Bible

 

Deutéronome 32:14

Studie

       

14 [Il lui a fait manger] le beurre des vaches, et le lait des brebis, et la graisse des agneaux et des moutons nés en Basan, et [la graisse] des boucs, et la fleur du froment, et tu as bu le vin qui était le sang de la grappe.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 6269

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

6269. Et étendit Israël sa droite, et il la mit sur la tête d'Éphraïm, signifie qu'il estimait le vrai au premier rang : on le voit par la signification d'étendre sa droite, en ce que c'est estimer au premier rang ; que la droite, ce soit au premier rang, cela est évident ; et par la représentation d'Éphraïm, en ce qu'il est l'intellectuel, par conséquent aussi le vrai de la foi, car ce vrai habite dans la partie intellectuelle de l'homme, quand là il y a vue par la lumière du ciel, ainsi vue spirituelle, voir numéro 6222. Si Israël a mis sa droite sur la tête d'Ephraïm et sa gauche sur la tête de Ménascheh, - ce dont il s'agit dans ce Verset, et aussi dans les Vers. suivants. 17, 18, 19, et par là il est signifié qu'il estimait le vrai de la foi au premier rang, et le bien de la charité au second, - c'était parce que l'homme spirituel, qui est représenté par Israël, numéro 4286, 6256, n'estime pas autrement avant d'avoir été régénéré ; car il remarque sensiblement ce que c'est que le vrai de la foi, mais non ce que c'est que le bien de la charité, puisque celui-ci influe par le chemin intérieur, et celui-là par le chemin extérieur, comme le scientifique. Or, ceux qui ne sont point régénérés disent d'une manière absolue que la foi est au premier rang, c'est-à-dire, qu'elle est l'essentiel de l'Église, parce qu'ainsi ils peuvent vivre comme ils veulent, et néanmoins dire qu'ils ont l'espérance à l'égard du salut ; de là vient aussi qu'aujourd'hui la charité s'est tellement évanouie, qu'il est à peine quelqu'un qui sache ce que c'est ; il en est par conséquent de même de la foi, car l'une n'existe pas sans l'autre. Si la Charité était au premier rang et la foi au second, la face de l'Église serait autre ; car alors on ne nommerait Chrétiens que ceux qui vivraient de la vie selon le vrai de la foi, c'est-à-dire, de la vie de la charité, et alors aussi l'on saurait ce que c'est que la charité ; alors on ne ferait pas non plus plusieurs Églises, en établissant des distinctions entre elles selon les opinions sur les vrais de la foi ; mais on ne parlerait que d'une seule, dans laquelle seraient tous ceux qui sont dans le bien de la vie, non-seulement ceux qui sont dans la contrée où existe l'Église, mais aussi ceux qui sont hors de cette contrée ; ainsi l'Église serait dans l'illustration sur les choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur, car la charité illustre, et la foi sans la charité n'illustre jamais ; et les erreurs introduites par la foi séparée seraient vues clairement : d'après cela, il est évident que la face de l'Église serait autre, si le bien de la charité était au premier rang, c'est-à-dire, l'essentiel, et le vrai de la foi au second, c'est-à-dire, le formel : la Face de l'Église serait alors comme la face de l'Église Ancienne qui plaçait l'Église dans la charité, et n'avait d'autres doctrinaux de l'Église que ceux de la charité ; de là chez ceux de cette Église la sagesse qui procède du Seigneur : la qualité de cette Église est décrite par ces paroles dans Moïse :

« Jéhovah l'a conduit de tout côté, il l'a instruit, il l'a gardé comme la prunelle de son œil : comme un aigle excite sa nichée, sur ses petits s'agite, étend ses ailes, il l'a pris, il l'a porté sur son aile : Jéhovah seul l'a conduit ; et avec lui point de Dieu étranger : il l'a fait chevaucher sur les hauts lieux de la terre, et il l'a nourri du produit des champs, il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher : le beurre du gros bétail, et le lait du menu bétail, avec la graisse des agneaux, et des béliers fils de Baschan, et des boucs, avec la graisse des reins du froment, et sang du raisin tu bois le vin pur - , 14 :

C'est pourquoi ceux qui ont été de cette Église sont dans le Ciel, et ils y sont dans toute fé-licité et dans toute gloire.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 6222

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

6222. Et il prit ses deux fils avec lui, Ménascheh et Éphraïm, signifie le Volontaire de l'Église et l'Intellectuel de l'Église, nés de l'Interne : on le voit par la représentation de Ménascheh, en ce qu'il est le nouveau Volontaire dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 (fin).; et par la représentation d'Éphraïm, en ce qu'il est le nouvel Intellectuel dans le naturel, et sa qualité, numéro 5354 ;

« nés de l'Interne est signifié par cela qu'ils étaient fils de Joseph par qui le Céleste Interne est représenté, numéros 5869, 5877. Il faut dire ce que c'est que l'Intellectuel de l'Église, et ce que c'est que le Volontaire de l'Église : L'Intellectuel de l'Église consiste à percevoir d'après la Parole ce que c'est que le vrai de la foi, et ce que c'est que le bien de la charité ; on sait que le sens littéral de la Parole est tel, que, quelque soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens ; et cela, parce que les choses, qui appartiennent au sens littéral de la Parole, sont des vases communs qui reçoivent les vrais, et que ces vases n'apparaissent, comme par transparence, tels qu'ils sont, que quand ils ont reçu les vrais ; qu'ainsi ce sont seulement des communs, qui doivent d'abord être puisés par l'homme, afin qu'il puisse recevoir convenablement les particuliers et les singuliers : que le sens littéral de la Parole soit tel, que, quel que soit le dogme que l'homme saisisse, il le confirme par ce sens, c'est ce qu'on voit manifestement par tant d'hérésies, qui ont été dans l'Église, et qui y sont encore, dont chacune est confirmée par ses Sectaires d'après le sens littéral de la Parole, et tellement confirmée par eux qu'ils la croient absolument une vérité ; et alors s'ils entendaient du Ciel le vrai lui-même, ils ne le recevraient nullement, et cela, parce qu'en eux il n'y a pas l'Intellec-tuel.de l'Église : en effet, l'Intellectuel de l'Église consiste, quand l'homme lit la Parole, et confère soigneusement un passage avec un autre, à percevoir par là ce qu'il faut croire et ce qu'il faut faire ; cela ne tombe que dans ceux qui sont illustrés par le Seigneur, et qui dans le Monde Chrétien sont appelés hommes éclairés ; et cette illustration ne tombe pas dans d'autres que ceux qui désirent savoir les vrais, non pour la réputation et la gloire, mais pour la vie et l'usage ; cette illustration elle-même est reçue par l'Intellectuel chez l'homme, car c'est l'Intellectuel qui est illustré ; cela est bien évident en ce que ceux qui ont peu d'intellectuel ne peuvent nullement voir de telles choses d'après la Parole, mais ont foi en ceux qu'ils croient avoir été illustrés. En outre, il faut qu'on sache que ceux qui ont été régénérés reçoivent du Seigneur un Intellectuel qui peut être illustré ; c'est la lumière du ciel procédant du Seigneur, qui influe dans l'Intellectuel et l'illustre ; car l'Intellectuel n'a pas d'autre part sa lumière, sa vue, par conséquent sa perception. Toutefois cet Intellectuel, qui est appelé l'intellectuel de l'Église, est plus intérieur que l'Intellectuel qui provient seulement des scientifiques ; car c'est une perception que telle chose est, non pas que les scientifiques et les philosophiques le dictent, mais parce que la Parole le dicte dans son sens spirituel ; par exemple, ceux qui sont dans l'Intellectuel de l'Église peuvent clairement percevoir que la Parole, dans toutes et dans chacune des choses, enseigne que l'amour envers le Seigneur et la charité à l'égard du prochain sont les essentiels de l'Église ; que la vie de l'homme reste après la mort, et que sa vie provient de ses amours ; que la foi séparée d'avec la charité n'est point la foi, et que la foi ne fait rien pour la vie éternelle, si ce n'est qu'autant qu'elle est adjointe au bien de l'amour envers le Seigneur, et au bien de la charité a l'égard du prochain ; que par conséquent la foi et ces biens doivent être conjoints pour qu'il y ait vie spirituelle : que ce soient là des vrais, ceux qui ont l'Intellectuel illustré peuvent le percevoir clairement, mais ceux qui ne l'ont pas ne peuvent nullement le voir. On croit que ceux qui ont l'Intellectuel dans les choses de l'Église sont Ceux qui savent, par beaucoup de moyens, confirmer les dogmes ou les doctrinaux de leur Église, et cela jusqu'à la persuasion que ce sont des vrais, et aussi ceux qui savent réfuter adroitement plusieurs hérésies ; mais ce n'est point là l'Intellectuel de l'Église, car confirmer un dogme ce n'est pas de l'Intellectuel, mais c'est du génie dans le sensuel ; et parfois cela échoit aux plus méchants, et c'est ce que peuvent faire ceux qui ne croient absolument rien, et aussi ceux qui sont dans les faux mêmes ; rien n'est plus facile aux uns et aux autres que de confirmer ce qui leur plaît, jusqu'au point de persuader les simples : mais l'Intellectuel de l'Église, c'est percevoir et voir, avant qu'un dogme soit confirmé, s'il est vrai ou non, et ensuite confirmer : c'est là l'Intellectuel qui est représenté par Éphraïm ; et le bien de l'Église, qui est représenté par Ménascheh, est le bien de la charité, qui est insinué par le Seigneur dans l'homme de l'Église au moyen des vrais de la foi ; car ce sont ces vrais qui influent, en même temps que le bien de la charité, dans l'Intellectuel et l'illustrent, et qui font aussi que l'Intellectuel et le Volontaire constituent un seul mental. Que l'un et l'autre, à savoir, l'Intellectuel et le Volontaire, soient nés de l'Interne, on peut le voir d'après ce qui a déjà été dit et montré très souvent ; car toute affection du bien et du vrai, par laquelle il y a illustration, n'influe pas d'autre part, par conséquent ne naît que de l'Interne, c'est-à-dire, du Seigneur par l'Interne.

  
/ 10837