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Genèse 1:1

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Arcanes Célestes # 9340

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9340. Et j'établirai la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, signifie l'extension depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : on le voit par la signification d'établir la frontière d'un lieu à un autre, lorsqu'il s'agit des vrais spirituels, en ce que c'est l'extension ; par la signification de la mer de Suph, en ce que ce sont les vrais sensuels et scientifiques, qui sont les derniers chez l'homme, car la mer de Suph était la dernière frontière de la terre d'Egypte, et l'Egypte signifie le scientifique dans l'un et l'autre sens, tant le scientifique vrai que le scientifique faux, numéros 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 4749, 4964, 4966, 5700, 6004, 6015, 6125, 6651, 6679, 6683, 6692, 6750, 7779 (fin), 7926, 8146, 8148 ; ici le scientifique Vrai, parce qu'il s'agit de l'extension des spirituels qui appartiennent à la foi chez les fils d'Israël, par lesquels a été représentée l'Église spirituelle, numéros 4286, 4598, 6426, 6637, 6862, 6868, 7035, 7062, 7198, 7201, 7215, 7223, 8805 ; et par la signification de la mer des Philistins, en ce que ce sont les vrais intérieurs de la foi ; si ces vrais sont signifiés par la mer des Philistins, c'est parce que la mer, où étaient Tyr et Sidon, était la frontière de la terre de la Philistée, et que Tyr et Sidon signifient les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, et la terre de la Philistée la science des intérieurs de la foi, numéros 1197, 2504, 2726, 3463 : comme la Terre de Canaan représentait le Royaume du Seigneur, par conséquent le Ciel et l'Église, c'est pour cela que tous les lieux y signifiaient des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur ou au Ciel et à l'Église, choses qui sont appelées des célestes et des spirituels, et se réfèrent au bien de l'amour et au vrai de la foi envers le Seigneur ; par suite les mers et les fleuves, qui étaient des frontières, signifiaient les dernières choses de ce Royaume, par conséquent depuis une mer jusqu'à une mer, et depuis un fleuve jusqu'à un fleuve, signifiait l'extension de ces choses ; qu'il en soit ainsi, on le voit, numéros 1585, 1866, , 6516 : de là, il est évident que « la frontière depuis la mer de Suph, et jusqu'à la mer des Philistins, » signifie l'extension des spirituels, qui appartiennent au vrai, depuis les externes jusqu'aux internes, ainsi depuis les vrais scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : quant à l'extension des célestes, qui appartiennent au bien de l'amour, elle est décrite ensuite par « depuis le désert jusqu'au fleuve. » Que les lieux de la terre de Canaan, puis les mers et les fleuves, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qui a été montré de tout côté dans les explications. Il va être dit en peu de mots ce que c'est que l'extension depuis les vrais Scientifiques jusqu'aux vrais intérieurs de la foi : Les Vrais, qui sont dans l'homme externe, sont appelés vrais scientifiques, et les vrais qui sont dans l'homme interne, sont appelés vrais intérieurs de la foi ; les vrais scientifiques sont dans la mémoire de l'homme et ils viennent à l'aperception quand ils en sont tirés ; les vrais intérieurs de la foi sont les vrais de la vie elle-même, inscrits dans l'homme interne, et il en est peu qui apparaissent dans la mémoire ; mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera parlé de ces vrais avec plus de détails ailleurs les vrais scientifiques et les vrais intérieurs de la foi ont été signifiés par

« Les eaux au-dessous de l'étendue et les eaux au-dessus de l'étendue. » - Genèse 1:6-7, numéro 24, -car dans le sens interne du Premier Chapitre de la Genèse, il s'agit de la nouvelle Création ou de la Régénération de l'homme de l'Eglise Céleste. Que la Philistée, qui était aussi un continent de la terre de Canaan jusqu'à Tyr et Sidon, ait signifié les vrais intérieurs de la foi, c'est parce que là aussi avait été l'Ancienne Église représentative, comme cela est évident par les restes du culte Divin dans cette contrée, restes dont il est parlé dans les Historiques et dans les Prophétiques de la Parole, quand il s'agit des Philistins et de la terre de la Philistée ; par exemple, à l'égard des Prophétiques, dans Jérémie 25:20, ; dans Ézéchiel 16:27, 57. Ézéchiel 25:15-16 ; Dans Amos 1:8 ; dans Zéphanie 2:5 ; dans Zacharie 9:6 ; dans David, Psaumes 56:1 Psaumes 60:10. Psaumes 83:8. Psaumes 108:10. -Il en a été des Philistins comme de toutes les nations de la terre de Canaan, en ce qu'ils ont représenté les biens et les vrais de l'Église, et aussi les maux et les faux ; car lorsqu'il y avait chez eux l'Ancienne Eglise représentative, ils représentaient les célestes qui appartiennent au bien et les spirituels qui appartiennent au vrai ; mais quand ils se détournèrent du culte réel représentatif, ils commencèrent à représenter les diaboliques qui appartiennent au mal et les infernaux qui appartiennent aux faux ; c'est de là que la Philistée, comme toutes les autres nations de la terre de Canaan, signifie dans la Parole, tant les biens et les vrais que les maux et les faux. Que les Philistins signifient les vrais intérieurs de la foi, on le voit dans David :

« Des choses glorieuses doivent être proclamées en toi, Cité de Dieu ; je ferai mention de Rahab et de Babel parmi ceux qui Me connaissent ; voici la Philistée et Tyr avec l'Éthiopie ; celui-ci est né là. » - Psaumes 87:3-4.

La cité de Dieu est la doctrine du vrai de la foi d'après la Parole, numéros 402, 2268, 2449, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493, 5297 ; Tyr, ce sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, pareillement l'Ethiopie, numéros 116, 117 ; de là il est évident que la Philistée est la science des vrais de la foi.

Dans Amos :

« N'êtes-vous pas comme les fils des Éthiopiens, vous, pour Moi, fils d'Israël ? N'ai-je pas fait monter Israël de la terre d'Egypte, et les Philistins de Kaphtor, et les Syriens de Kir ? » - Amos 9:7.

Là, il s'agit de la perversion et de la destruction de l'Église après qu'elle eut été instaurée ; les fils des Éthiopiens sont ici ceux qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils appliquent pour confirmer les maux et les faux, numéros 1163, 1164 ; les fils d'Israël montés de la terre d'Egypte sont ceux qui ont été initiés dans les vrais et les biens spirituels par les vrais scientifiques ; que les fils d'Israël soient ceux qui sont dans les vrais et les biens spirituels, ainsi dans le sens abstrait ces vrais et ces biens, on le voit, numéros 5414, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 5879, 5951, 7956, 8234 ; et que la terre d'Egypte soit le vrai scientifique, cela a été montré ci-dessus ; pareille chose est signifiée par les Philistins montés de Kaphtor, et par les Syriens montés de Kir, auxquels par conséquent ils sont assimilés ; les Philistins montés de Kaphtor sont ceux qui ont été initiés dans les vrais intérieurs par les vrais extérieurs, mais qui les ont pervertis et les ont appliqués à confirmer les faux elles maux, numéros 1197, 1198, 3412, 3413, 3762, 8093, 8096, 8099, 8313 ; et les Syriens montés de Kir sont ceux qui ont été dans les connaissances du bien et du vrai, qu'ils ont aussi perverties, numéros 1232, 1234, 3051, 3249, 3664, 3680, 4112.

Dans Jérémie :

« A cause du jour qui vient pour dévaster tous les Philistins, pour retrancher à Tyr et à Sidon quiconque est de reste pour secourir, car Jéhovah dévaste les Philistins, les restes de l'ile de Kaphtor. » - 40 Jérémie ;

Dans ce Chapitre, il s'agit de la vastation de l'Église quant aux vrais de la foi ; les vrais intérieurs de la foi sont les Philistins, et les vrais extérieurs sont les restes de l'île de Kaphtor. Dans Joël :

« Qu'avez-vous avec Moi, Tyr et Sidon, et tous les confins de la Philistée, bientôt je ramènerai votre rétribution sur votre tête, parce que mon argent et mon or vous avez pris, et mes biens désirables vous avez emporté dans vos temples. » - , .

Tous les confins de la Philistée, ce sont tous les vrais intérieurs et extérieurs de la foi ; emporter dans leurs temples l'argent et l'or et les biens désirables, c'est pervertir les vrais et les biens, et les profaner en les appliquant aux maux et aux faux ; que l'argent et l'or soient les vrais et les biens, on le voit, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 8932.

Dans Obadie :

« Alors héritiers seront les méridionaux de la montagne d'Ésaü et de la plaine des Philistins, et héritiers ils deviendront du champ d'Éphraïm, mais Benjamin (le sera) de Giléad. » - , [Il manque du texte ici], 1458, 3195, 3708, 5672, 5962 ; la montagne d'Ésaü est le bien de l'amour, numéros 3300, 3322, 3494, 3504, 3576 ; la plaine des Philistins est le vrai de la foi, la plaine est aussi le doctrinal de la foi, numéro 2418 ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église, numéros 3969, 5354, 6222, 6234, 6238, 6267 ; Benjamin est le Vrai spirituel-céleste de l'Église, numéros 3969, 4592, 5686, 5689, 6440 ; et Giléad est le bien correspondant extérieur, numéros 4117, 4124, 4747. Dans Ésaïe :

« Il assemblera les expulsés d'Israël, et les dispersés de Jehudah il réunira des quatre ailes de la terre ; ils voleront sur l'épaule des Philistins vers la mer, ensemble ils pilleront le fils de l'orient. » - Ésaïe 11:12, 14.

Ici, par Israël et par Jehudah ne sont entend us ni Israël ni Jehudah, mais par Israël sont entendus ceux qui sont dans le bien de la foi, et par Jehudah ceux qui sont dans le bien de l'amour ; voler sur l'épaule des Philistins, c'est recevoir et prendre en possession les vrais intérieurs de la foi ; piller les fils de l'orient, c'est recevoir et prendre en possession les biens intérieurs de la foi ; car les fils de l'orient sont ceux qui sont dans les biens de la foi, et dans les connaissances du bien, numéros 3249, 3762 ; que piller ce soit recevoir et prendre en possession, on le voit d'après ce qui a été montré, numéros 6914, 6917, sur le dépouillement des Égyptiens par les fils d'Israël. Comme la terre de la Philistée signifiait la science des vrais intérieurs de la foi, et qu'Abraham et Isaac représentaient le Seigneur, et leur voyage l'instruction du Seigneur dans les vrais et les biens de la foi et de l'amour, qui appartiennent à la sagesse Divine, c'est pour cela qu'Abraham reçut ordre de voyager dans la Philistée, - Genèse 20 ; -et Isaac aussi, - ;

Et qu'Abimélech roi des Philistins traita alliance avec Abraham, - .

Et aussi avec Isaac, - ;

-voir sur ce sujet les Explications dans ces Chapitres.

  
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Arcanes Célestes # 1861

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1861. Et voici, une fournaise de fumée, signifie le faux le plus compact ; et un brandon de feu, signifie l'ardeur des cupidités : cela est évident d'après la signification de la fournaise de fumée, en ce qu'elle est le faux compact, et d'après la significatif du brandon de feu, en ce qu'il est l'ardeur des cupidités. L'expression fournaise de fumée, est employée parce que l'homme, surtout l'homme de l'Eglise, qui a les connaissances du vrai, et néanmoins ne les reconnait pas, mais les nie dans son cœur et passe sa vie dans ce qui est opposé au vrai, n'apparaît pas autrement que comme une fournaise de fumée, lui-même, apparaît comme la fournaise, et le faux provenant des haines apparaît comme la fumée ; les cupidités d'où naissent les faux n'apparaissent pas autrement que comme des brandons de feu sortant d'une telle fournaise, ainsi que le prouvent les représentatifs qui sont dans l'autre vie, et dont il a été parlé d'après l'expérience, numéros 814, 1528 ; ce sont les cupidités des haines, des vengeances, des cruautés et des adultères, surtout quand elles ont été mêlées de ruses, qui ont cette apparence, et deviennent telles. Que la fournaise, la fumée et le feu, aient de telles significations dans la Parole, c'est ce qu'on peut voir par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« chacun est hypocrite et malicieux, et toute bouche profère la folie, parce que la malice brûle comme un Feu, elle dévore la ronce et l'épine, elle incendie les fourrés de la forêt, et ils s'élèvent par bouffée de fumée.

Dans l'emportement de Jéhovah Zebaoth, la terre a été obscurcie, et le peuple est devenu comme la nourriture du feu, l'homme n'épargnera pas son frère. » - Ésaïe 9:17, 18, - Là le feu est pris pour les haines ; les bouffées de fumée qui en sortent sont de tels faux ; la haine est décrite par ces mots : l'homme n'épargnera pas son frère ; quand de tels hommes sont examinés par les Anges, ils ne leur apparaissent pas autrement qu'ils sont décrits ici. Dans Joël :

« Je donnerai des prodiges dans les cieux et sur la terre, du sang et du Feu et des colonnes de Fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de Jéhovah vienne. » - Joël 3:3, 4, - Là, le feu est pris pour la haine ; les colonnes de fumée, pour les faux ; le soleil, pour la charité, et la lune, pour la foi.

Dans Ésaïe :

« La terre sera en poix ardente : elle ne s'éteindra ni nuit, ni jour ; sa Fumée montera éternellement. » - Ésaïe 34:9-10.

La poix ardente est prise pour d'affreuses cupidités, et la fumée pour des faussetés.

Dans Malachie :

« Voici, un jour vient, ardent comme une Fournaise, et tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront (comme) du chaume ; et ce jour-là qui vient les enflammera, il ne leur laissera ni racine ni rameau. » - .

La fournaise ardente a une semblable signification : la racine est la charité, et le rameau la vérité, qui ne leur seront pas laissées.

Dans Osée :

« Ephraïm est devenu coupable en Baal ; il sera comme la balle qui est chassée de Faire par un tourbillon, et comme la Fumée qui sort d'une cheminée. » - Osée 13:1, 3.

Ephraïm c'est l'intelligent qui est devenu tel.

Dans Ésaïe :

« Le robuste sera en étoupe et son ouvrage en flammèche, et tous deux seront embrasés ensemble, et personne pour éteindre. » - Ésaïe 1:31,

Et il s'agit là de ceux qui sont dans l'amour d'eux-mêmes, ou ce qui est la même chose, dans la haine contre le prochain ; ils seront ainsi embrasés par leurs cupidités.

Dans Jean :

« Babylone est devenue la demeure des démons. » Ils criaient, en voyant la Fumée de son embrasement, - Sa Fumée monte aux siècles des siècles. » - Apocalypse 18:2, 18 ; Apocalypse 19:3.

Dans le Même :

« Il ouvrit le puits de l'abîme, et il monta du puits une Fumée comme la Fumée d'une grande fournaise, et le soleil fut obscurci ainsi que l'air par la Fumée du puits. » - Apocalypse 9:2.

Dans le même :

« De la bouche des chevaux sortit du Feu, et de la Fumée, et du soufre : et la troisième partie des hommes fut tuée par ces trois (choses) ; par le Feu et par la Fumée, et par le soufre, qui sortaient de leur bouche. » - Apocalypse 9:17-18.

Dans le Même :

« Si quelqu'un adore la bête, il boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa fureur ; et il sera tourmenté par le Feu et le soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

Dans le Même :

« Le quatrième ange versa sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes par le Feu ; les hommes furent donc brulés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom de Dieu. » - Apocalypse 16:8-9.

Il est dit pareillement qu'ils furent jetés dans l'étang ardent de feu et de soufre. » - Apocalypse 19:20 ; Apocalypse 20:14-15 ; Apocalypse 21:8.

Dans ces passages, le feu désigne les cupidités, et la fumée les faussetés, qui règneront dans les derniers temps Ces choses furent vues par Jean quand la vue intérieure lui fut ouverte ; il les vit telles qu'elles se manifestent dans l'autre vie ; c'est aussi ce que voient les esprits et les âmes après la mort. De là on peut savoir ce que c'est que le feu infernal, et reconnaître qu'il n'est autre chose que la haine, la vengeance et la cruauté, ou en d'autres termes, l'amour de soi, qui se manifestent par de telles apparences. Quoique l'homme, lorsqu'il est dans la haine, paraisse autre extérieurement, tant qu'il est dans la vie du corps, s'il était examiné de près par les Anges, il n'apparaitrait pas autrement à leurs yeux, c'est-à-dire que ses haines se montreraient comme des brandons de feu, et les faux provenant de ces haines comme des fournaises de fumée. Le Seigneur a parlé ainsi de ce feu, dans Matthieu :

« Tout arbre ne produisant pas de bon fruit est coupé et jeté dans le Feu. » - Matthieu 3:10 ; Luc 3:9.

Par le bon fruit on entend la charité ; celui qui en est privé se retranche lui-même et se jette dans un tel feu.

Dans le Même :

« Le Fils de l'Homme enverra ses Anges, qui enlèveront de son Royaume tous les scandales et ceux qui font l'iniquité, et ils les jetteront dans la Fournaise de Feu. » - , , .

C'est la même signification.

Dans le Même :

« Le roi dira à ceux qui sont à sa gauche : retirez-vous de moi, maudits ; (allez) dans le Feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » - .

Même signification. C'est encore ce qui est signifié quand il est dit, qu'ils seraient envoyés dans le Feu éternel, dans la Géhenne de feu, et lorsqu'il est dit que leur ver ne meurt point, et que le Feu ne s'éteint point.

Matthieu 18:8-9 ; .

Dans Luc :

« Envoie Lazare, afin qu'il trempe le bout de son doigt dans l'eau, et qu'il rafraîchisse ma langue, parce que je suis tourmenté dans cette flamme. » - Luc 16:24.

Même signification. Ceux qui ne connaissent pas les arcanes du Royaume du Seigneur, pensent que le Seigneur précipite les impies dans l'enfer, ou dans un feu qui est, comme il a été dit, tel que celui des haines ; mais il en est tout autrement, c'est l'homme lui-même, c'est l'esprit diabolique lui-même qui s'y précipite ; toutefois comme il semble que c'est l'homme qui est précipité, il en a été parlé ainsi dans la Parole, selon l'apparence, et même selon les illusions des sens, surtout devant les Juifs, qui ne voulaient absolument comprendre que ce qui tombait sous les sens, quelles qu'en fussent les illusions ; c'est pour cela que le sens de la lettre, surtout dans la partie Prophétique, est plein de semblables apparences ; par exemple, dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : jugez le matin le jugement, et arrachez le spolié de la main de l'oppresseur, de peur que ma fureur ne sorte comme un Feu, et ne s'embrase, et personne ne l'éteindra, à cause de la malice de leurs 0euvres. » - Jérémie 21:12.

Juger le jugement, c'est dire le vrai ; arracher le spolié de la main de l'oppresseur, c'est faire le bien de la charité ; le feu, c'est la peine infernale de ceux qui ne font pas cela, c'est-à-dire qui vivent dans le faux de la haine ; dans le sens de la lettre un tel feu et une telle fureur sont attribués à Jéhovah, mais c'est absolument le contraire dans le sens interne. Il en est de même dans Joël au sujet du jour de Jéhovah :

« Devant lui le feu dévore, et après lui la flamme embrase. » - Joël 2:1, 3.

Dans David :

« Il monta une Fumée de son nez, et le Feu de sa bouche dévora ; des charbons sortant de Lui s'embrasèrent, et l'obscurité (était) sous ses pieds. » - Psaumes 18:9-10.

Dans Moïse :

« Le Feu s'est embrasé dans ma colère, et il brûlera jusqu'à l'enfer le plus profond, et il dévorera la terre et son produit, et il enflammera les fondements des montagnes. » - Deutéronome 32:22.

Là, le feu est pris pour les haines, et la fumée, pour les faux, qui sont les unes et les autres chez l'homme ; tout cela est attribué à Jéhovah ou au Seigneur, par les raisons qui viennent d'être données. Il semble aussi dans les enfers que c'est Jéhovah ou le Seigneur qui fait tout ce mal ; mais c'est absolument le contraire, ce sont eux qui se le font à eux-mêmes ; parce qu'ils sont dans les faux des haines ; on voit, d'après cela, combien l'homme peut facilement tomber dans des erreurs fantastiques, s'il ne connaît pas le sens interne de la Parole. Il en a été de même de la Fumée et du Feu que le peuple vit sortir du mont Sinaï, lorsque la loi était promulguée ; car Jéhovah ou le Seigneur apparaît à chacun selon ce que chacun est, aux Anges célestes comme Soleil, aux Anges spirituels comme lune, à tous les bons comme une Lumière dont les variétés charment et ravissent ; mais aux méchants, il apparaît comme une fumée et comme un feu dévorant ; et parce que les Juifs, quand la Loi était promulguée, n'avaient aucune charité, et qu'au contraire l'amour de soi et l'amour du monde régnaient chez eux, qu'ainsi il n'y avait que des maux et des faux, voilà pourquoi Jéhovah leur apparut comme une fumée et comme un feu, tandis qu'au même instant il apparaissait aux Anges comme un Soleil et comme une Lumière céleste ; on voit dans Moïse qu'il apparut ainsi aux Juifs, parce qu'ils étaient de tels hommes :

« La gloire de Jéhovah habita sur la montagne de Sinaï ; et l'aspect de la gloire de Jéhovah (fut) comme un Feu dévorent sur le sommet de la montagne, devant les yeux des fils d'Israël. » - Exode 24:16-17.

Dans le même :

« Tout ce mont de Sinaï fumait, parce que Jéhovah était descendu sur lui dans le Feu, et sa Fumée montait comme la Fumée d'une fournaise, et toute la montagne tremblait fort. » - Exode 19:18,

Et ailleurs :

« Vous vous approchâtes et vous vous tîntes sous la montagne, tandis que la montagne était embrasée de Feu, jusqu'au cœur du Ciel, (il y avait) des ténèbres, et une nuée et de l'obscurité ; et Jéhovah vous parla du milieu du Feu. » - Deutéronome 4:11-12 ; Deutéronome 5:19.

Puis :

« Il arriva (ainsi) : lorsque vous eûtes entendu la voix du milieu des Ténèbres et que la montagne eut été embrasée de Feu, et vous vous approchâtes de moi, et vous dites : Pourquoi mourrions-nous ? Puisque ce grand Feu nous dévorera ; si nous continuons à entendre davantage la voix de Jéhovah notre Dieu, nous mourrons. » - Deutéronome 5:20, 21, 22.

Il en serait de même, si quel qu’autre, qui passe sa vie dans la haine et dans les souillures des haines, voyait le Seigneur, il ne pourrait le voir que par la haine et ses souillures, qui sont les récipients des rayons du bien et du vrai procédant du Seigneur, et qui changeraient les rayons du bien et du vrai en un feu, une fumée et une obscurité semblables. D'après ces mêmes passages, on voit aussi ce que c'est que la fumée de la fournaise et le brandon de feu, on voit que c'est le faux le plus compact et le mal le plus affreux, qui s'empareront de l'Eglise dans les derniers temps.

  
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