Bible

 

Ézéchiel 5:14

Studie

       

14 Je te mettrai en désert et en opprobre parmi les nations qui sont autour de toi, tellement que tous les passants le verront.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 7102

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

7102. De peur qu'il ne tombe sur nous par la peste et par l'épée, signifie pour éviter la damnation du mal et du faux : on le voit par la signification de peur qu'il ne tombe, en ce que c'est de peur qu'ils n'encourent, savoir, la damnation ; par la signification de la peste, en ce que c'est la damnation du mal, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'épée, en ce que c'est la vastation du vrai, puis la punition du faux, numéro 2799, par conséquent aussi la damnation, car la punition du faux, après que le vrai a été dévasté, est la damnation. Dans la Parole, il est fait mention de quatre Genres de vastations et de punitions, savoir, l'Épée, la Famine, la Bête mauvaise, et la Peste ; et par l'Épée est signifié la vastation du vrai et la punition du faux ; par la Famine, la vastation du bien et la punition du mal ; par la Bête mauvaise, la punition du mal provenant du faux ; par la Peste, la punition du mal qui provient non du faux mais du mal ; et parce que la punition est signifiée, la damnation est aussi signifiée, car elle est la punition de ceux qui persévèrent dans le mal : il est ainsi parlé de ces quatre Genres de punitions dans Ézéchiel :

« Quand j'aurai envoyé mes quatre mauvais Jugements, l'Épée, et la Famine, et la Bête mauvaise, et la Peste, sur Jérusalem, pour en retrancher l'homme et la bête. » - Ézéchiel 14:21.

Dans le Même :

« J'enverrai sur vous la Famine, et la Bête mauvaise, et je te priverai de tes enfants, et la Peste et le sang passeront au travers de toi, principalement j'amènerai l'Épée sur toi. » - Ézéchiel 5:17. Que la Peste signifie la punition du mal et la damnation du mal, cela est évident par les passages qui suivent ; dans Ézéchiel :

« Ceux qui (sont) dans les lieux dévastés mourront par l'Épée, et celui qui (est) sur les faces du champ, je le donnerai à la Bête pour en être dévoré, et ceux qui sont dans les forteresses et dans les cavernes mourront de la Peste. » Ézéchiel 33:27 ; mourir, par l'épée dans les lieux dévastés, c'est être dans la vastation du vrai et par suite dans la damnation du faux ; être dévoré par la bête sur les faces du champ, c'est la damnation de ceux qui sont dans le mal provenant du faux ; mourir de la peste dans les forteresses et dans les cavernes, c'est la damnation du mal qui se fortifie par le faux.

Dans le Même :

« L'Épée au dehors, et la Peste et la Famine au dedans ; celui qui (sera) dans le champ mourra par l'Epée, mais celui qui (sera) dans la ville, la Famine et la Peste le dévoreront. » - Ézéchiel 7:15, - l'Epée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la famine et la peste, c'est la vastation du bien et la damnation du mal ; il est dit : l'épée au dehors, et la famine et la peste au dedans, parce que la vastation du vrai est en dehors, et que la vastation du bien est en dedans ; mais quand on vit selon le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans le champ mourra par l'épée, et quand on vit dans le mal qui est défendu par le faux, la damnation est signifiée par « celui qui sera dans la ville, la famine et la peste le dévoreront. »

Dans le Lévitique :

« J'amènerai sur vous l'Épée vengeresse, la vengeance de l'alliance ; alors si vous vous rassemblez dans vos villes, j'enverrai la Peste au milieu de vous, et je vous livrerai dans la main de l'ennemi ; quand je vous aurai rompu le bâton du pain. » Lévitique 26:25-26 ; ici pareillement l'Épée, c'est la vastation du vrai et la damnation du faux ; la peste est la damnation du mal ; la vastation du bien, qui est signifiée par la famine, est décrite en ce qu'il leur rompra le bâton du pain ; les villes dans lesquelles ils se rassembleront, signifient pareillement comme ci-dessus les faux par lesquels ils défendent les maux ; que les villes soient les vrais, ainsi dans le sens opposé les faux, on le voit numéro 402, 2268, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493.

Dans Ézéchiel :

« Parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes abominations, une troisième partie de toi mourront de la Peste, et seront consumés par la Famine au milieu de toi ; ensuite une troisième partie tomberont par l'Epée autour de toi ; enfin je disperserai une troisième partie à tout vent, de sorte que je tirerai l'Épée après eux. » - Ézéchiel 5:11-12 ; la famine est la damnation du mal, l'épée est la damnation du faux ; disperser à tout vent et tirer l'épée après eux, c'est dissiper les vrais et saisir les faux.

Dans Jérémie :

« Quand ils offriront l'holocauste ou la minchah, Moi je n'y donnerai point mon approbation, mais par l'Épée, la Famine et la Peste Moi je les consumerai. » - Jérémie 14:12.

Dans le Même :

« Je frapperai les habitants de cette ville, et l'homme et la bête, d'une grande Peste ils mourront ; ensuite je livrerai Sédékias roi de Juda, et ses serviteurs, et le peuple, et dans cette ville les réchappes de la Peste, et de l'Épée, et de la Famine, dans la main de Nébuchadnézar ; celui qui restera dans cette ville, mourra par l'Épée, et par la Famine, et par la Peste ; mais celui qui en sortira et se rendra aux Chaldéens qui vous assiègent, vivra, et son âme lui sera en butin. » Jérémie 21:6-7, 9.

Dans le Même :

« J'enverrai sur eux l'Epée, la Famine et la Peste, jusqu'à ce qu'ils soient consumés de dessus de la terre. » Jérémie 24:10.

Là aussi par l'Épée est signifiée la vastation du vrai, par la Famine la vastation du bien, par la Peste la damnation ; et en outre par l'Épée, la Famine et la Peste dans les passages suivants, , Jérémie 32:24, 36. , 22. Jérémie 44:13. Ézéchiel 12:16.

Comme ces trois fléaux se suivent en ordre, c'est pour cela qu'ils furent tous trois proposés à David par le Prophète Gad, savoir :

« Ou sept années de Famine, ou trois mois de fuite devant les ennemis, ou trois jours de Peste dans la terre. » - 2 Samuel 24:13 ; la fuite devant les ennemis, c'est devant l'Épée.

Dans Amos :

« J'ai envoyé contre vous la Peste dans le chemin de l'Egypte, j'ai tué par l'Épée vos jeunes gens avec captivité de vos chevaux. » - Amos 4:10 ;

La Peste dans le chemin de l'Egypte, c'est la vastation du bien par les faux, qui sont le chemin de l'Egypte ; j'ai tué par l'Épée les jeunes gens avec captivité des chevaux, c'est la vastation du vrai, les jeunes gens signifient les vrais et les chevaux les intellectuels, numéro 2761, 2762, 3217, 5321, 6534.

Dans Ézéchiel :

« La Peste et le Sang passeront au travers de toi. » - Ézéchiel 5:17.

Dans le Même :

« J'enverrai sur elle la Peste et le Sang ; dans ses places. » - Ézéchiel 28:23.

Là, la Peste est le bien adultéré, et le sang le vrai falsifié ; que le sang soit le vrai falsifié, on le voit numéro 4735, 6978.

Dans David :

« Tu ne craindras point pour toi devant la terreur de nuit, devant la flèche qui vole de jour, devant la Peste qui se glisse dans les ténèbres, devant la mort qui dévaste à midi. » - Psaumes 91:5-6 ;

La terreur de nuit, c'est le faux qui est caché, la flèche qui vole de jour, c'est le faux qui est à découvert ; la Peste qui se glisse dans les ténèbres, c'est le mal qui est caché ; la mort qui dévaste à midi, c'est le mal qui est à découvert ; que la peste soit le mal et la damnation du mal, cela est évident en ce qu'il est dit la mort, qui dans ce passage n'est distinguée de la peste, que parce qu'il est dit de la mort qu'elle dévaste à midi, et de la peste qu'elle se glisse dans les ténèbres.

Dans le Même :

« Il fraya un chemin à sa colère, il ne préserva point leur âme de la mort, et il mit fin à leur vie par la Peste. » - Psaumes 78:50.

Là, il s'agit des Égyptiens ; la Peste, c'est tout genre de mal, et la damnation du mal.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 4482

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

4482. Et la terre, voici, large d'espaces devant eux, signifie l'extension, savoir, du vrai qui appartient à la doctrine : on le voit par la signification de la terre, en ce qu'elle est l'Église, numéro 4480 ; et par la signification de large d'espaces, en ce que c'est l'extension quant aux vrais, ainsi quant aux choses qui appartiennent à la doctrine.

Dans la Parole, les choses qui sont décrites selon des mesures, signifient dans le sens interne, non pas des mesures, mais les qualités de l'état, car les mesures enveloppent les espaces, et dans l'autre vie il n'y a point d'espaces de même qu'il n'y a pas non plus de temps, mais il y a des états qui y correspondent, voir numéro 2625, 2837, 3356, 3387, 3404, 4321 ; et parce qu'il en est ainsi, les longueurs, les largeurs et les hauteurs, qui appartiennent à l'espace mesuré, signifient des choses qui appartiennent à l'état : que la longueur signifie le saint, la hauteur le bien, et la largeur le vrai, on le voit numéro 650, 1613, 3433, 3434 : de là vient que ta terre large d'espaces signifie l'extension du vrai qui appartient a la doctrine dans l'Église. Celui qui ne sait pas qu'il existe dans la Parole d'autre spirituel que celui qui se montre dans le sens de la lettre, ne peut qu'être surpris de ce qu'il est dit, que la terre large d'espaces signifie l'extension du vrai qui appartient à la doctrine dans l'Église ; mais que néanmoins il en soit ainsi, c'est ce qu'on peut voir par les passages où la Largeur est nommée dans la Parole ; comme dans Ésaïe :

« Aschur ira par Juda, il inondera et traversera, jusqu'au col il atteindra, et seront les extensions de ses ailes la plénitude de la Largeur de la terre. » Ésaïe 8:8.

Dans David :

« Jéhovah ! Tu ne m'as pas enfermé dans la main de l'ennemi, tu as fait tenir debout dans la Largeur mes pieds. » Psaumes 31:9.

Dans le Même :

« De dedans la détresse j'ai invoqué Jah, il me répondra dans la Largeur. Psaumes 118:5.

Dans Habacuc :

« Moi j'excite les Chaldéens, la nation amère et prompte, qui marche dans les Largeurs de la terre. » Habacuc 1:6 ; par les largeurs il n'est pas signifié là autre chose que le vrai de l'Église : si la Largeur a cette signification, c'est parce que dans le monde spirituel, ou dans le Ciel, le Seigneur est le Centre de toutes choses, car il y est Lui-Même le Soleil ; ceux qui sont dans l'état du bien, sont intérieurs selon la qualité et la quantité du bien dans lequel ils sont ; c'est de là que la Hauteur se dit du bien ; ceux qui sont dans un semblable degré du bien, sont aussi dans un semblable degré du vrai, et ainsi comme dans une semblable distance, ou, pour parler convenablement, dans la même périphérie, c'est de là que la Largeur se dit des vrais ; voilà pourquoi les Anges qui sont chez l'homme, quand il lit la Parole, n'entendent pas autre chose par la Largeur ; par exemple, dans les Historiques de la Parole, où il s'agit de l'Arche, de l'Autel, du Temple, des espaces hors des villes, par les dimensions quant .aux longueurs, largeurs et hauteurs, ils perçoivent les états du bien et du vrai ; de même, lorsqu'il s'agit de la Nouvelle Terre, de la Nouvelle Jérusalem, et du Nouveau Temple, dans , ,par lesquels sont signifiés le Ciel et la Nouvelle Église, comme on peut le voir d'après chacune des expressions : de même aussi dans Jean où il est dit de la Nouvelle Jérusalem qu'elle sera quadrangulaire, et que sa Longueur sera aussi grande que sa Largeur, . Les choses qui sont intérieures dans le monde spirituel sont décrites par des choses supérieures, et celles qui sont extérieures, par des inférieures, numéro 2148, car l'homme ne peut autrement saisir les inférieurs et les extérieurs lorsqu'il est dans le monde, parce qu'il est dans l'espace et dans le temps, et que les choses qui appartiennent à l'espace et au temps sont entrées dans les idées de sa pensée, et se sont emparées de la plupart de ces idées ; par là il est encore évident que les choses qui appartiennent aux mesures, et qui sont des limitations de l'espace, comme les hauteurs, les longueurs et les largeurs, sont, dans le sens spirituel, des choses qui déterminent les états des affections du bien et des affections du vrai.

  
/ 10837