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Exode 21:12

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12 Si quelqu'un frappe un homme, et qu'il en meure, on le fera mourir de mort.

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Arcanes Célestes # 9009

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9009. Et celui qui n'a point tendu embûche, signifie lors que ce n'est point d'après une volonté avec prévoyance : on le voit par la signification de tendre embûche, en ce que c'est faire avec préméditation, ainsi avec prévoyance, car celui qui tend des embûches prévoit dans son esprit le mal qu'il va faire ; et comme il fait ce mal avec prévoyance, il le fait donc aussi d'après sa volonté, car c'est de là que ce mal sort. 11 y a des maux qui sortent de la volonté de l'homme, mais non avec prévoyance, et il y en a qui sortent de la volonté avec prévoyance : ceux qui sortent de la volonté avec prévoyance sont bien pires que ceux qui en sortent sans prévoyance, car l'homme voit que ce sont des maux, et par conséquent il peut s'en abstenir, mais il ne veut pas, et par là il les confirme chez lui, et les maux confirmés prennent une telle nature qu'ils peuvent difficilement dans la suite être extirpés, car l'homme alors attire de l'enfer des esprits qui ensuite se retirent difficilement. Les maux qui procèdent d'une des parties du mental et non en même temps de l'autre, comme ceux qui procèdent de la partie intellectuelle et non en même temps de la partie volontaire, ne sont point enracinés dans l'homme et ne lui sont point appropriés ; il n'y a d'enraciné et d'approprié que ce qui passe de la partie intellectuelle dans la partie volontaire, ou, ce qui est la même chose, ce qui passe de la pensée appartenant à l'entendement dans l'affection appartenant à la volonté, et par suite dans l'acte ; les choses qui entrent dans la volonté sont celles qui sont dites entrer dans le cœur. Or, les maux qui procèdent uniquement de la volonté, ainsi sans que d'avance il y ait eu pensée, sont de ceux vers lesquels l'homme penche d'après l'héréditaire, ou d'après quelque actualité antérieure provenant de l'héréditaire ; ces maux ne sont point imputés à l'homme, à moins qu'il ne les ait confirmés dans sa partie intellectuelle, numéros 906, 2308, 8806 ; mais quand ils ont été confirmés dans cette partie, ils sont inscrits dans l'homme, et ils deviennent ses propres maux et lui sont imputés ; toutefois, ces maux ne peuvent être confirmés chez l'homme dans sa partie intellectuelle que clans son âge adulte, c'est-à-dire, quand il commence à penser et à goûter par lui-même, car auparavant il avait foi non pas en lui, mais en ses maîtres et en ses parents ; d'après cela, on voit clairement ce qui est signifié par celui qui n'a point tendu embûche, c'est-à-dire, lorsque ce n'est pas d'après une volonté avec prévoyance.

  
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Arcanes Célestes # 1919

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1919. Abram dit à Saraï, signifie la perception : on le voit d'après ce qui a été dit ci-dessus, numéro 1898. La Perception du Seigneur a été représentée et est ici signifiée par ce que Abram a dit à Saraï, tandis que la Pensée procédant de la perception l'a été par ce que Saraï a dit à Abram ; c'était une Perception dont provenait la Pensée ; ceux qui sont dans la Perception, ne tirent pas leur pensée d'autre part ; mais toujours est-il que la perception est autre chose que la pensée. Pour qu'on sache que c'est autre chose, soit, pour éclaircissement, la Conscience ; La Conscience est une sorte de dictamen commun, par conséquent obscur, des choses qui influent du Seigneur par les Cieux ; ce qui influe ainsi se fixe dans l'homme intérieur rationnel, et est là comme dans un nuage, et ce nuage se compose des apparences et des illusions qu'on a sur les vrais et les biens de la foi ; or, la Pensée est distincte de la Conscience, mais elle découle de la Conscience ; car ceux qui ont la conscience pensent et parlent selon la conscience, et la pensée n'est autre que le développement des choses qui appartiennent à la conscience, et par conséquent la repartition de ces choses en idées et ensuite en paroles : De là vient que ceux qui ont la conscience sont tenus par le Seigneur, à bien penser du prochain, et sont détournés d'en mal penser ; aussi la Conscience ne peut-elle jamais être que chez ceux qui aiment le prochain comme eux-mêmes et qui pensent bien sur les vrais de la foi : d'après ce qui vient d'être rapporté, on peut voir quelle différence il y a entre la conscience et la pensée, et par cette différence connaître celle qui existe entre la perception et la pensée. La Perception du Seigneur a procédé immédiatement de Jéhovah, par conséquent du Divin Bien ; mais sa Pensée a procédé du Vrai intellectuel et de l'affection de ce vrai, comme il a déjà été dit, numéros 1904, 1914 : la Perception Divine du Seigneur ne peut être saisie par aucune idée, pas même par l'idée angélique ; elle ne peut donc pas non plus être décrite ; la Perception des Anges, dont il est parlé, numéros 1384, suivants 1394, 1395, est à peine quelque chose relativement à la Perception qui fut chez le Seigneur ; comme la Perception du Seigneur était Divine, elle s'étendait sur Unités les choses qui sont dans les cieux, et puisqu'elle embrassait toutes les choses qui sont dans les Cieux, elle s'étendait sur toutes celles qui sont sur les terres ; car il y a un tel ordre, un tel enchaînement et un tel influx, que celui qui est dans la perception des premières, est aussi dans la perception des autres : Mais après que l'Essence Humaine du Seigneur eut été unie à son Essence Divine et fut devenue en même temps Jéhovah, le Seigneur fut alors au-dessus de ce qui est nommé perception, parce qu'il fut au-dessus de l'ordre qui est dans les cieux et par suite sur les terres ; c'est de Jéhovah que procède l'ordre, d'où l'on peut dire que Jéhovah est l'Ordre même, car c'est par Lui-Même qu'il gouverne l'ordre, non-seulement, comme on le pense, dans l'universel, mais encore dans les plus petites particularités ; en effet, c'est des choses les plus particulières que se compose l'Universel ; parler de l'universel et en séparer les choses particulières, ce serait absolument parler d'un tout dans lequel il n'y aurait aucune panique, et par conséquent parler d'une chose dans laquelle il n'y aurait rien ; ainsi, dire que la Providence du Seigneur est universelle et n'est pas dans les plus petites particularités, c'est proférer la plus grande fausseté, et c'est présenter, selon l'expression usitée, un être de raison ; car pourvoir et gouverner dans l'universel et non dans les choses les plus particulières, c'est absolument ne pourvoir à rien et ne rien gouverner : cela est philosophiquement vrai ; mais toutefois il est surprenant que les philosophes même les plus sublimes saisissent autrement et pensent autrement.

  
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