Bible

 

Exode 29:1

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1 Or c'est ici ce que tu leur feras, quand tu les sanctifieras pour m'exercer la Sacrificature : prends un veau du troupeau, et deux béliers sans tare;

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Arcanes Célestes # 3813

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3813. Quant à ce qui concerne la Chair, elle signifie, dans le sens suprême, le Propre du Divin Humain du Seigneur, qui est le Divin Bien ; dans le sens respectif, le propre volontaire de l'homme, vivifié par le Propre du Divin Humain, c'est-à-dire, par le Divin Bien du Seigneur ; ce propre est ce qu'on nomme le propre céleste, qui en soi appartient au Seigneur seul, et qui est approprié à ceux qui sont dans le bien et par suite dans le vrai ; un tel propre est dans les Anges qui sont dans les Cieux, et dans les hommes qui sont, quant à leurs intérieurs ou quant à l'esprit, clans le Royaume du Seigneur ; mais, dans le sens opposé, la chair signifie le propre volontaire de l'homme, qui en soi n'est absolument que mal, et comme ce propre n'a pas été vivifié par le Seigneur, il est appelé mort, et par suite cet homme est dit mort. Que la Chair soit, dans le sens suprême, le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien du Seigneur, on le voit par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : Moi, je suis le Pain vivant qui du ciel est descendu ; si quelqu'un manga de ce Pain, il vivra éternellement : le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair, que je donnerai pour la vie du monde. » Les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut Celui-ci nous donner sa chair à manger. Jésus leur dit donc : En vérité, en vérité je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon sang est véritablement un breuvage ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu. » - .

qu'ici la Chair soit le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien, cela est bien évident, et c'est elle qui dans la Sainte Cène est appelée le Corps ; que là le Corps ou la Chair soit le Divin Bien, et le sang le Divin Vrai, on le voit numéros 1798, 2165, 2177, 3464, 3735 ; et comme le pain et le vin signifient la môme chose que la chair et le sang, savoir, le pain le Divin Bien du Seigneur, et le vin son Divin Vrai, c'est pour cela qu'il a été ordonné que le pain et le vin remplaceraient la chair et le sang : de là vient que le Seigneur dit :

« Je suis le Pain vivant ; le Pain que je vous donnerai est ma Chair ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang en Moi demeure et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu ; que manger, ce soit se communiquer, se conjoindre et s'approprier, on le voit, numéros 2187, 2343, , 3513 f, 3596 ; la même chose était représentée dans l'Église Juive, en ce que Aharon, ses fils, ceux mêmes qui sacrifiaient, et les autres qui étaient purs, mangeaient la chair des sacrifices, et que cela était une chose sainte, voir Exode 12:7, 8, Lévitique 8:31. .

C’est pourquoi si un homme impur mangeait de cette chair, il devait être retranché de ses peuples, - Lévitique 7:21.

Que ces choses aient été appelées Pain, on le voit numéro 2165, - cette Chair a été appelée Chair de Sainteté, - Jérémie 11:15. Hagg. Jérémie 2:12.

Et Chair de l'offrande qui est sur les tables dans le Royaume du Seigneur, - Ézéchiel 40:43, - où il s'agit du Nouveau Temple, par lequel est évidemment signifié le culte du Seigneur dans son Royaume. Que la Chair, dans le sens respectif, soit chez l'homme le propre volontaire vivifié par le Divin Bien du Seigneur, on le voit aussi par ces passages ; dans Ézéchiel :

« Je leur donnerai un seul cœur, et un esprit nouveau je donnerai au milieu de vous, et j'éloignerai le cœur de pierre de leur chair, et je leur donnerai un cœur de chair. » - Ézéchiel 36:26.

Le cœur de pierre éloigné de leur chair, c'est le volontaire et le propre non vivifié ; le cœur de chair, c'est le volontaire et le propre vivifiés que le cœur soit le représentatif du bien volontaire, on le voit numéros 2930, 3313, 3635.

Dans David :

« Dieu ! Mon Dieu ! Toi, le matin je Te cherche, mon âme a soif de Toi, ma chair Te désire dans une terre de sécheresse, et fatigué je suis, sans eaux. » - Psaumes 63:2.

Dans le Même :

« Mon âme aspire après les parvis de Jéhovah, mon Cœur et ma chair tressaillent de joie après le Dieu vivant. » - Psaumes 84:3.

Dans Job :

« J'ai connu mon Rédempteur, il vit, et enfin il se lèvera sur la poussière ; et ensuite par ma peau seront enveloppées ces choses, et par ma Chair je verrai Dieu, moi je le verrai pour moi, et mes yeux verront, et non un autre. » - Job 19:25-26, 27.

être enveloppé par la peau, c'est par le naturel, tel que l'homme l'a avec lui après la mort, ainsi qu'il a été dit : numéro 3539 ; voir Dieu par la chair, c'est par le propre vivifié, aussi Job dit-il : Je le verrai pour moi, et mes yeux verront et non un autre ; comme il était connu dans les Eglises, que la Chair signifiait le propre, et comme le Livre de Job est un livre de l'Église Ancienne, numéro 3540 (fin), Job a parlé ainsi de ces choses, ainsi que de plusieurs autres, d'après le significatif selon la coutume de ce temps ; ceux donc qui en déduisent que le cadavre même sera rassemblé des quatre vents et ressuscitera, ne connaissent point le sens interne de la Parole ; ceux qui connaissent le sens interne savent que, dans l'autre vie, ils vien-dront dans un corps, mais dans un corps plus pur ; en effet, il y a là des corps plus purs, car les esprits se voient mutuellement, ils se parlent entre eux mutuellement, ils jouissent de tous les sens, tels que ceux qui sont dans le corps, mais plus exquis ; le corps que l'homme porte autour de lui sur la terre est pour les usages de la terre, aussi consiste-t-il en os et en chair, et le corps que l'esprit porte autour de lui dans l'autre vie est pour les usages du monde spirituel, et consiste non en os ni en chair, mais en choses qui correspondent aux os et à la chair, voir numéro 3726. Que la Chair, dans le sens opposé, signifie chez l'homme le propre volontaire, qui en soi n'est que mal, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe : Chacun la chair de son bras ils mangeront. » - Ésaïe 9:19.

Dans le Même :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair ; et, comme de vin doux, de leur sang ils s'enivreront. » - Ésaïe 49:26.

Dans Jérémie :

« Je les nourrirai de la chair de leurs fils, et de la chair de leurs filles, et chacun la chair de son compagnon ils mangeront. » - Jérémie 19:9.

Dans Zacharie :

« Celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » - Zacharie 11:9.

Dans Moïse :

« Je vous châtierai au sextuple à cause de vos péchés, et vous mangerez la chair de vos fils, et la chair de vos filles vous mangerez » - Lévitique 26:28-29.

Ainsi est décrit le propre volontaire ou la nature de l'homme ; en effet, il n'en provient que le mal et le faux, ainsi la haine contre les vrais et les biens, ce qui est signifié par manger la chair de son bras, la chair des fils et des filles, la chair d'un autre.

Dans Jean :

« Je vis un ange se tenant dans le soleil, et il cria avec une voix grande, disant à tous les oiseaux qui volaient dans le milieu du ciel : Venez et assemblez-vous pour le souper du grand Dieu, afin que vous mangiez chairs de rois, et chairs de kiliarques, et chairs de forts, et chairs de chevaux et de ceux qui les montent, et chairs de tous, libres et esclaves, et petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18. Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20.

Chacun peut voir que des chairs de rois, de kiliarques, de forts, de chevaux et de ceux qui les montent, de libres et d'esclaves, ne signifient pas de telles choses, mais qu'elles signifient d'autres choses qui ont été inconnues jusqu'à présent ; et, d'après chaque expression de ce passage, il est évident que ce sont les maux qui proviennent des faux et les maux d'où proviennent les faux, lesquels maux procèdent du propre volontaire de l'homme. Le faux qui rejaillit du propre intellectuel de l'homme étant, dans le sens interne, le sang, et le mal qui rejaillit de son propre volontaire étant la chair, le Seigneur parle ainsi de l'homme qui doit être régénéré :

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être faits fils de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme, mais de Dieu, sont nés. » - Jean 1:12-13 :

C’est de là que par la chair en général est entendu tout homme, voir numéros 574, 1050 f ; car soit qu'on dise l'homme, soit qu'on dise le propre de l'homme, c'est la même chose. Que la Chair, dans le sens suprême, signifie le Divin-Humain du Seigneur, cela est évident d'après le passage ci-dessus rapporté, et aussi d'après celui-ci dans Jean :

« La Parole Chair a été faite, et elle a habité en nous ; et nous avons vu sa gloire, gloire comme de l'unique engendré du Père. » - Jean 1:14.

D’après cette Chair est vivifiée toute chair, c'est-à-dire, d'après le Divin-Humain du Seigneur est vivifié tout homme, par l'appropriation de l'amour du Seigneur, appropriation qui est signifiée par manger la Chair du Fils de l'homme, - .

Et par manger le Pain dans la Sainte Cène, car le pain est le corps ou la chair, - Matth ,

  
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Arcanes Célestes # 2930

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2930. Si c'est selon votre âme, signifie si c'est par l'affection du vrai d'après le cœur : on le voit par la signification de l'Ame dans le sens interne.

Dans la Parole, on rencontre souvent ces expressions : de cœur et d'âme, ou de tout cœur et de toute âme, et par elles il est signifié que c'est de toute volonté et de tout entendement ; chacun peut savoir que l'homme a deux facultés, savoir, la volonté et l'entendement, et que la volonté est une faculté séparée de l'entendement, car nous pouvons comprendre le bien et le vrai, mais néanmoins vouloir le mal et le faux ; l'homme dès le commencement fut créé de telle sorte que chez lui la volonté et l'entendement faisaient un, de manière qu'il ne pensait pas autre chose que ce qu'il voulait, et ne voulait pas autre chose que ce qu'il pensait ; un tel état existe chez les Célestes, et a existé dans l'Eglise Céleste qui a été appelée l'Homme ou Adam : mais chez les Spirituels, ou dans l'Eglise Spirituelle, une faculté est séparée d'avec l'autre, savoir, l'intellectuelle d'avec la volontaire, et l'homme quant à celle-là, savoir, quant à la partie intellectuelle, est réformé par le Seigneur, et il y est formé une nouvelle volonté et un nouvel entendement, numéros 863, 875, 895, 897, 927, 928, 1023, 1044, 2256 ; la nouvelle volonté que le Seigneur y forme est celle qui est appelée Cœur, et le nouvel entendement est celui qui est appelé Ame, et quand il est dit de tout cœur et de toute âme, il est signifié que c'est de toute volonté et de tout entendement : voilà ce qui est signifié par ; le cœur et par l'âme, dans Moïse :

« Tu aimeras Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton Ame, et de toutes tes forces. » - Deutéronome 6:5 :

Dans le Même :

« Maintenant Israël, qu'est-ce que Jéhovah ton Dieu demande de toi, sinon que tu craignes Jéhovah ton Dieu, en marchant dans tous ses chemins, et en L'aimant, et en servant Jéhovah ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. » - :

Dans le Même : En ce jour Jéhovah ton Dieu te commande de faire ces statuts et ces jugements, et garde-les et fais-les de tout ton cœur et de toute ton âme. » - Deutéronome 26:16 :

Dans le Livre des Rois : David à Salomon : Jéhovah maintiendra sa parole qu'il a prononcée sur moi, en disant : si tes fils gardent leur chemin pour marcher devant Moi dans la vérité de tout leur cœur et de toute leur âme, en disant : l'homme de ta (race) ne sera point retranché de dessus le trône d'Israël. » - 1 Rois 2:4 :

Dans Matthieu :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme. » - Marc 12:29-30.

La même chose se dit aussi de Jéhovah ou du Seigneur, parce que de là procèdent chez l'homme de l'Église l'affection du bien qui appartient à la volonté, et l'affection du vrai qui appartient à l'entendement ; ainsi dans Samuel :

« Je Me susciterai un prêtre fidèle, selon (qu'il est) dans mon cœur et dans mon Ame. » - :

Et dans Jérémie :

« Je me réjouirai sur eux, pour leur faire du bien, et je les planterai dans cette terre dans la vérité, de tout mon cœur et de toute mon Ame. » - Jérémie 32:41.

Ailleurs çà et là, dans la Parole, l'Ame signifie aussi l'affection du vrai, comme dans Ésaïe ;

« En mon Ame je T'ai désiré dans la nuit, même en mon esprit au milieu de Moi je T'ai cherché le matin, car de même que tes jugements pour la terre, les habitants du globe apprennent la justice. » - Ésaïe 26:9 :

Dans ce passage, l'âme est l'affection lu vrai, l'esprit est l'affection du bien ; que les jugements se disent les vrais, et que la justice se dise du bien, c'est ce qu'on voit, numéro 2235 :

Dans le Même :

« L'insensé parle folie pour rendre vide l'Ame affamée, et faire défaillir celle qui est altérée de boisson. » - Ésaïe 32:6.

L'âme affamée que l'insensé rend vide, c'est le désir du bien, l'âme altérée de boisson que l'insensé fait défaillir, c'est le désir du vrai.

Dans Jérémie :

« Leur Ame deviendra comme un jardin arrosé ; et j'arroserai l'Ame fatiguée, et je remplirai toute Ame languissante. » - Jérémie 31:12, 25.

L'âme, c'est l'affection du vrai et du bien.

Dans le Même :

« Tout son peuple (est) gémissant, cherchant du pain, ils ont donné leurs choses désirables pour de la nourriture, pour restaurer leur Ame. Il est loin de Moi celui qui console, qui restaure mon Ame ; mes fils sont devenus désolés. Ils ont cherché de la nourriture pour eux, afin de restaurer leur Ame. » - Lamentations 1:11, 16, 19 ;

L'âme, c'est la vie de l'affection du bien et du vrai ; la nourriture, c'est la sagesse et l'intelligence. Il est dit que l'âme signifie l'affection du vrai d'après le cœur, parce qu'il y a des affections du vrai qui ne sont point d'après le cœur, par exemple celles qui proviennent de l'amour de soi ou de la prééminence, de l'amour du monde ou des richesses, de l'amour de mériter ; par ces amours existent pareillement des affections du vrai, mais elles ne sont pas pures ; elles viennent de la volonté de la chair, et non du cœur, ce qui vient du cœur procède du Seigneur. En outre, dans la Parole, l'Ame signifie dans le sens universel toute vie, Voir numéros 1000, 1005, 1040, 1742 ; car, dans le sens universel l'Ame est ce par quoi une autre chose Est et Vit ; ainsi l'âme du corps est son esprit, car le corps vit par son esprit ; mais l'âme de l'esprit est sa vie encore intérieure d'après laquelle il a la sagesse et l'intelligence.

  
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