Bible

 

Exode 30:37

Studie

       

37 Et quant au parfum que tu feras, vous ne ferez point pour vous de semblable composition; ce te sera une chose sainte, à l'Eternel.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 4976

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

4976. Et il le servait, signifie que le scientifique était approprié à son bien : on le voit par la signification de servir (ministrare), en ce que c'est être utile à quelqu'un en lui fournissant ce qui lui manque ; ici c'est être approprié, parce qu'il s'agit du bien naturel auquel le scientifique devait être approprié ; servir (minister) et le serviteur (servus) signifient le scientifique ou le vrai naturel, parce que ce vrai est subordonné au bien, comme à son seigneur : il en est du scientifique par rapport au plaisir de l'homme naturel, ou, ce qui est la même chose, il en est du vrai naturel par rapport à son bien, absolument comme il en est de l'eau par rapport au pain, ou, de la boisson par rapport à l'aliment ; l'eau ou la boisson fait que le pain et l'aliment se délaient, et qu'étant délayés ils se portent dans le sang, et par suite dans les parties du corps de tous côtés, et les nourrissent ; car, sans l'eau ou la boisson, le pain ou l'aliment ne se résout pas en parcelles, et n'est pas transporté de tous côtés pour l'usage : il en est aussi de même du scientifique par rapport au plaisir, ou du vrai par rapport au bien ; c'est pourquoi le bien souhaite et désire le vrai, et cela à cause de l'usage, afin qu'il lui fournisse son ministère et son service ; ils correspondent aussi pareillement ; l'homme dans l'autre vie se nourrit, non de quelque aliment ni de quelque boisson naturels, mais d'un aliment et d'une boisson spirituels ; l'aliment spirituel est le bien, et la boisson spirituelle est le vrai ; lors donc que dans la Parole le pain ou l'aliment est nommé, les anges entendent le pain ou l'aliment spirituel, à savoir le bien de l'amour et de la charité ; et lorsque l'eau ou la boisson est nommée, ils entendent l'eau ou la boisson spirituelle, à savoir, le vrai de la foi : par là on peut voir ce que c'est que le vrai de la foi sans le bien de la charité, et comment ce vrai sans ce bien peut nourrir l'homme interne ; c'est comme si l'homme prenait de l'eau seule ou de la boisson seule sans faire usage de pain et d'aliment ; qu'en agissant ainsi l'homme maigrisse et périsse, cela est notoire.

  
/ 10837