Bible

 

Ézéchiel 23:22

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22 C'est pourquoi, ô Aholiba, ainsi a dit le Seigneur l'Eternel : voici, je m'en vais réveiller contre toi tous tes amoureux, desquels ton cœur s'est détaché, et je les amènerai contre toi tout à l'environ.

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Arcanes Célestes # 9960

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9960. Pour couvrir la chair de nudité, signifie pour que les intérieurs de l'amour, qui sont souillés et infernaux, n'apparaissent point : on le voit par la signification de couvrir ; en ce que c'est faire qu'ils n'apparaissent point ; par la signification des parties génitales et des lombes, qui sont désignés ici par la chair de nudité, en ce que ce sont les intérieurs de l'amour conjugal, car lorsque les caleçons signifient les externes de cet amour, numéro 9959, la chair qu'ils couvrent en signifie les internes ; il a déjà été montré que les lombes signifient l'amour conjugal, numéros 3021, 4280, 4575 ; que les parties génitales le signifient aussi, numéros 4462, ; et que la chair signifie le bien de l'amour, numéros 3813, 7850, 9127 ; et comme dans la Parole la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, les lombes, les parties génitales et la chair l'ont de même, et signifient dans ce sens les maux, les souillures et les choses infernales de cet amour, numéros 3813, 5059 ; qu'ils signifient ici les maux, les souillures et les choses infernales, cela est évident en ce qu'il est dit pour couvrir la chair de nudité ; la chair de nudité est ici ce qui est opposé au bien de l'amour conjugal, c'est-à-dire, le plaisir de l'adultère, ainsi l'infernal, dont il sera parlé dans ce qui suit. Quant à ce qui concerne la nudité, elle tire sa signification des parties du corps qui se montrent nues ; de même les vêtements tirent la leur des parties du corps qu'ils couvrent, numéro 9827, [Il manque du texte ici], .

Raser la tête, c'est priver des vrais internes de l'Église ; raser le poil et consumer la barbe c'est priver des vrais externes de l'Église ; par le roi d'Aschur, c'est par les raisonnements d'après les faux ; il est évident pour chacun que le roi d'Aschur ne raserait ni la tête, ni le poil des pieds, ni la barbe, et que ce sont là cependant des significatifs ; on peut voir que la tête signifie les intérieurs qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence, numéros 6292, 6436, 9166, 9656 ; que le roi d'Aschur est le raisonnement, Nos119, 1186 ; que le poil est le vrai externe de l'Église, numéros 3301, 5247, ; que les pieds aussi sont les externes ou les naturels, numéros 2162, 3147, 3986, 4280, [Il manque du texte ici], ; pareillement.

Dans Jérémie :

« La calvitie viendra, sur Gazah ; jusques à quand te feras-tu des incisions ? “ - Jérémie 47:5.

Dans Ézéchiel :

« Sur toutes les faces la honte, et sur toutes les têtes la calvitie : leur argent par les rues ils jetteront, et l'or en abomination sera. “ - ;

-sur toutes les têtes la calvitie, c'est la privation de l'intelligence du vrai et de la sagesse du bien ; comme c'est là ce qui est signifié, il est dit aussi leur argent par les rues ils jetteront, et l'or en abomination sera, car l'argent est le vrai qui appartient à l'intelligence ; et l'or est le bien qui appartient à la sagesse, numéros 1551, 5658, 6914, 6917, 8932 ; il est bien évident qu'il n'est pas entendu que la calvitie sera sur toutes les têtes, qu'on jettera l'argent par les rues, ni qu'on aura l'or en abomination.

Dans Moïse :

« Moïse dit à Aharon, et à Éléazar et à Ithamar ses fils : Vos têtes vous ne raserez point, et vos habits vous ne déchirerez point, de peur que vous ne mouriez, et que contre toute l'assemblée il ne s'irrite. » - Lévitique 10:6 ;

Et dans Ézéchiel :

« Les Prêtres Lévites ne raseront point leur tête, et leur chevelure ils ne dépouilleront point. “ - Ézéchiel 44:20 ;

Comme Aharon et ses fils représentaient le Seigneur quant au Divin Bien et quant au Divin Vrai, numéros 9806, 9807, et que la tête rasée et les habits déchirés signifiaient la privation de ce Bien et de ce Vrai, c'est pour cela qu'il fut défendu de raser la tête et de déchirer les habits, et qu'il est dit de peur que vous ne mouriez, et que contre toute l'assemblée il ne s'irrite ; ce qui signifie qu'ainsi périrait le représentatif du Seigneur quant au Divin Bien et quant au Divin Vrai, par conséquent le représentatif de l'Église. Comme le deuil représentait le deuil spirituel, qui est le deuil à cause de la privation du vrai et du bien de l'Église, c'est pour cela que dans le deuil les Juifs réduisaient à la calvitie leurs têtes ; comme dans Jérémie :

« On ne les pleurera point, et à la calvitie on ne se réduira point pour eux. “ - Jérémie 16:6.

Dans Amos :

« Je changerai vos fêtes en deuil, et je ferai monter sur toute tête la calvitie, et je la rendrai comme un deuil de fils unique. “ - Amos 8:10 ;

Et dans Michée :

« A la calvitie réduis-toi, et tonds-toi A cause des fils de tes délices, élargis ta calvitie, comme l'aigle, parce qu'ils ont émigré loin de toi. » - Michée 1:16 ;

Les fils des délices sont les vrais Divins, leur émigration est la privation ; que les fils soient les vrais, on le voit, numéro 9807. Secondement. Quand la nudité concerne tout te corps, elle signifie la privation des vrais de la foi : on le voit dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et d'aucune chose je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que toi, lu es malheureux et misérable, et indigent et aveugle, et nu ; je le conseille d'acheter de Moi de l'or par le feu purifié, et des vêtements blancs pour fine lu sois couvert, afin que ne soit point manifestée la honte de ta nudité. “ - Apocalypse 3:17-18 ;

L'Ange de l'Église est le Vrai Divin dans l'Église ; dire qu'il est riche, c'est qu'il est dans les connaissances du vrai et du bien ; malheureux, indigent, aveugle et nu, c'est qu'il est néanmoins sans les vrais implantés dans la vie, ainsi sans le bien ; acheter de l'or par le feu purifié, c'est, acquérir pour soi le bien ; les vêtements blancs sont les vrais réels de la foi d'après le bien ; de là, on voit clairement ce que signifie afin que ne soit point manifestée la honte de ta nudité.

Dans le Même :

« Voici, je viens comme un voleur, heureux celui qui veille, et garde ses vêtements, afin que nu il ne marche point, et qu'on ne voit point sa honte. » - Apocalypse 16:15 ; pareillement.

Dans le Même :

« Ils haïront la prostituée, et dévastée ils la rendront, et nue. “ - Apocalypse 17:16 ;

La prostituée, ce sont ceux qui falsifient les vrais Divins ; la rendre nue, c'est évidemment la priver de ces vrais, car il est dit dévastée et nue ; dévaster, c'est priver des vrais. Par la nudité il est signifié aussi l'ignorance du vrai, et par l'action de se vêtir, l'information, dans Ésaïe :

« Quand tu verras un nu, et que tu le couvriras, alors éclatera comme l'aurore ta lumière. “ - , ;

Et dans Matthieu :

« Le Roi dira à ceux qui (seront) à sa droite : Nu j'ai été, et vous M'avez vêtu ; et il dira à ceux qui (seront) à gauche : Nu j'ai été, et vous ne M'avez point vêtu. “ - Matthieu 25:36, 38, 43-44 :

Ici nu signifie ceux qui ne sont pas dans les vrais et qui cependant les désirent ; et aussi ceux qui reconnaissent qu'il n'y a rien du bien ni du vrai en eux, voir numéros 4956, 4958. Troisièmement. La nudité, quand elle concerne les lombes et les parties génitales, signifie la privation du bien de l'amour : on le voit dans Ésaïe :

« Vierge, fille de babel, prends la meule, et mouds la farine, découvre ta chevelure, mets à nu tes pieds, découvre ta cuisse, passe les fleuves ; que soit découverte ta nudité, que même on voie ton opprobre. » - Ésaïe 47:2-3 ;

La fille de Babel est l'Église ou l'instar d'une Église, où il y a le saint dans les externes, mais le profane dans les internes ; le profane, qui est dans les internes, c'est de se regarder soi-même et de regarder le monde comme fin ; ainsi, de considérer la domination et l'abondance des richesses, et de regarder les choses saintes comme des moyens pour cette fin ; prendre la meule et moudre la farine, c'est arranger la doctrine d'après des choses qui doivent servir de moyens pour cette lin, numéro 7780 ; découvrir la chevelure, mettre à nu les pieds et découvrir la cuisse, c'est prostituer sans pudeur et sans crainte les saints externes et internes ; ainsi découvrir la nudité, c'est faire que les choses souillées et infernales, qui sont leurs fins, soient apparentes ; Dans Jérémie :

« Jérusalem a grièvement péché ; ceux qui l'honoraient la méprisent, parce qu'ils voient sa nudité, son impureté dans ses franges. “ - Lamentations Jérémie 1:8, 9 ;

-Jérusalem est l'Église, ici l'Église qui est dans les faux d'après le mal ; voir la nudité, c'est voir les amours souillés et infernaux ; l'impureté dans les franges, ce sont ces amours dans les extrêmes ; que les franges soient les extrêmes, on le voit, numéro 9917.

Dans Nahum :

« Je relèverai tes franges sur tes faces, et je montrerai aux nations ta nudité, et aux royaumes ton ignominie. » - Nahum 3:5.

relever les franges, c'est enlever les externes afin que les intérieurs soient apparents ; la nudité qui est montrée aux nations, et l'ignominie qui est montrée aux royaumes, sont les amours infernaux, qui sont les amours de soi et du monde, lesquels souillent les intérieurs.

Dans Ézéchiel :

« Tu parvins à la beauté des beautés, tes mamelles furent affermies, et ta chevelure s'accrut ; tu étais nue et dépouillée : avec toutes tes abominations et tes scortations tu ne t'es point ressouvenue des jours de ta jeunesse, quand tu étais nue et dépouillée, foulée aux pieds dans ton sang. Découverte a été la nudité par tes scortations avec tes amants. » - Ézéchiel 16:7, 22, 36.

Dans le Même :

« Moi, je te livrerai dans les mains de ceux que tu hais, afin qu'ils agissent avec toi par haine, et qu'ils te laissent nue et dépouillée, et que soit découverte la nudité de tes scortations. » - Ézéchiel 23:28-29.

Dans Osée :

« Plaidez avec votre mère, afin qu'elle éloigne ses scortations de ses faces, et ses adultères d'entre ses mamelles, de peur que je ne la dépouille toute nue, et que je ne la remette comme le jour de sa naissance, et que je ne la réduise comme le désert, et ne la rende comme une terre de sécheresse, et que je ne la tue par la soif. Je reviendrai, et je prendrai mon blé, mon moût, ma laine et mon lin, qui étaient pour couvrir sa nudité ; et je découvrirai sa turpitude aux yeux des ses amants. " - Osée 2:2, , 10.

Là et ici, il s'agit de Jérusalem, qui aussi est appelée mère, et par elle est signifiée l'Église ; sa perversité est décrite par les scortations, par les adultères, et par la nudité découverte, choses qui ne sont autres que les amours souillés et infernaux, qui sont les amours de soi et du monde quand on a ces amours pour fins, et qui sont la source de tous les maux et de tous les faux provenant des maux ; de là les falsifications du vrai et les adultérations du bien sont décrites dans la Parole par les scortations et par les adultères, et y sont aussi appelées scortations et adultères, voir numéro 8904 ; d'après ce qui vient d'être dit, on voit clairement ce qui est entendu par la nudité et par la nudité découverte : comme il s'agit des vrais falsifiés et des biens adultérés de l'Église, voilà pourquoi il est dit

« de peur que je ne la réduise comme le désert, et ne la rende comme une terre de sécheresse, et que je ne la tue par la soif, » le désert est ce qui est sans biens ; la terre de sécheresse, ce qui est sans vrais ; et la soif, la privation de toutes les choses de la foi ; il est dit aussi qu'il prendrait son blé, son moût, sa laine et son lin, dont il avait couvert sa nudité, parce que le blé signifie le bien intérieur de l'Église spirituelle ; le moût, le vrai intérieur de cette Église ; la laine, son bien extérieur, et le lin, son vrai extérieur ; que ce ne soit ni le lin, ni la laine, ni le moût, ni le blé, qui sont entendus, c'est ce que peut voir quiconque lit ce passage avec une raison quelque peu illustrée, et croit que dans la Parole il n'y a aucun mot inutile, et que partout il n'y a que le saint, parce qu'elle est Divine.

Dans Jérémie :

« Fille d'Édom, aussi vers toi passera la coupe, tu seras enivrée, et tu seras mise à nu. » - Lamentations 4:21.

Dans Habacuc :

« Malheur à celui qui fait boire son compagnon, en l'enivrant, afin qu'on porte les regards sur leur nudité ; tu seras rassasié d'ignominie plus que de gloire ; bois aussi, toi, afin que ton prépuce soit à découvert. » - Habacuc 2:15-16 ;

Et dans Ézéchiel :

« Ils ont répandu le sang chez toi ; la nudité du père il a mis à découvert chez toi. » - Ézéchiel 22:10.

On ne peut pas savoir ce que signifient ces passages, à moins qu'on ne sache ce qui est signifié par la coupe, par boire, par être enivré, par être mis à nu, par porter les regards sur les nudités, par les mettre à découvert, et par le prépuce ; que toutes ces expressions doivent être entendues spirituellement, cela est évident ; spirituellement, boire c'est être instruit dans les vrais, et dans le sens opposé, dans les faux ; ainsi, c'est les puiser, numéros 3069, 3168, 3772, 8562, 9412 ; d'après cela, on voit ce que c'est que la coupe, avec laquelle on boit, numéro 5120 ; être enivré, c'est par suite devenir insensé ; être mis à nu, c'est en être entièrement dénué ; mettre les nudités à découvert, c'est mettre à découvert les maux des amours de soi et du monde, qui sont infernaux ; mettre à découvert les nudités du père, c'est mettre à découvert ces maux qui proviennent de l'héréditaire et du volontaire ; mettre à découvert le prépuce, c'est corrompre ; que le prépuce soit la corruption des biens célestes par ces amours, on le voit, numéros 2056, 3412, 4462, 7045 ; de là, la circoncision en est la purification, numéros 2036, 2632. D'après cela, on peut voir ce qui est signifié par l'ivresse et ensuite par la nudité de Noach mise à découvert, il en est parlé ainsi dans la Genèse :

« Noach but du vin, et il s'enivra, et il se découvrit dans le milieu de sa tente ; et Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le déclara à ses deux frères ; et Schem et Japheth prirent le vêtement et le posèrent sur l'épaule, eux deux ; et ils allèrent à reculons, et ils couvrirent la nudité de leur père, et leurs faces (étaient) en arrière, et la nudité de leur père ils ne virent point. » - Genèse 9:21, 22, 23 ;

Là est décrit l'homme de l'Ancienne Église, qui est Noach ; le vin qu'il but, et dont il s'enivra, est le faux dont cette Église fut imbue au commencement ; il se découvrit dans le milieu de sa tente, signifie les maux provenant du manque de vrai dans le culte ; le vêtement, dont Schem et Japheth couvrirent sa nudité, est le vrai de la foi, par lequel ces maux étaient couverts et corrigés ; l'implantation du vrai et du bien de la foi dans la partie intellectuelle est décrite en ce qu'ils posèrent le vêtement sur l'épaule, allèrent à reculons, et tournèrent la face en arrière, car il en est absolument de même des vrais et des biens de la foi chez l'homme de l'Église spirituelle ; Schem et Japheth signifient ceux de l'Église spirituelle, qui ont reçu les vrais de la foi dans le bien, bien qui est la charité ; mais Canaan signifie ceux qui n'ont point reçu les vrais de la foi dans le bien ou dans la charité : que Noach représente l'homme de l'Église Ancienne dans le commencement, et que les hommes de cette Église aient été tels, on le voit, numéros 736, 773, 788, 1126 ; on voit aussi que Schem représente l'homme de l'Église spirituelle interne, et Japheth l'homme de l'Église spirituelle externe, numéros 1102, 1127, 1140, 1141, 1150 ; que Canaan a représenté ceux qui sont dans la foi séparée d'avec la charité, ou, ce qui est la même chose, dans le culte externe séparé d'avec le culte interne, ainsi en particulier la nation Juive, numéros 1093, 1140, 1141, 1167 ; et que le vrai et le bien de la foi sont implantés dans la partie intellectuelle chez les hommes de l'Église spirituelle, numéro 9596 : en outre, le vin, dont Noach s'enivra, signifie le faux, numéro 6377 ; la tente dans laquelle il s'étendit découvert signifie le saint du culte, numéros 2145, 2152, 3312, 4128, 4391 ; le vêtement, dont ils couvrirent la nudité de leur père, signifie le vrai de la foi, numéros 5954, 9212, 9216 ; la nudité elle-même signifie son mal volontaire, qui est couvert par les vrais de la foi ; et, quand il est couvert, les vrais regardent en arrière : que ces arcanes soient enveloppés par ces Historiques, cela est évident d'après le sens interne ; et que ces arcanes soient les arcannes de l'Église, on peut le voir en ce que Schem et Japheth, par cela seul qu'ils ont couvert la nudité de leur père, ont été bénis, et avec eux toute leur postérité, et que Canaan avec toute sa postérité a été maudit seulement parce que Cham son père a déclaré à ses frères l'état de Noach. Comme chez la nation Israélite et Juive les intérieurs étaient souillés, car les descendants de Jacob étaient plus que toutes les autres nations dans les amours de soi et du monde, et comme les parties génitales avec les lombes signifient l'amour conjugal, et que cet amour est l'amour fondamental de tous les amours célestes et spirituels, et ainsi les comprend tous, c'est pour cela qu'il fut pris des précautions pour que les nudités de ces parties chez Aharon et chez ses fils, quand ils étaient dans le culte saint, ne fussent en aucune manière apparentes ; voilà la cause pour laquelle il est dit qu'on leur ferait des caleçons de lin pour couvrir la chair de nudité depuis les lombes jusqu'aux cuisses ; et ailleurs :

« Qu'il ne monterait point par des degrés sur l'autel, afin que ne fût point découverte la nudité sur lui. » - Exode 20:23 :

Que chez la nation Israélite et Juive les intérieurs fussent souillés, et qu'ils fussent fermés quand on était dans le culte, on le voit dans les passages cités, numéros 9320 (fin), 9380 : on peut voir aussi, numéros 3021, 4280, 4462, 4575, , que les parties génitales avec les lombes signifient l'amour conjugal ; et numéros 686, 2734, 3021, 4280, 5054, que l'amour conjugal est l'amour fondamental de tous les amours, célestes et spirituels, qu'ainsi ces amours sont aussi entendus par lui. D'après cela, on voit maintenant ce que signifie la nudité, principalement la nudité des parties destinées à la génération, quand les intérieurs sont souillés. Mais quand les intérieurs sont chastes, la nudité signifie l'innocence, parce qu'elle signifie l'amour conjugal, et cela, parce que l'amour vraiment conjugal est dans son essence l'innocence ; que l'amour vraiment conjugal appartienne à l'innocence, on le voit, numéro 2736 ; que par conséquent la nudité dans ce sens soit l'innocence, on le voit, numéros 165, 8375 ; c'est même pour cela que les anges du ciel intime, qui sont appelés Anges célestes, apparaissent nus, numéros 165, 2306, 2736. Comme la très-ancienne Église, qui est décrite dans les premiers Chapitres de la Genèse, et entendue dans le sens interne par l'Homme ou Adam et par son Épouse, a été une Église céleste, voilà pourquoi il est dit d'Adam et de son Épouse « que tous deux étaient nus, et n'en rougissaient point. » - Genèse 2:25.

mais quand cette Église fut tombée, ce qui arriva lorsqu'ils eurent mangé de l'arbre de la science, par quoi est signifié le raisonnement d'après les scientifiques sur les Divins, il est dit qu'ils connurent qu'ils étaient nus, et qu'ils cousirent ensemble de la feuille de figuier, et se firent des ceintures, qu'ainsi ils couvrirent leurs nudités ; et aussi, que l'homme, quand Jéhovah l'appela, répondit qu'il avait craint parce qu'il était nu ; et enfin, que Jéhovah leur fit des tuniques de peau, et les en revêtit. - , et 21 ;

Par les feuilles de figuier dont ils se firent des ceintures, et aussi par les tuniques de peau, sont entendus les vrais et les biens de l'homme externe ; si leur état après la chute est ainsi décrit, c'est parce que les hommes de cette Eglise étaient devenus d'hommes internes hommes externes ; leur interne est signifié par le paradis, car le paradis est l'intelligence et la sagesse de l'homme interne, et être chassé du paradis signifie que l'homme interne était fermé ; que la feuille soit le vrai naturel, qui est le scientifique, on le voit, numéro 885 ; on peut voir aussi que le figuier est le bien naturel ou le bien de l'homme externe, numéros 217, , 5113 ; que la tunique de peau est aussi le vrai et le bien de l'homme externe, numéros 294, 295, 296 ; et que la peau est l'externe, numéro 3540.

  
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Arcanes Célestes # 6148

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6148. Seulement l'humus des prêtres il n'acheta point, signifie que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien, parce que ces facultés viennent de lui : on le voit par la représentation de Joseph, de qui cela est dit, en ce qu'il est l'Interne ; par la signification de l'humus, en ce que c'est le réceptacle du vrai, numéro 6135, 6136, 6137 ; ici, la faculté de recevoir le bien, car la faculté est la perceptibilité, qui y sera, pour que le réceptacle soit réceptacle ; cette faculté vient du bien, c'est- à-dire, du Seigneur par le bien ; car si du Seigneur n'influait pas le bien de l'amour, jamais aucun homme n'aurait la faculté de recevoir le vrai ni le bien ; l'influx du bien de l'amour procédant du Seigneur fait que toutes choses au dedans de l'homme sont disposées pour la réception : que ce soit la faculté de recevoir le bien

« d'après le naturel, cela est signifié en ce que l'humus était dans l'Egypte, car l'Egypte signifie le naturel quant aux scientifiques, numéro 6142 ; par la signification des prêtres, en ce qu'ils sont le bien, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de ne point acheter, en ce que c'est ne point s'approprier ces facultés, de même qu'il s'est approprié les vrais et les biens du vrai avec leurs réceptacles, ce qui a été fait par les désolations et les soutiens, par la raison que ces facultés venaient de lui, c'est-à-dire, de l'Interne ; c'est de là que par

« seulement l'humus des prêtres il n'acheta point, »il est signifié que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien, parce que ces facultés viennent de lui. Voici comment les choses se passent : Les facultés de recevoir le vrai et le bien sont chez l'homme immédiatement par le Seigneur, et nul secours pour se les acquérir ne vient de l'homme ; en effet, l'homme est toujours tenu dans la faculté de recevoir le bien et le vrai, c'est par cette faculté qu'il a l'entendement et la volonté ; mais si l'homme ne reçoit pas, c'est parce qu'il se tourne vers le mal ; alors, il est vrai, la faculté lui reste, mais l'entrée vers le cogitatif et vers le sensitif lui est fermée ; c'est pourquoi la faculté de voir le vrai et de sentir le bien périt, selon que l'homme se tourne vers le mal et se confirme dans le mal par la vie et par la foi : que l'homme ne contribue absolument en rien à la faculté de recevoir le vrai et le bien, cela est connu dans l'Église d'après ce doctrinal, que rien du vrai qui appartient à la foi, ni rien du bien qui appartient à la charité, ne vient de l'homme, mais que ce vrai et ce bien viennent du Seigneur ; néanmoins l'homme peut détruire chez lui cette faculté : d'après cela, on peut voir comment il faut entendre que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien parce que ces facultés viennent de lui, : s'il est dit

« d'après le naturel, c'est parce que l'influx du bien procédant du Seigneur se fait du Seigneur par l'Interne dans le Naturel ; là, quand la faculté de recevoir a été acquise, l'influx se fait, car alors il y a réception, voir numéro 5828. Quant aux Prêtres, en ce qu'ils signifient les biens, il faut qu'on sache qu'il y a deux choses qui procèdent du Seigneur, à savoir, le Bien et le Vrai ; le Divin Bien a été représenté par les Prêtres, et le Divin Vrai par les Rois ; c'est de là que les Prêtres signifient les biens, et les Rois les vrais : sur le Sacerdoce et sur la Royauté, qui se disent du Seigneur, voir numéro 1728, 2015 (fin). 3670 : ces deux dignités, à savoir, le Sacerdoce et la Royauté, dans l'Église Représentative Ancienne, ont été conjointes dans une seule personne, par la raison que le Bien et le Vrai qui procèdent du Seigneur sont unis ; et elles ont aussi été conjointes dans le Ciel chez les Anges : la personne dans laquelle ces deux dignités ont été conjointes dans l'Ancienne Église, était appelée Malkisédeck, ou Roi de Justice ; c'est ce qu'on voit par Malkisédeck, qui vint vers Abraham, il en est parlé ainsi :

« Malkisédeck, Roi de Schalem, présenta le pain et le vin, et lui (était) prêtre au Dieu Très-Haut : et il bénit Abraham. » - Genèse 14:18-19 ;

-qu'il ait représenté le Seigneur quant à l'une et à l'autre dignité, on le voit clairement en ce qu'il était Roi et en même temps Prêtre, et en ce qu'il lui fut permis de bénir Abraham, et de lui offrir le pain et le vin, qui étaient aussi à cette époque les symboles du bien de l'amour et du vrai de la foi : qu'il ait représenté le Seigneur quant à l'une et à l'autre dignité, on le voit encore clairement dans David :

« Jéhovah juré, et il ne se repentira point : Toi, (tu es) Prêtre pour l'éternité, selon le mode de Malkisédeck. » - Psaumes 110:4.

Ces paroles ont été dites du Seigneur ; selon le mode de Malkisédeck, c'est qu'il est et Roi et Prêtre, c'est-à-dire, dans le sens suprême, que de Lui procèdent le Divin Bien et le Divin Vrai ensemble. Comme l'Église Représentative devait aussi être instituée chez les descendants de Jacob, de même aussi dans une seule personne devaient être conjointement représentés le Divin Bien et le Divin Vrai, qui procèdent unis du Seigneur ; mais à cause des guerres, et à cause de l'idolâtrie de ce peuple, ces deux dignités dans le commencement furent divisées, et ceux qui régnaient sur le peuple furent appelés ducs, et ensuite Juges ; et ceux qui remplissaient les fonctions saintes furent appelés Prêtres, et ils étaient de la semence d'Aharon et Lévites ; mais dans la suite ces deux dignités furent conjointes dans une seule personne, par exemple, dans Eli et dans Samuel : cependant comme ce peuple était tel, que chez lui il ne pouvait être institué une Église Représentative, mais seulement un Représentatif d'Église, à cause de l'idolâtrie qui régnait chez lui, il avait été en conséquence permis que les deux dignités fussent séparées, et que le Seigneur fût représenté quant au Divin Vrai par les Rois, et quant au Divin Bien par les Prêtres : que cela ait été fait d'après le vif désir du peuple, et non d'après le bon plaisir du Seigneur, on le voit par la Parole de Jéhovah à Samuel :

« Obéis à la voix du peuple en tout ce qu'ils te diront, car non pas toi ils ont rejeté, mais Moi ils ont rejeté, afin que je ne règne point sur eux ; et tu leur déclareras le droit du roi. » - Juges , :

Si ces deux dignités ne devaient pas être séparées, c'était parce que le Divin Vrai séparé du Divin Bien, damne chacun, et que le Divin Vrai uni au Divin Bien sauve ; en effet, d'après le Divin Vrai l'homme a été condamné à l'enfer, mais par le Divin Bien il en est délivré et est élevé au Ciel ; la salvation appartient à la .Miséricorde, ainsi elle est faite par le Divin Bien ; mais il y a damnation, quand l'homme refuse la miséricorde, et ainsi rejette de lui le Divin Bien, par là il est abandonné au jugement d'après le Vrai : que les Rois aient représenté le Divin Vrai on le voit, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068. Que les Prêtres aient représenté le Seigneur quant au Divin Bien, et aient par suite signifié le Bien, on peut le voir dans le sens interne par toutes les choses qui ont été instituées sur le Sacerdoce, quand fut choisi Aharon, et ensuite les Lévites ; par exemple, que le Grand Prêtre entrerait seul dans le Saint des saints, et y ferait le service ; que les choses Saintes à Jéhovah seraient pour le Prêtre, - : -que dans la terre ils n'auraient ni portion ni héritage, mais que Jéhovah serait leur portion et leur héritage, » :

Que les Lévites furent donnés à Jéhovah en place des premiers nés, et qu'ils furent donnés par Jéhovah à Aharon, Nombres 3:9, 12-13, :

Que le Grand-Prêtre et les Lévites étaient au milieu du camp, quand on mesurait le camp et quand on partait, - Nomb . IL 17. :

Que nul de la semence d'Aharon, en qui il y aurait quelque tache, ne s'approchera pour offrir les holocaustes et les sacrifices, - Lévitique 21:17. à 20.

Outre plusieurs autres rites, comme Lévitique 21:9, 10, 11, 12, 13, et ailleurs : toutes ces choses représentaient dans le sens suprême le Divin Bien du Seigneur, et par suite dans le sens respectif le Bien qui appartient à l'amour et à la charité : quant aux Habits d'Aharon, qui ont été appelés habits de sainteté, ils représentaient le Divin Vrai procédant du Divin Bien ; il en sera parlé d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans les explications sur les choses qui sont dans l'Exode. Comme le vrai est signifié par les Rois, et le Bien par les Prêtres, c'est pour cela que les Rois et les Prêtres sont très-souvent nommés ensemble dans la Parole, comme dans Jean :

« Jésus-Christ nous a faits Rois et Prêtres à Dieu et à son Père. » - .

Ils sont dits avoir été faits Rois, d'après le vrai qui appartient à la foi, et Prêtres d'après le bien qui appartient à la charité, ainsi le vrai et le bien chez ceux qui sont dans le Seigneur ont été conjoints, comme ils le sont dans le ciel, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; cela est entendu par

« être faits rois et prêtres. Dans Jérémie :

« Il arrivera en ce jour là que sera éperdu le cœur du roi et des princes, et stupéfaits seront les prêtres, et les prophètes seront étonnés. » - Jérémie 4:9.

Dans le Même :

« Couverts de honte ont été la maison d'Israël, eux, leurs rois, leurs princes, et leurs prêtres, et leurs prophètes. » - Jérémie 2:26.

Dans le Même :

« Les Rois de Jehudah, les princes, les Prêtres et les prophètes, et les habitants de Jérusalem. » - Jérémie 8:1 ;

Dans ces passages les rois sont les vrais, les princes les principaux vrais, numéro 1486, 2089, 5044 ; les prêtres sont les biens, et les prophètes ceux qui enseignent, numéro 2534. En outre il faut qu'on sache que par Joseph n'achetant pas l'humus des prêtres, il y avait ce représentatif, que du Seigneur procède toute faculté de recevoir le vrai et le bien, cela est évident par une loi semblable sur les champs des Lévites dans Moïse :

« Le champ du faubourg des villes des Lévites ne sera point vendu, parce que possession éternelle, lui. » - Lévitique 25:34.

Par là il est entendu, dans le sens interne, que nul homme ne doit rien s'arroger du bien de l'Église, qui est le bien de l'amour et de la charité, parce que ce bien procède du Seigneur seul.

  
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