaire dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 (fin).; et par la représentation d'Éphraïm, en ce qu'il est le nouvel Intellectuel dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 ;

« nés de l'Interne est signifié par cela qu'ils étaient fils de Joseph par qui le Céleste Interne est représenté, numéros 5869, 5877. Il faut dire ce que c'est que l'Intellectuel de l'Église, et ce que c'est que le Volontaire de l'Église : L'Intellectuel de l'Église consiste à percevoir d'après la Parole ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la charité ; on sait que le sens littéral de la Parole est tel, que, quelque soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens ; et cela, parce que les choses, qui appartiennent au sens littéral de la Parole, sont des vases communs qui reçoivent les vrais, et que ces vases n'apparaissent, comme par transparence, tels qu'ils sont, que quand ils ont reçu les vrais ; qu'ainsi ce sont seulement des communs, qui doivent d'abord être puisés par l'homme, afin qu'il puisse recevoir convenablement les particuliers et les singuliers : que le sens littéral de la Parole soit tel, que, quel que soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens, c'est ce qu'on voit manifestement par tant d'hérésies, qui ont été dans l'Église, et qui y sont encore, dont chacune est confirmée par ses Sectaires d'après le sens littéral de la Parole, et tellement confirmée par eux qu'ils la croient absolument une vérité ; et alors s'ils entendaient du Ciel le vrai lui-même, ils ne le recevraient nullement, et cela, parce qu'en eux il n'y a pas l'Intellec-tuel.de l'Église : en effet, l'Intellectuel de l'Église consiste, quand l'homme lit la Parole, et confère soigneusement un passage avec un autre, à percevoir par là ce qu'il faut croire et ce qu'il faut faire ; cela ne tombe que dans ceux qui sont illustrés par le Seigneur, et qui dans le Monde Chrétien sont appelés hommes éclairés ; et cette illustration ne tombe pas dans d'autres que ceux qui désirent savoir les vrais, non pour la réputation et la gloire, mais pour la vie et l'usage ; cette illustration elle-même est reçue par l'Intellectuel chez l'homme, car c'est l'Intellectuel qui est illustré ; cela est bien évident en ce que ceux qui ont peu d'intellectuel ne peuvent nullement voir de telles choses d'après la Parole, mais ont foi en ceux qu'ils croient avoir été illustrés. En outre, il faut qu'on sache que ceux qui ont été régénérés reçoivent du Seigneur un Intellectuel qui peut être illustré ; c'est la lumière du ciel procédant du Seigneur, qui influe dans l'Intellectuel et l'illustre ; car l'Intellectuel n'a pas d'autre part sa lumière, sa vue, par conséquent sa perception. Toutefois cet Intellectuel, qui est appelé l'intellectuel de l'Église, est plus intérieur que l'Intellectuel qui provient seulement des scientifiques ; car c'est une perception que telle chose est, non pas que les scientifiques et les philosophiques le dictent, mais parce que la Parole le dicte dans son sens spirituel ; par exemple, ceux qui sont dans l'Intellectuel de l'Église peuvent clairement percevoir que la Parole, dans toutes et dans chacune des choses, enseigne que l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain sont les essentiels de l'Église ; que la vie de l'homme reste après la mort, et que sa vie provient de ses amours ; que la foi séparée d'avec la charité n'est point la foi, et que la foi ne fait rien pour la vie éternelle, si ce n'est qu'autant qu'elle est adjointe au bien de l'amour envers le Seigneur, et au bien de la charité a l'égard du prochain ; que par conséquent la foi et ces biens doivent être conjoints pour qu'il y ait vie spirituelle : que ce soient là des vrais, ceux qui ont l'Intellectuel illustré peuvent le percevoir clairement, mais ceux qui ne l'ont pas ne peuvent nullement le voir. On croit que ceux qui ont l'Intellectuel dans les choses de l'Église sont Ceux qui savent, par beaucoup de moyens, confirmer les dogmes ou les doctrinaux de leur Église, et cela jusqu'à la persuasion que ce sont des vrais, et aussi ceux qui savent réfuter adroitement plusieurs hérésies ; mais ce n'est point là l'Intellectuel de l'Église, car confirmer un dogme ce n'est pas de l'Intellectuel, mais c'est du génie dans le sensuel ; et parfois cela échoit aux plus méchants, et c'est ce que peuvent faire ceux qui ne croient absolument rien, et aussi ceux qui sont dans les faux mêmes ; rien n'est plus facile aux uns et aux autres que de confirmer ce qui leur plaît, jusqu'au point de persuader les simples : mais l'Intellectuel de l'Église, c'est percevoir et voir, avant qu'un dogme soit confirmé, s'il est vrai ou non, et ensuite confirmer : c'est là l'Intellectuel qui est représenté par Éphraïm ; et le bien de l'Église, qui est représenté par Ménascheh, est le bien de la charité, qui est insinué par le Seigneur dans l'homme de l'Église au moyen des vrais de la foi ; car ce sont ces vrais qui influent, en même temps que le bien de la charité, dans l'Intellectuel et l'illustrent, et qui font aussi que l'Intellectuel et le Volontaire constituent un seul mental. Que l'un et l'autre, à savoir, l'Intellectuel et le Volontaire, soient nés de l'Interne, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et montré très souvent ; car toute affection du bien et du vrai, par laquelle il y a illustration, n'influe pas d'autre part, par conséquent ne naît que de l'Interne, c'est-à-dire, du Seigneur par l'Interne.

  
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