Bible

 

Exode 30:5

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5 Tu feras les barres de bois de Sittim, et tu les couvriras d'or.

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Arcanes Célestes # 10240

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10240. Puisque par la lavation il est signifié aussi la Régénération, il en sera encore dit quelque chose : Celui qui ne sait pas que le Seigneur a parlé par des correspondances, tant dans les Prophètes que dans les Evangélistes, et qu'ainsi dans la Parole il y a un sens interne, ne peut savoir en aucune manière ce qui est entendu par ces expressions du Seigneur, dans Jean :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. L'Esprit (le vent), où il veut souffle, et sa voix tu entends ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va ; ainsi est quiconque a été engendré de l'esprit. » - Jean 3:5-6, 8 :

Si ces expressions sont déroulées par les correspondances, on voit clairement quel en est le sens, car elles renferment des arcanes du ciel : D'après la correspondance, l'eau est le vrai de la foi, lequel vient manifestement à la perception dans l'homme naturel : l'Esprit est le Divin Vrai qui influe du Seigneur par l'interne de l'homme dans son externe ou dans le naturel ; de là vient la vie de la foi chez l'homme qui est régénéré : la chair est le propre de l'homme, qui n'est que mal : l'esprit souffle où il veut, signifie que le Seigneur par le Divin Vrai d'après la Miséricorde donne la vie nouvelle : sa voix tu entends, signifie que les vrais viennent à la perception dans l'homme externe ou naturel ; la voix est ce qui a été annoncé d'après la Parole : tu ne sais d'où il vient ni où il va, signifie que l'homme ne sait pas comment se fait la régénération, car elle est faite par le Seigneur au moyen d'arcanes innombrables et ineffables. Que d'après la correspondance les eaux soient les vrais de la foi, on le voit, numéro 28, 739, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568, 9323, 10238 ; on voit aussi que l'esprit est le Divin Vrai dont provient la vie de la foi, numéro 9229, 9818 ; et la chair, le propre de l'homme, qui n'est que mal, numéro 8409 ; que souffler, c'est l'état de la vie de la foi, numéro 9281 ; et la voix, ce qui a été annoncé d'après la Parole, ainsi le vrai qui procède de la Parole, numéro 9926 ; qu'entendre, c'est la perception, numéro 9311, 9926 ; que venir et aller, ou entrer et sortir, c'est l'état de la chose depuis le commencement jusqu'à la fin, numéro 9927 ; que les arcanes de la régénération sont innombrables et ineffables, numéro 3179, 3573, 5398, 9334 (fin), 9336 ; et que ce qui s'opère dans l'homme interne, quand l'homme est dans le monde, n'est point perçu, mais qu'on perçoit ce qui s'opère dans l'homme externe ou naturel, numéro 10236.

  
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Arcanes Célestes # 2715

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2715. Il y a ici deux arcanes : l'un, que le Bien de l'homme spirituel est relativement obscur ; l'autre, que ce bien obscur est éclairé par le Divin Humain du Seigneur. Quant au premier arcane, que le Bien chez l'homme Spirituel est relativement obscur, on eu trouve la preuve dans ce qui a été dit ci-dessus, numéro 2708, sur l'état de l'homme Spirituel relativement à l'état de l'homme céleste ; c'est ce qu'on voit clairement par la comparaison de ces deux états : chez les célestes, le bien lui-même a été implanté dans leur partie volontaire, et de là la lumière leur vient dans la partie intellectuelle, Voir numéros 863, 875, 895, 927, 928, 1023, 1043, 1044, 2124, 2256 ; c'est la partie volontaire qui vit principalement chez l'homme, et c'est par elle que vit la partie intellectuelle ; puis donc que le volontaire chez l'homme spirituel a été tellement perdu qu'il n'est que le mal, et que cependant le mal influe sans cesse et continuellement de ce volontaire dans sa partie intellectuelle ou dans sa pensée, il est évident que le bien y est obscurci relativement : de là vient que les Spirituels n'ont pas l'amour pour le Seigneur comme les Célestes, et que par conséquent ils n'ont point l'humiliation qui est essentielle dans tout culte, et par laquelle le bien peut influer du Seigneur ; car le cœur enflé d'orgueil ne reçoit nullement, mais c'est le cœur humble qui reçoit : les Spirituels n'ont pas non plus l'amour envers le prochain comme les Célestes, car l'amour de soi et du monde influe continuellement de leur partie volontaire, et obscurcit le bien de cet amour ; ce que chacun, s'il réfléchit, peut même voir clairement, en ce que, quand il fait du bien à quelqu'un, c'est pour une fin dans le monde ; ainsi, quoiqu'il ne le manifeste point, toujours est-il qu'il pense à une récompense, soit de la part de ceux auxquels il fait du bien, soit de la part du Seigneur dans l'autre vie, en sorte que son bien est toujours souillé par le méritoire ; et encore en ce que, quand il a fait quelque bien, s'il peut le rappeler et ainsi se préférer aux autres, il est dans le plaisir de sa vie ; les Célestes, au contraire, aiment le prochain plus qu'eux-mêmes ; ils ne pensent jamais à la récompense, et ne se préfèrent aux autres en en aucune manière. En outre, le bien chez les Spirituels, est obscurci par les persuasifs provenant de différents principes qui ont aussi leur origine dans l'amour de soi et du monde : on voit numéros 2682, 2689 (fin), quel est le persuasif, même celui de la foi ; il provient aussi de l'influx du mal par leur partie volontaire. Outre cela, on peut voir que le bien chez l'homme Spirituel est relativement obscur, en ce que ce n'est point, comme les Célestes, par quelque perception qu'il connaît ce que c'est que le vrai, mais c'est par l'instruction qu'il reçoit des parents et des maîtres, ainsi que par la doctrine dans laquelle il est né ; et quand il y ajoute quelque chose de soi-même et par la pensée, pour l'ordinaire le sensuel et ses illusions ainsi que le rationnel et ses apparences ont le dessus, et font qu'il peut à peine reconnaître quelque vrai pur, tel que les Célestes le reconnaissent ; toujours est-il cependant que c'est dans ces sortes de vrais que le Seigneur implante le bien, quoique ce soient des vrais illusoires ou des apparences du vrai ; mais le bien, recevant sa qualité des vrais auxquels il est conjoint, devient par la obscur ; il en est de cela comme de la lumière du soleil quand elle influe dans les objets, la qualité des objets qui reçoivent fait que la lumière s'y présente sous une apparence de couleur, belle si la qualité de la forme et de la réception est convenable et correspondante, laide si la qualité de la forme et de la réception n'est ni convenable ni par conséquent correspondante ; c'est ainsi que le bien lui-même est qualifié selon le vrai. On en trouve encore une preuve, en ce que l'homme spirituel ne sait pas ce que c'est que le mal ; à peine croit-il qu'il existe d'autres maux que ceux qui sont contre les préceptes du décalogue ; mais les maux de l'affection et de la pensée, qui sont innombrables, il ne les connaît pas, il n'y réfléchit pas et ne les appelle pas des maux ; les plaisirs des cupidités et des voluptés, quels qu'ils soient, il ne les considère pas autrement que comme des biens ; et les plaisirs mêmes de l'amour de soi, il les recherche, les approuve et les excuse, ne sachant pas que ce sont ces plaisirs qui affectent son esprit, et qu'il devient absolument tel dans l'autre vie. On en trouve pareillement une preuve, en ce que, quoique dans la Parole il s'agisse à peine d'autre chose que du bien de l'amour pour le Seigneur et de l'amour envers le prochain, l'homme spirituel ne sait pas cependant que le bien est l'essentiel de la foi, ni même ce que c'est que l'amour et la charité dans leur essence ; et quant à ce qu'il connaît de la foi, qu'il fait essentielle, il disserte toujours pour s'assurer s'il en est ainsi, à moins qu'il n'ait été confirmé par une longue période de sa vie, ce que ne font jamais les Célestes, car ils connaissent et perçoivent que telle chose est de telle manière ; de là le Seigneur a dit dans Matthieu :

« Que votre discours soit oui, oui, non, non. Ce qui est en sus de cela vient du malin. » - Matthieu 5:37.

En effet, les Célestes sont dans le vrai même, sur lequel discutent les spirituels pour savoir s'il est ainsi ; par conséquent les célestes, étant dans le vrai même, peuvent de là voir les choses en nombre indéfini qui appartiennent à ce vrai, et voir ainsi par la lumière presque tout le ciel, tandis que les spirituels, discutant pour savoir si le vrai est le vrai, ne peuvent pendant ce temps-là arriver à la première limite de la lumière des célestes, ni à plus forte raison rien voir par la lumière des célestes.

  
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