Bible

 

Exode 29:14

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14 Mais tu brûleras au feu la chair du veau, sa peau, et sa fiente, hors du camp; c'est un sacrifice pour le péché.

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Arcanes Célestes # 10110

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10110. Pour emplir leur main, signifie pour recevoir le Divin Vrai : on le voit par la signification Remplir la main, en ce que c'est représenter le Seigneur quant au Divin Vrai, et aussi son communicatif et son réceptif dans les cieux, numéros 10070. Il est dit qu'ils mangeront les choses saintes par lesquelles il aura été fait expiation pour emplir leur main, et que par là il est signifié l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal, ainsi pour recevoir le Divin Vrai : voici ce qu'il en est : La première chose qui est appropriée à l'homme est le bien, et successivement le vrai ; s'il en est ainsi, c'est parce que le bien est l'humus, et que le vrai est la semence ; ainsi pareillement le bien adopte le vrai et se le conjoint, parce qu'il l'aime comme père ; en effet, il y a entre le bien et le vrai un conjugal céleste, et c'est le bien qui fait la vie chez l'homme, puisque le bien appartient à la volonté, et que la volonté de l'homme est l'homme lui-même ; mais le vrai ne fait point la vie chez l'homme, si ce n'est qu'autant qu'il la tire du bien, puisque le vrai appartient à l'entendement, et que l'entendement sans la volonté n'est point l'homme lui-même ; il n'est qu'une entrée vers l'homme, car c'est par l'entendement qu'on entre : l'homme peut être comparé à une maison, dans laquelle sont plusieurs chambres, dont l'une conduit dans l'autre ; ceux qui sont dans les vrais seulement quant à l'entendement ne sont dans aucune des chambres de la maison, ils sont seulement dans le vestibule ; mais autant le vrai entre par l'entendement dans la volonté, autant il entre dans les chambres et habite dans la maison ; l'homme aussi est comparé dans la Parole à une maison, et le vrai qui appartient à l'entendement seul est comparé au vestibule ; mais le vrai qui est devenu chose de volonté, et qui dans la volonté devient bien, est comparé à une chambre qu'on habite, et à la chambre à coucher elle-même. Que le bien soit la première chose, procédant du Seigneur, appropriée à l'homme, on le voit d'après le premier et le second âge de l'enfance de l'homme ; il est notoire qu'alors il a le bien de l'innocence, et le bien de l'amour à l'égard de ses parents et de sa nourrice, et le bien de la charité à l'égard des petits enfants de son âge ; ce bien influe du Seigneur chez eux, afin que dans la progression de l'âge il serve comme première chose de la vie du Seigneur chez l'homme, et ainsi comme plan pour recevoir les vrais ; ce plan est même conservé chez l'homme quand il grandit, s'il ne le détruit pas par la vie du mal et par suite par la foi du faux. Quand il est dit le bien, il est entendu la charité à l'égard du prochain et l'amour envers le Seigneur, car tout ce qui appartient à l'amour et à la charité est le bien. Que le bien soit à la première place, et le vrai à la seconde, chez ceux qui sont régénérés, quoiqu'il semble autrement, on le voit, numéros 3325, 3494, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 4925, 4926, 4928, 4930, 6256, 6269, 6272, 6273.

  
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