Bible

 

Nombres 18:28

Studie

       

28 C'est ainsi que vous prélèverez une offrande pour l'Eternel sur toutes les dîmes que vous recevrez des enfants d'Israël, et vous donnerez au sacrificateur Aaron l'offrande que vous en aurez prélevée pour l'Eternel.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9224

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9224. Le premier-né de tes fils tu Me donneras, signifie toutes les choses de la foi qui sont produites par ces biens et par ces vrais, savoir, doivent être attribuées au Seigneur et non à soi : on le voit par la signification du premier-né des fils, en ce que ce sont toutes les choses de la foi de l'Église, numéros 2435, 6344, 7035, 7039, 7778, 8042 ; et par la signification de Me donner, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur. Toutes les choses de la foi, qui sont signifiées par le premier-né des fils, sont les choses qui proviennent du bien de la charité, car la loi existe par ce bien ; en effet, les vrais, qu'ils soient pris de la Parole, ou de la doctrine de l'Église, ne peuvent en aucune manière devenir vrais de la foi, à moins qu'il n'y ait un bien dans lequel ils soient implantés ; et cela, parce que c'est l'intellectuel qui le premier reçoit les vrais, puisqu'il les voit et les introduit vers la volonté ; et que, quand ils sont dans la volonté, ils sont alors dans l'homme, car la volonté est l'homme lui-même ; celui donc qui s'imagine que la foi est la foi chez l'homme, avant que l'homme veuille les vrais, et que d'après le vouloir il les fasse, se trompe lourdement ; les vrais de la foi eux-mêmes n'ont pas non plus la vie auparavant : tout ce qui appartient à la volonté est appelé bien, parce que cela est aimé ; ainsi le vrai devient bien, ou la foi devient charité dans la volonté. Il y a deux discussions qui ont infesté l'Église dès les premiers temps ; l'une, si la foi était le premier-né de l'Eglise, ou si c'était la charité ; l'autre, si la foi séparée d'avec la charité sauve ; si ces deux discussions ont existé, ce fut parce que les vrais qui appartiendront à la foi sont aperçus par l'homme, tandis que le bien qui appartiendra à la charité n'est pas aperçu avant que l'homme ait été régénéré ; car les vrais de la foi entrent par le chemin externe, savoir, par l'ouïe, et se reposent dans la mémoire, et de là se présentent dans l'intellectuel ; mais c'est par le chemin interne, savoir, par l'homme interne, que le bien de la charité influe du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur par le ciel, et par cette raison il ne vient pas à l'aperception avant que les vrais, qui sont nommés vrais de la foi, commencent à être aimés pour un usage bon et pour la vie, ce qui arrive quand ils deviennent choses de la volonté : c'est donc de là qu'on a dit que la foi était le premier-né de l'Église, et qu'on lui a attribué le droit de primogéniture, c'est-à-dire, le droit de priorité et de supériorité sur le bien de la charité ; et cependant le bien de la charité est en actualité antérieur et supérieur, et le vrai de la foi l'est seulement en apparence, voir numéros 3325, 3494, 3539, 3548, 3553, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977, 5351, 6258, 6269, 6272, 6273. Si l'homme de l'Église a été dans l'obscur sur ce sujet, c'est parce qu'il n'avait pas perçu que toutes choses dans l'univers se rapportent au bien et au vrai, et qu'elles se rapportent à l'un et à l'autre pour qu'il existe quelque chose ; et il n'avait pas perçu que dans l'homme il y a deux facultés, l'Entendement et la Volonté, que le Vrai se rapporte à l'Entendement, et le Bien à la Volonté, et que s'ils ne se rapportent pas à l'un et à l'autre, ils ne sont pas appropriés à l'homme ; comme ces choses étaient dans l'obscur, et que cependant c'est sur elles que sont fondées les idées de la pensée de l'homme, voilà pourquoi l'erreur n'a pas pu être manifestée devant l'homme naturel, tandis que cependant si elle eût été une fois manifestée, l'homme de l'Église aurait vu comme dans une lumière claire, d'après la Parole que le Seigneur Lui-même a prononcée, d'innombrables choses sur le bien de la charité, et que ce bien est le principal de l'Église, et que la foi n'est pas ailleurs que dans ce bien : le bien de la charité, c'est faire le bien d'après vouloir le bien. Il aurait vu aussi les erreurs qu'introduit la doctrine de la foi séparée d'avec la charité ; par exemple, que l'homme peut vouloir le mal et croire le vrai, par conséquent que le vrai concorde avec le mal ; puis aussi, que la foi peut faire la vie du ciel chez l'homme dont la vie est infernale, qu'une vie peut par conséquent être transférée dans une autre, et qu'ainsi ceux qui sont dans l'enfer peuvent être élevés dans le ciel, et vivre parmi les anges une vie contraire à la vie antérieure ; ne considérant pas que vivre une vie contraire à la vie dont on s'était imbu dans le monde, c'est être privé de la vie ; et que ceux qui essaient de vivre ainsi sont comme ceux qui sont à l'agonie, et qui terminent leur vie dans des tourments affreux. De telles erreurs, et un très-grand nombre d'autres, sont introduites par la doctrine de la foi séparée d'avec la charité.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 3576

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

3576. Et il le bénit, signifie la conjonction ainsi : on le voit par la signification d'être béni, en ce que c'est la conjonction, numéros 3504, 3514, 3530, 3565. D'après chacune de ces choses qui sont dites d'Esaü et de Jacob, on peut voir que le Bien du Rationnel s'est intimement conjoint avec le Rien du Naturel, et là par le Bien avec le Vrai : en effet, Isaac représente le Rationnel quant au Bien, Rébecca le Rationnel quant au vrai, Esaü le bien du Naturel, et Jacob le Vrai du Naturel ; que le Rationnel quant au Bien, qui est Isaac, se soit intimement conjoint avec le Bien du Naturel qui est Esaü, et non avec le Vrai du Naturel qui est Jacob, si ce n'est médiatement, cela est évident en ce que Isaac avait Esaü dans le mental quand il prononça la bénédiction sur Jacob, et qu'alors il pensa non à Jacob mais à Esaü ; celui qui prononce une bénédiction bénit celui auquel il pense, et non celui auquel alors il ne pense pas : toute bénédiction sort de l'intérieur ; celle qui est prononcée par la bouche a en soi la vie d'après le vouloir et le penser de celui qui bénit ; ainsi elle appartient essentiellement à celui auquel il veut la donner et auquel il pense ; celui qui la surprend et ainsi la fait sienne, ne l'a que comme une chose dérobée qui doit être restituée à l'autre ; que Isaac, quand il a béni, ait pensé à Esaü et non à Jacob, on peut le voir par toutes les choses qui précèdent, prises en général et en particulier, par exemple, par les Vers. 18, 19, où Isaac dit à Jacob : Qui, toi, mon fils ? Et Jacob dit à son père : Moi, Esaü, ton premier-né ; par les Vers. 21, 22, 23, Isaac dit à Jacob : Approche-toi, je te prie, et je te tâterai, mon fils, si (c'est) toi là mon fils Esaü ou non ; et après qu'il l'eût tâté, il dit : La voix, la voix de Jacob, et les mains, les mains d'Esaü, et il ne le reconnut point : puis par le Vers. 24 ; et il dit : Toi là, mon fils Ésaü ? et il dit : Moi, et enfin, quand il le baisa, il sentit l'odeur de ses habits, savoir, des habits d'Esaü, et alors, quand il le bénissait, il dit : Voilà l'odeur de mon fils ; il est donc évident que, par le fils qu'il bénit, il n'en a pas compris d'autre qu'Esaü ; aussi est-ce pour cela que, lorsqu'il entendit dire à Esaü que c'était Jacob, Isaac fut troublé d'un trouble grand à l'extrême, Vers. 33 ; et il dit : Ton frère est venu en fraude, Vers. 35 : mais si Jacob a retenu la bénédiction, selon ce qui est dit Vers. 33 et 37, c'est parce que le Vrai représenté par Jacob devait dominer quant au temps en apparence, ainsi qu'il a déjà été quelquefois exposé ; mais, après que le temps de la réformation et de la régénération a été accompli, le Bien lui-même, qui était intimement caché et avait par là disposé toutes les choses, en général et en particulier, qui avaient paru appartenir au vrai ou que le vrai s'était attribuées, se montre alors et domine ouvertement ; c'est ce qui est signifié par ces paroles que Isaac dit à Esaü :

« Sur ton épée tu vivras, et ton frère tu serviras ; et il arrivera que, quand tu domineras, et tu briseras son joug de dessus ton cou, Vers. 40 ; le sens interne de ces paroles est que le bien est en apparence dans un rang inférieur, tant que le vrai est conjoint au bien, mais qu'il sera au premier rang ; et alors il y aura conjonction du Rationnel avec le Bien du Naturel, et par ce Bien avec le Vrai ; et ainsi le Vrai appartiendra au Bien ; par conséquent alors Ésaü représentera le Bien même du Naturel, et Jacob le Vrai même du naturel, conjoints au Rationnel, ainsi dans le sens suprême le Divin Naturel du Seigneur, Esaü quant au Divin Bien et Jacob quant au Divin Vrai qui est dans ce Bien.

  
/ 10837