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Exode 30:37

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37 Et quant au parfum que tu feras, vous ne ferez point pour vous de semblable composition; ce te sera une chose sainte, à l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 10240

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10240. Puisque par la lavation il est signifié aussi la Régénération, il en sera encore dit quelque chose : Celui qui ne sait pas que le Seigneur a parlé par des correspondances, tant dans les Prophètes que dans les Evangélistes, et qu'ainsi dans la Parole il y a un sens interne, ne peut savoir en aucune manière ce qui est entendu par ces expressions du Seigneur, dans Jean :

« En vérité, en vérité je te dis : Si quelqu'un n'a pas été engendré d'eau et d'esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair ; mais ce qui a été engendré de l'esprit est esprit. L'Esprit (le vent), où il veut souffle, et sa voix tu entends ; mais tu ne sais d'où il vient, ni où il va ; ainsi est quiconque a été engendré de l'esprit. » - Jean 3:5-6, 8 :

Si ces expressions sont déroulées par les correspondances, on voit clairement quel en est le sens, car elles renferment des arcanes du ciel : D'après la correspondance, l'eau est le vrai de la foi, lequel vient manifestement à la perception dans l'homme naturel : l'Esprit est le Divin Vrai qui influe du Seigneur par l'interne de l'homme dans son externe ou dans le naturel ; de là vient la vie de la foi chez l'homme qui est régénéré : la chair est le propre de l'homme, qui n'est que mal : l'esprit souffle où il veut, signifie que le Seigneur par le Divin Vrai d'après la Miséricorde donne la vie nouvelle : sa voix tu entends, signifie que les vrais viennent à la perception dans l'homme externe ou naturel ; la voix est ce qui a été annoncé d'après la Parole : tu ne sais d'où il vient ni où il va, signifie que l'homme ne sait pas comment se fait la régénération, car elle est faite par le Seigneur au moyen d'arcanes innombrables et ineffables. Que d'après la correspondance les eaux soient les vrais de la foi, on le voit, numéro 28, 739, 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8568, 9323, 10238 ; on voit aussi que l'esprit est le Divin Vrai dont provient la vie de la foi, numéro 9229, 9818 ; et la chair, le propre de l'homme, qui n'est que mal, numéro 8409 ; que souffler, c'est l'état de la vie de la foi, numéro 9281 ; et la voix, ce qui a été annoncé d'après la Parole, ainsi le vrai qui procède de la Parole, numéro 9926 ; qu'entendre, c'est la perception, numéro 9311, 9926 ; que venir et aller, ou entrer et sortir, c'est l'état de la chose depuis le commencement jusqu'à la fin, numéro 9927 ; que les arcanes de la régénération sont innombrables et ineffables, numéro 3179, 3573, 5398, 9334 (fin), 9336 ; et que ce qui s'opère dans l'homme interne, quand l'homme est dans le monde, n'est point perçu, mais qu'on perçoit ce qui s'opère dans l'homme externe ou naturel, numéro 10236.

  
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Arcanes Célestes # 2718

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2718. Une épouse de la terre d'Egypte, signifie l'affection des sciences qui appartient à l'homme de l'Eglise Spirituelle : on le voit par la signification de l'Epouse, en ce qu'elle est l'affection ou le bien, numéros 915, 2517 ; et par la signification de l'Egypte, en ce qu'elle est la science, numéros 1164, 1165, 1186, 1462. Dans ce Verset l'homme de l'Eglise Spirituelle est décrit, tel qu'il est quant au bien, c'est-à-dire, quant à l'essence de sa vie, savoir, que chez lui le Bien est obscur, mais qu'il a été illuminé par le Divin Humain du Seigneur, illumination par laquelle existe dans son rationnel l'affection du vrai, et dans son naturel l'affection des sciences : si chez l'homme spirituel l'affection du bien, telle qu'elle est chez l'homme Céleste, ne peut exister, et est remplacée par l'affection du vrai, cela vient de ce que le bien chez lui a été implanté dans sa partie intellectuelle, et qu'il est relativement obscur, comme il a été expliqué, numéro 2715 ; de là, il ne peut être produit ni amené d'autre affection dans son rationnel que l'affection du vrai, ni par elle d'autre affection dans son naturel que l'affection des sciences : par le vrai il n'est pas entendu d'autre vrai que celui qu'il croit être le vrai, quand bien même il ne serait pas le vrai en soi ; et par les sciences il est entendu., non les sciences telles qu'elles sont pour les savants, mais tout scientifique dont il peut être imbu par l'expérience et par l'ouïe d'après la vie civile, d'après la doctrine et d'après la Parole ; c'est dans l'affection de telles choses que se trouve l'homme de l'Eglise Spirituelle. Afin qu'on sache ce que c'est qu'être dans l'affection du vrai, et ce que c'est qu'être dans l'affection du bien, il va en être parlé en peu de mots : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si telle chose est le vrai, si cela est ainsi ; et quand ils sont confirmés que c'est le vrai ou que c'est ainsi, ils pensent, examinent et discutent pour savoir ce que c'est que ce vrai, ainsi ils s'arrêtent à la première entrée, et ne peuvent être admis dans la sagesse, tant qu'il leur reste du doute ; ceux, au contraire, qui sont dans l'affection du bien connaissent et perçoivent par le bien même, dans lequel ils sont, que telle chose est ainsi, par conséquent ils ne sont pas à la première entrée, mais ils sont dans l'intérieur et admis dans la sagesse. Soit pour exemple, que le céleste consiste à penser et à agir par l'affection du bien ou par le bien : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi, si cela est possible, et ce que c'est ; et tant qu'ils sont occupés de doutes sur ce sujet, ils ne peuvent être introduits ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien n'examinent point, et ne s'occupent point de doutes, mais ils disent que cela est ainsi, c'est pourquoi ils sont introduits, car ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, les Célestes, commencent là où s'arrêtent ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire, les Spirituels, de sorte que le dernier terme de ceux-ci est le premier terme de ceux-là ; aussi est-il donné aux Célestes de savoir, de connaître et de percevoir que les affections du bien sont innombrables, c'est-à-dire qu'il y en a autant que de sociétés dans le Ciel, et qu'elles ont toutes été conjointes par le Seigneur en une forme céleste, de manière qu'elles constituent comme un seul homme ; il leur est même donné de distinguer par la perception le genre et l'espèce de chaque affection. Ou soit cet exemple, que tout plaisir, toute béatitude, et toute félicité, vient uniquement de l'amour, mais que tel est l'amour, tels sont les plaisirs, la béatitude et la félicité : l'homme spirituel s'applique à découvrir si cela est ainsi, et si cela ne viendrait pas d'autre part, comme de la conversation, des entretiens, de la méditation, de l'érudition ; et encore, si cela n'aurait pas son origine dans la possession, dans l'honneur, dans la réputation, et dans la gloire qui en provient, ne se confirmant pas dans ce fait que toutes ces choses ne constituent nullement le plaisir, ni la béatitude, ni la félicité, mais que ce qui le constitue, c'est l'affection de l'amour qui est en ces choses ainsi que la qualité de cette affection : au contraire, l'homme céleste ne s'attache point à ces préliminaires, mais il dit que cela est ainsi ; aussi est-il dans la fin même et dans l'usage même, c'est-à-dire, dans les affections mêmes qui appartiennent à l'amour, lesquelles sont innombrables, et dans chacune desquelles il y a des choses ineffables, et cela avec une variation de plaisir, de béatitude et de félicité pour l'éternité. Soit aussi pour exemple, que le prochain doit être aimé d'après le bien qui est chez lui : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si cela est vrai, ou si cela est ainsi, ce que c'est que le prochain, ce que c'est que le bien, et ils ne vont pas plus loin, aussi se ferment-ils la porte de la sagesse ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien disent que cela est ainsi ; aussi ne se ferment-ils pas la porte, mais ils entrent, et ils savent, connaissent et perçoivent d'après le bien quel est celui qui est le prochain de préférence à un autre, même dans quel degré il l'est, et que tous le sont à un degré différent ; ainsi, en comparaison de ceux qui sont dans la seule affection du vrai, ils savent, connaissent et perçoivent des choses qu'il est impossible d'exprimer. Soit encore pour exemple, que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le Seigneur : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi ; et si on leur dit que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le bien, et que, tout bien venant du Seigneur et le Seigneur étant dans le bien, quand quelqu'un aime le bien, il aime aussi le Seigneur de qui vient le bien et qui est dans le bien, ils examinent encore si cela est ainsi, même ce que c'est que le bien, si le Seigneur est dans le bien plus que dans le vrai ; tant qu'ils s'arrêtent à de tels examens, ils ne peuvent pas même voir de loin la sagesse ; au contraire, ceux qui sont dans l'affection du bien, connaissent par la perception que cela est ainsi, et aussitôt ils voient le champ de la sagesse qui conduit jusqu'au Seigneur. D'après cela, on peut voir d'où vient l'obscur chez ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire chez les Spirituels, relativement à ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, relativement aux Célestes ; mais toujours est-il que les spirituels peuvent passer de cet obscur dans la lumière, pourvu qu'ils veuillent seulement être dans l'affirmatif que tout bien appartient à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, que l'amour et la charité constituent la conjonction spirituelle, et que de là procèdent toute béatitude et toute félicité, qu'en conséquence la vie céleste est dans le bien de l'amour qui procède du Seigneur, et non dans le vrai de la foi séparé d'avec ce bien.

  
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