Bible

 

Exode 22:17

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17 Mais si le père de la fille refuse absolument de la lui donner, il lui comptera autant d'argent qu'on en donne pour la dot des vierges.

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Arcanes Célestes # 9160

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9160. Jusqu'à Dieu viendra l'affaire des deux, celui que condamneront Dieu, signifie la recherche et la décision par le vrai : on le voit par la signification de jusqu'à Dieu viendra l'affaire, en ce que c'est la discussion par le vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de condamner, en ce que c'est la décision et la déclaration de la peine à celui qui a prévariqué. Si ces paroles,

« jusqu'à Dieu viendra l'affaire, » signifient la recherche par le vrai, c'est parce que jusqu'à Dieu, c'est jusqu'aux juges, qui d'après le vrai devaient faire des recherches sur cette chose, aussi est-ce pour cela qu'il est dit « celui que condamneront Dieu », au pluriel ; Dieu, dans la Langue originale, est dit aussi El au singulier, mais plus fréquemment Elohim au pluriel, et cela parce que le Divin Vrai procédant du Seigneur dans le ciel parmi les anges a été divisé diversement, car autant il y a d'anges, autant il y a de récipients du Vrai Divin, chacun le reçoit à sa manière, Nos 3241, 3744, 3745, 3746, 3986, 4149, 5598, 7236, 7833, 7836 ; c'est de là que les Anges sont appelés Dieux, numéros 4295, 4402, 7268, 7873, 8301 ; et aussi les Juges, parce que ceux-ci devaient juger non d'après eux-mêmes, mais d'après le Seigneur ; aussi jugeaient-ils d'après la Loi de Moïse, ainsi d'après la Parole qui procède du Seigneur ; même aujourd'hui on juge d'après le Seigneur, lorsqu'on juge selon les vrais d'après la conscience. Dans la Parole le Seigneur est nommé Dieu d'après le Divin Vrai qui procède de Lui, et Jéhovah d'après le Divin Bien, numéros 4402, 6303, 6905, 7268, 8988 ; de là vient que dans la Parole il est dit Jéhovah lorsqu'il s'agit du bien, et Dieu lorsqu'il s'agit du vrai, numéros 2586, 2769, 2807, 2822, 3921 (fin), 4402, 7268, 8988 ; et qu'ainsi Dieu est le Vrai, numéros 4287, 7010, 7268. Maintenant, d'après cela, on voit lairement ce qui est signifié par « si n'est point saisi le voleur, sera amené le maître de la maison vers Dieu, » Vers. 7, et ici « jusqu'à Dieu viendra l'affaire des deux, celui que condamneront Dieu, paiera : » puis, ce qui est signifié par Dieu dans les passages suivants :

« Aharon parlera pour toi au peuple, et il se fera, que lui te sera pour bouche ; et toi, tu lui seras pour Dieu. » - Exode 4:16 ;

-Moïse, c'est le Divin Vrai ou la Loi ; et pour bouche, c'est là doctrine qui en provient, et que représentait Aharon, voir numéro 7010 ; puis,

« Jéhovah dit à Moïse : Vois, je t'ai donné (pour) Dieu à Pharaon, et Aharon ton frère sera ton prophète. » - Exode 7:1, voir numéro 7268 ;

Et dans 1 Samuel :

« Autrefois en Israël, ainsi disait l'homme, quand il allait pour chercher Dieu : Allez, et nous nous en irons vers le Voyant, car celui qui prophète aujourd'hui est appelé, était appelé autrefois Voyant, » - 1 Samuel 9:9.

Le voyant et le prophète, c'est le Vrai Divin, et par suite la Doctrine du vrai et du bien, numéros 2534, 7269.

  
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Arcanes Célestes # 7836

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7836. Selon le nombre d'âmes, chacun à la mesure de son manger, vous compterez sur la bête, signifie qu'ainsi ils compléteront le bien pour l'innocence par tout autant de vrais du bien selon son appropriation : on le voit par la signification du nombre d'âmes, en ce que c'est tout autant de vrais du bien, car dans la Parole le nombre se dit du vrai, et l'âme se dit du bien spirituel ; par la signification de à la mesure de son manger, en ce que c'est selon son appropriation, manger c'est s'approprier, voir numéro 3168, 3513, 3596, 3832 ; et par la signification de la bête, en ce qu'elle est l'innocence, numéro 7832 ; compléter le bien pour l'innocence est signifié en ce qu'il serait pris de la maison du voisin proche jusqu'au nombre suffisant pour la bête ; que la maison soit le bien, on le voit ci-dessus numéro 7833. Il est dit le Vrai du bien, et par là il est entendu le Vrai qui provient du bien ; car lorsque ceux de l'Eglise spirituelle sont régénérés, ils sont introduits dans le bien de la Charité par le vrai de la foi ; mais lorsqu'ils ont été introduits dans le bien qui appartient à la charité, les vrais, qui en naissent dans la suite, sont appelés vrais du bien. Mais il est absolument impossible de savoir ce qu'il en est des choses qui sont contenues dans ce Verset, si l'on ne sait pas ce qu'il est en des sociétés dans le Ciel, car les associations des fils d'Israël selon les Tribus, les Familles et les Maisons, représentaient ces sociétés ; voici ce qu'il en est des sociétés dans le Ciel : tout le Ciel est une seule société, qui est gouvernée comme un seul homme par le Seigneur ; les sociétés générales y sont en aussi grand nombre qu'il y a de membres, de viscères et d'organes dans l'homme ; les sociétés spéciales en aussi grand nombre qu'il y a de petits viscères dans chaque contenu du viscère, du membre et de l'organe, et les sociétés particulières en aussi grand nombre qu'il y a de parties plus petites constituant une partie plus grande dans ces petits viscères ; qu'il en soit ainsi, cela est évident d'après les Correspondances de l'homme, et de ses membres, organes et viscères avec le Très-Grand Homme, c'est-à-dire, avec le Ciel, correspondances dont il a été traité d'après l'expérience à la fin de plusieurs Chapitres : d'après cela on peut voir ce qu'il en est des distinctions des sociétés dans le Ciel. Mais dans le particulier, voici ce qu'il en est de chaque société : chaque société est composée de plusieurs anges qui concordent quant au bien : les biens sont variés, car il y a chez chaque ange un bien particulier, mais ces biens variés qui concordent sont disposés par le Seigneur dans une telle forme, qu'ils présentent ensemble un seul bien : les maisons des pères chez les fils d'Israël représentaient ces sociétés : c'est pour cela que les fils d'Israël ont été distingués non-seulement en tribus, mais aussi en familles et en maisons ; et que, lorsqu'ils sont nommés, les noms de leurs pères sont mentionnés par ordre jusqu'à la tribu ; ainsi, il est dit du père de Samuel, qu'il était de la montagne d'Ephraïm, et qu'il se nommait Elkanah, fils de Jérocham, fils d'Elihu, fils de Tochu, fils de Soph, - 1 Samuel 1:1 ;

Puis du père de Schaül, qu'il était de Benjamin, et qu'il se nommait Kisch, fils d'Abiel, fils de Séror, fds de Béchorath, fils d'Aphiach, fils d'un homme Jéminite.

1 Samuel 9:1.

De même de plusieurs autres ; une telle mention était faite, afin que dans le Ciel on sût la qualité du bien qui, successivement dérivé d'un premier, était représenté par lui. Voici, en outre, ce qu'il en est dans le Ciel : si une société n'a pas été complétée comme elle doit l'être, il est pris d'autre part, de quelque société voisine, autant d'anges qu'il faut pour remplir la forme de ce bien, selon la nécessité dans chaque état et dans les changements de cet état, car la forme du bien varie selon que l'état est changé. Mais il faut encore qu' on sache que l'innocence règne dans le troisième Ciel ou Ciel intime, qui est le plus près au-dessus du Ciel où sont les spirituels, car ceux-ci constituent le Ciel moyen ou second Ciel ; en effet, le Seigneur, qui est l'Innocence Elle-Même, influe immédiatement dans le Troisième Ciel, tandis que dans le Second Ciel, où sont les spirituels, le Seigneur influe avec l'Innocence médiatement, savoir, par le Troisième Ciel ; c'est par cet influx que sont disposées ou mises en ordre les sociétés dans le Second Ciel quant à leurs biens : c'est donc selon l'influx de l'innocence que sont changés les états du bien, et qu'en conséquence y varient les conjonctions des sociétés. D'après cela on peut voir comment il faut entendre ce qui est dans le sens interne de ce Verset, savoir que si le bien particulier de quelque société n'est pas suffisant pour l'innocence, il sera fait une conjonction avec le bien du vrai le plus près, afin que le bien pour l'innocence soit rempli par tout autant de vrais du bien selon son appropriation.

  
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