Bible

 

Deutéronome 32:19

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19 Et l'Eternel l'a vu, et a été irrité, parce que ses fils et ses filles l'ont provoqué à la colère.

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Arcanes Célestes # 10248

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10248. Et ce sera pour eux un statut séculaire, signifie une loi éternelle de l'ordre : on le voit par la signification d'un statut, en ce que c'est mie loi de l'ordre, numéro 7884, 7995, 8357 ; et par la signification du siècle, en ce que c'est l'éternel ; si le siècle est l'éternel, c'est parce que par le siècle il est entendu la durée jusqu'à la fin, et que par cette durée dans le sens interne il est entendu l'éternel ; le mot lui-même, par lequel le siècle est exprimé dans la Langue originale, signifie aussi l'éternité. Si le siècle est l'éternel, c'est parce que dans la Parole quand le siècle se dit de l'Église, il signifie la durée de l'Église jusqu'à la fin ; par conséquent, lorsqu'il se dit du ciel, où il n'y a point de fin, et lorsqu'il se dit du Seigneur, il signifie l'éternel : en général, il s'applique à toute Église, mais en particulier il s'applique à l'Église céleste : de plus, le siècle signifie encore le monde et la vie dans le monde, et aussi la vie après celle-là dans l'éternité.

Quant au PREMIER point, à savoir, que le siècle, quand il se dit de l'Église, signifie la durée de l'Église jusqu'à la fin, on le voit par les passages suivants ; dans Matthieu :

« Les disciples dirent à Jésus : Dis-nous quel (sera) le signe de ton avènement, et de la consommation du siècle ? » - Matthieu 24:3.

La consommation du siècle signifie le dernier temps de l'Église, ainsi la fin de l'Église, quand il n'y a plus aucune foi, parce qu'il n'y a aucune charité ; que ce soit là la consommation du siècle, et que par conséquent le siècle soit la durée de l'Église jusqu'à la fin, on peut le voir par toutes les choses qui ont été dites par le Seigneur dans ce Chapitre, dont on voit l'explication devant les Chapitres de la Genèse 26-40 : le siècle et la consommation du siècle signifient la même chose ailleurs dans le même Évangéliste :

« La moisson est la consommation du siècle. » - Matthieu 13:39-40, 49 ;

Puis :

« Voici, Moi, avec vous je suis tous les jours jusqu'à la consommation du siècle. » - Matthieu 28:20.

Là aussi, par le siècle il est entendu la durée de l'Église depuis le commencement jusqu'à la fin.

Dans Ézéchiel :

« Ils habiteront sur la terre, eux et leurs fils, et les fils de leurs fils, jusqu'au siècle ; David (sera) leur prince pour le siècle. Mon sanctuaire sera au milieu d'eux pour le siècle. » - Ézéchiel 37:25, 28.

Ces paroles sont dites d'Israël, par qui dans le sens interne il est entendu l'Église spirituelle ; par la terre, sur laquelle ils habiteront, il est signifié aussi l'Église ; par le sanctuaire, le tout de l'Église ; et par David, le Seigneur ; de là, il est évident que

« pour le siècle » signifie jusqu'à la fin : que dans la Parole Israël soit l'Église spirituelle, on le voit aux articles cités, numéro 9340 ; on peut aussi voir que la terre est l'Église, aux articles cités, numéro 9325 ; que le sanctuaire est le tout de l'Église, et qu'il se dit du bien et du vrai de l'Église spirituelle, numéro 8330, 9479 ; et que David est le Seigneur, numéro 1888, 9954.

Dans David :

« Avant que les montagnes fussent nées, et qu'ait été formée la terre, et le globe, de siècle jusqu'en siècle, Toi, (tu es) Dieu. » - Psaumes 90:2.

Par les montagnes nées, par la terre formée, et par le globe, il est entendu non pas la création du monde, mais l'instauration de l'Église ; car les montagnes dans la Parole signifient l'amour céleste, ainsi l'Église dans laquelle est cet amour ; la terre aussi et le globe signifient l'Église ; de là, de siècle jusqu'en siècle signifie depuis l'instauration des Églises jusqu'à leur fin ; en effet, les Églises se succèdent l'une après l'autre, car lorsque l'une est finie ou dévastée, une autre est instaurée ; que la montagne soit l'amour céleste, par conséquent l'Église qui est dans cet amour, on le voit, numéro 795, 796, 4210, 6435, 8758 ; et que la terre soit l'Église en particulier, et le globe l'Église en général, on le voit aux articles cités, numéro 9325.

SECONDEMENT ; Le siècle, lorsqu'il se dit du ciel, où il n'y a point de fin, et lorsqu'il se dit du Seigneur, signifie l'éternel : on le voit par ces passages ; dans David :

« Jéhovah (est) Roi pour le siècle et à perpétuité. » - Psaumes 10:16 ; puis Exode 15:18.

Dans le Même :

« Ton Royaume (est) un Royaume de tous les siècles, et ta Domination (est) pour toute génération et génération, » - Psaumes 145:13.

Dans Jérémie :

« Dieu vivant, Roi du siècle. " - Jérémie 10:10.

Dans Daniel :

« Sa domination (sera) une domination du siècle, laquelle ne passera point : ensuite les saints des très-hauts recevront le Royaume, et ils confirmeront le Royaume jusqu'au siècle, et jusqu'aux siècles des siècles, » - Daniel 7:14, 18, 27.

Dans Matthieu :

« A Toi est le Royaume, la Puissance et la Gloire pour les siècles. » - Matthieu 6:13.

Dans Luc :

« Dieu Lui donnera le trône de David, afin qu'il règne sur la maison de Jacob pour les siècles. » - Luc 1:32-33.

Dans Apocalypse :

« A Jésus-Christ la gloire et la force pour les siècles des siècles. » - Apocalypse 1:6.

Ailleurs :

« Voici, je vis pour les siècles des siècles. » - Apocalypse 1:18.

Et ailleurs :

« A l'Agneau la bénédiction, et l'honneur, et la, gloire, et la force pour les siècles des siècles. Les vingt-quatre anciens adorèrent celui qui rit pour des siècles des siècles. » - Apocalypse 5:13, .

Dans Ésaïe :

« Mon salut pour le siècle sera, et ma justice pour génération de générations. " - Ésaïe 51:6, 8.

Dans le Même :

« L'Ange des faces les a portés tous les jours du siècle. » - Ésaïe 63:9.

Dans Daniel :

« Plusieurs de ceux qui dorment se réveilleront pour la vie du siècle. » - Daniel 12:2.

Dans Jean :

« Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra pour le siècle. » - Jean 6:51, 58.

Dans le Même :

« Moi, vie éternelle je leur donne, et elles ne périront point pour le siècle. » - Jean 10:28.

Dans David :

« Conduis-moi dans le chemin du siècle. » - Psaumes 139:24.

Dans le Même :

« Et il les a établis à perpétuité et pour le siècle ; il a donné un statut, qui ne passera point. » - Psaumes 148:6 ;

Dans ces passages, le siècle signifie l'éternel, puisqu'il se dit du Seigneur, et du Royaume du Seigneur, et aussi du ciel, et de la vie dans le ciel, qui n'ont point de fin ; les siècles des siècles ne sont point les éternités des éternités, mais ils sont ce qui est éternel ; toutefois, cela est dit ainsi respectivement aux Églises dans les terres, Églises dont l'une succède à l'autre ; d'après la Parole il est évident que l'Église sur notre Terre a été instaurée quatre fois, la première Église fut la très-ancienne qui exista avant le déluge ; la seconde, l'Église ancienne qui exista après le déluge ; la troisième, l'Église Israélite et Juive ; et enfin l'Église Chrétienne ; la période de chaque Église depuis le commencement jusqu'à la fin est le siècle ; après celle-ci aussi commencera une nouvelle Église ; ces successions des Églises sont entendues par les siècles des siècles ; que le siècle soit la durée d'une Église jusqu'à la fin, c'est ce qui a été montré ci-dessus.

TROISIEMEMENT ; Le siècle s'applique en général à toute Eglise, et en particulier à l'Église céleste : on le voit par ces passages ; dans Amos :

« Je relèverai la Tente de David, tombée, et je la bâtirai comme aux jours du siècle. » - Amos 9:11.

Par les jours du siècle il est entendu le temps où existait la très-ancienne Église, qui était céleste.

Dans Michée :

« Bethlehem d'Éphratah, de toi Me sortira celui qui doit être Dominateur en Israël, et dont les issues sont d'ancienneté, dès les jours du siècle. » - Michée 5:1. Et Pareillement.

Dans Moïse :

« Souviens-toi des jours du siècle, ayez l'intelligence des années de génération et génération. » - Deutéronome 32:7 ;

Les jours du siècle, c'est le temps de l'Église très ancienne, qui fut une Église céleste ; et les années de génération et génération, c'est le temps de l'Église ancienne, qui fut une Église spirituelle.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de force, bras de Jéhovah ! Réveille-toi comme aux jours de l'antiquité, de la génération des siècles. » - Ésaïe 51:8 ;

Comme aux jours de la génération des siècles, c'est selon les états de l'amour et de la foi dans les Églises anciennes dérivées de l'Église très-ancienne.

Dans David :

« J'ai pensé aux jours de l'antiquité, qui années des siècles. » - Psaumes 77:6 ; pareillement.

Dans Ésaïe :

« Souvenez-vous des premières choses dès le siècle. »- Ésaïe 46:9.

Dans Malachie :

« Alors agréable sera Jéhovah la minchah de Jehudah et de Jérusalem comme aux jours du siècle, et comme aux années anciennes. » - Malachie 3:11.

Dans Joël :

« Jehudah pour le siècle sera assis, et Jérusalem pour génération et génération. » ;

Là, par Jehudah, il est signifié l'Église céleste, de laquelle par conséquent il est dit « comme aux jours du siècle et pour le siècle » ; et par Jérusalem il est signifié l'Église spirituelle, de laquelle il est dit comme aux années anciennes et pour génération et génération ; que Jehudah soit l'Église céleste, on le voit, numéros 3654, 3881, 6363, 8770, et Jérusalem l'Église spirituelle, numéros 1102, 3654.

QUATRIÈMEMENT ; Le siècle signifie le monde et la vie dans le monde. On le voit dans Matthieu,

« Celui qui parmi les épines été semé, c'est celui qui entend la Parole, mais le souci de ce siècle, et la tromperie des richesses étouffent la Parole. » - Matthieu 13:22.

Dans Luc :

« Les fils de ce siècle sont plus prudents que les fils de la lumière. » - Luc 16:8.

Dans le Même :

« Les fils de ce siècle se marient et donnent en mariage. » - Luc 20:34;

Et dans David :

« Les impies et les audacieux du siècle multiplient les richesses. » - Psaumes 73:12.

CINQUIÈMEMENT ; Le siècle signifie la vie après la mort dans l'éternité on le voit dans Marc :

« Il recevra le centuple maintenant dans ce temps, et dans le siècle venir la vie éternelle. » - Marc 10:30.

Dans Ézéchiel :

« Quand je t'aurai fait descendre avec ceux qui descendent en la fosse, vers le peuple du siècle. » - ; , , Luc 18:30, . Ésaïe 34:10, 17. Apocalypse 14:11, 20:10, 22:5.

  
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Arcanes Célestes # 3318

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3318. Et il était las, signifie l'état du combat : on peut le voir par la signification de las ou de lassitude, en ce que c'est l'état après le combat ; ici, l'état du combat, parce qu'il s'agit de l'état de conjonction du bien avec le vrai dans l'homme naturel. Qu'ici l'expression las signifie l'état du combat, c'est ce qu'on ne peut voir sinon d'après la série des choses dans le sens interne, et principalement en ce que le bien ne peut pas être conjoint avec le vrai dans l'homme Naturel sans combats, ou, ce qui est la même chose, sans tentations : afin qu'on sache comme cela s'opère, mais chez l'homme, il va être donné quelques explications : l'homme n'est autre chose qu'un organe ou un vase qui reçoit du Seigneur la vie, car l'homme ne vit pas de soi-même, numéros 290, 2021, 2536, 2706, 1954, , 3001 ; la vie qui influe du Seigneur chez l'homme vient du Divin amour du Seigneur ; cet amour ou la vie qui en procède influe et s'applique dans les vases qui sont dans le rationnel et dans ceux qui sont dans le naturel de l'homme ; ces vases chez l'homme sont dans une position opposée relativement à la vie à cause du mal héréditaire dans lequel naît l'homme, et du mal actuel qu'il s'acquiert lui-même ; mais autant la vie qui influe peut disposer les vases à la recevoir, autant elle dispose ; ces vases dans l'homme rationnel et dans l'homme naturel sont les choses qui sont appelées les vrais, et qui en elles-mêmes ne sont que les perceptions des variations de la forme de ces vases, et des changements d'état selon lesquels existent de différentes manières les variations, qui s'opèrent clans des substances très-subtiles, par des moyens inexprimables, numéro 2487 ; le bien lui-même, dans lequel est la vie procédant du Seigneur, ou qui est la vie, est ce qui influe et dispose : puis donc que ces vases, qui doivent être variés quant aux formes, sont dans une situation et une position opposées relativement à la vie, comme il vient d'être dit, on peut voir qu'ils doivent être mis dans une situation conforme à la vie, ou sous l'obéissance de la vie ; cela ne peut nullement être fait, tant que l'homme est dans cet état où il est né, et dans lequel il s'est réduit lui-même, car ces vases n'obéissent point, parce qu'ils résistent avec opiniâtreté et s'obstinent contre l'ordre céleste, selon lequel agit la vie ; en effet, le bien qui les meut et auquel ils obéissent, appartient à l'amour de soi et du monde ; et ce bien, d'après la chaleur grossière qu'il renferme, fait que ces vases sont tels ; avant donc de devenir soumis et de pouvoir être propres à recevoir quelque chose de la vie de l'amour du Seigneur, il faut qu'ils soient amollis ; cet amollissement ne s'opère point par d'autres moyens que par les tentations ; les tentations, en effet, enlèvent ce qui appartient à l'amour de soi, et ce qui concerne le mépris qu'on a pour les autres en les comparant à soi, par conséquent ce qui appartient à la gloire de soi, et ce qui concerne les haines et les vengeances en raison de cette gloire ; lors donc que ces choses ont été quelque peu tempérées et domptées par les tentations, ces vases commencent à devenir flexibles et favorables à la vie de l'amour du Seigneur, laquelle influe continuellement chez l'homme ; de là vient que le bien, d'abord dans l'homme rationnel, puis dans l'homme naturel, commence à y être conjoint aux vrais, car les vrais, comme il a été dit, ne sont autre chose que les perceptions des variations de la forme selon les états qui sont continuellement changés, et les perceptions proviennent de la vie qui influe ; de là vient que par les tentations, ou, ce qui est la même chose, par les combats spirituels, l'homme est régénéré, c'est-à-dire, devient nouveau, et qu'il est dans la suite gratifié d'un autre caractère, savoir, en ce qu'il devient doux, humble, simple et contrit de cœur : d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir quel est l'usage que les tentations remplissent, savoir, celui-ci, que le bien peut non-seulement influer du Seigneur, mais aussi disposer les vases à l'obéissance, et ainsi se conjoindre avec eux ; que les vrais soient les vases récipients du bien, on le voit numéros 1496, 1832, 1900, 2063, 2261, 2269. Ici donc, puisqu'il s'agit de la conjonction du bien et du vrai dans l'homme Naturel, et que le commencement de la conjonction existe par des combats, qui sont ceux des tentations, il devient évident que ces mots il était las signifient l'état du combat. Quant à ce qui concerne le Seigneur, dont il s'agit ici dans le sens suprême, Il a Lui-Même, par les combats les plus graves des tentations, mis toutes choses en Lui dans l'ordre Divin, jusqu'au point qu'il n'est rien resté de l'humain qu'il avait tiré de la mère, numéros 1444, 1573, 2159, 2574, 2649, 3036, de sorte qu'il a été fait non pas nouveau comme un autre homme, mais entièrement Divin ; car l'homme qui devient nouveau par la régénération retient toujours en soi l'inclination au mal, et qui plus est, le mal même, mais il est détourné du mal par l'influx de la vie de l'amour du Seigneur, et cela par une force extrêmement puissante ; le Seigneur, au contraire, a rejeté entièrement tout le mal, qui en Lui était l'héréditaire provenant de la mère, et il S'est fait Divin, même quant aux vases, c'est-à-dire, quant aux vrais ; c'est là ce qui, dans la Parole, est appelé Glorification.

  
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