Bible

 

Lévitique 5:11

Studie

       

11 S'il n'a pas de quoi se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il apportera en offrande pour son péché un dixième d'épha de fleur de farine, comme offrande d'expiation; il ne mettra point d'huile dessus, et il n'y ajoutera point d'encens, car c'est une offrande d'expiation.

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Arcanes Célestes # 2959

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2959. Une terre de quatre cents sicles d'argent, signifie le prix de la rédemption par le vrai : on le voit par la signification de quatre cents sicles, dont il va être parlé ; et par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéros 1551, 2048, 2937. Si quatre cents sicles signifient le prix de la rédemption, cela vient de ce que quatre cents signifient la vastation, et le sicle, le prix ; on peut voir ce que c'est que la vastation, numéros 2455 f, 2682, 2694, 2699, 2701, 2704, c'est-à-dire, qu'il y a deux vastations ; l'une quand l'église périt entièrement, c'est-à-dire, quand il n'y a plus aucune charité ou aucune foi, alors elle est dite dévastée ou déserte : l'autre, quand ceux de l'Eglise sont réduits dans l'état d'ignorance et aussi dans l'état de tentation, afin que chez eux les maux et les faux soient séparés et comme dissipés ; ceux qui sortent de cette vastation sont ceux qu'on appelle spécialement les rachetés, car alors ils sont instruits dans les biens et dans les vrais de la foi, et sont réformés et régénérés par le Seigneur ; il est question d'eux dans les nos cités : maintenant, comme Quatre cents, appliqués au temps, par exemple quatre cents années, signifient la durée et l'état de la vastation, de même quatre cents, appliqués au sicle, signifient le prix de la rédemption, et lorsqu'en même temps il est dit d'argent, ils signifient le prix de la rédemption par le vrai. Que quatre cents années signifient la durée et l'état de la vastation, on peut le voir par les paroles qui ont été dites à Abraham :

« Jéhovah dit à Abraham : En connaissant tu connaîtras que ta semence sera étrangère dans une terre, non à eux, et ils serviront ceux-là, et (ceux-là) les affligeront quatre cents ans. » - Genèse 15:13.

Où l'on voit que par quatre cents ans on entend la durée du séjour des fils d'Israël en Egypte ; mais que ce ne soit pas la durée de leur séjour en Egypte qui est signifiée et que ce soit quelque chose qui ne devient manifeste pour personne si ce n'est d'après le sens interne, c'est ce qu'on peut voir en ce que la durée du séjour des fils d'Israël en Egypte n'a été que de la moitié de ce temps, ainsi qu'il devient évident d'après les naissances depuis Jacob jusqu'à Moïse ; en effet, de Jacob naquit Lévi, de Lévi Kéhath, de Kéhath Amram, et d'Amram Aharon et Moïse, - .

Lévi et son fils Kéhath vinrent avec Jacob en Egypte, - Genèse 46:11.

Ainsi Moïse était de la seconde génération après Kéhath, et Moïse avait quatre-vingts ans quand il parla à Pharaon, - Exode 7:7.

On peut donc voir que, depuis l'entrée de Jacob jusqu'à la sortie de ses fils, il y eut environ 215 ans : il devient encore plus évident que par quatre cents ans, dans la Parole, on entend autre chose que ce qui est signifié par ce nombre dans le sens historique, en ce qu'il est dit que la demeure des fils d'Israël, qui habitèrent en Egypte, fut de quatre cent trente ans, et qu'il arriva à la fin des quatre cent trente ans, et qu'il arriva dans ce même jour que toutes les armées de Jéhovah sortirent de la terre d'Egypte. » - Exode 12:40-41, - tandis que cependant le séjour des fils d'Israël y fut seulement de la moitié de ces années ; mais les 430 ans doivent être comptés à partir de l'entrée d'Abraham en Egypte, aussi cela a-t-il été exprimé ainsi, à cause du sens interne qui est caché dans ces paroles ; dans le sens interne le séjour des fils de Jacob en Egypte représente et signifie la vastation de l'Eglise, dont l'état et la durée sont décrits par le nombre de quatre cent trente années ; par Trente, l'état de la vastation des fils de Jacob, en ce qu'elle a été nulle, parce qu'ils étaient tels, qu'ils n'ont pu être réformés par aucun état de vastation, Voir au sujet de la signification du nombre Trente, le numéro 2276 ; et par Quatre cents années, l'état de la vastation commune de ceux qui sont de l'Eglise : ceux donc qui sortent de cette vastation sont ceux qu'on appelle les Rachetés, ce qui est même évident par les paroles de Moïse :

« C'est pourquoi, dis aux fils d'Israël : Moi, (je suis) Jéhovah, et je vous retirerai de dessous les fardeaux de l'Egypte, et je vous délivrerai de leur servitude, et je vous Rachèterai à bras étendu et par de grands jugements. » - Exode 6:6 :

Et ailleurs :

« Jéhovah » vous a retirés par une main forte, et il t'a Racheté de la maison des esclaves, de la main de Pharaon roi d'Egypte. » - , 13:6 :

Et ailleurs :

« Souviens-toi que tu as été esclave dans la terre d'Egypte, mais que Jéhovah ton Dieu t'a racheté. » - .

Dans Samuel :

« Ton peuple que tu t'es Racheté d'Egypte. » - :

Ceux qui sortent de l'état de vastation étant dits Rachetés, c'est pour cela que les Quatre cents Sicles signifient le prix de la Rédemption. Que le Sicle signifie le prix ou l'estimation, on le voit par ces passages de la Parole ; dans Moïse :

« Toute ton estimation sera dans le Sicle de la sainteté. » - Lévitique 27:25.

Et ailleurs :

« Quand une âme a commis la prévarication, et a péché par erreur au sujet des choses saintes de Jéhovah, et elle apportera son rachat ; Jéhovah, un bélier intact du troupeau, dans ton estimation, par argent de sicles, en sicle de la sainteté. » - Lévitique 5:15.

De là, il est évident que le sicle signifie le prix ou l'estimation ; il est dit le sicle de la sainteté, parce que le prix ou l'estimation concerne le vrai et le bien par le Seigneur, et que le vrai et le bien par le Seigneur sont le saint même dans l'Eglise : c'est de là qu'il est dit le sicle de la sainteté, aussi plusieurs fois ailleurs, par exemple : - Nombres 3:47, 50, 25, 31, 37, 43, 49, 55, 61, 67, Nombres 18:16.

Que le Sicle soit le prix du Saint, c'est ce qu'on voit clairement dans Ézéchiel, où il s'agit de la Terre Sainte et de la Cité Sainte ; là il est parlé ainsi du Sicle :

« Le Sicle y sera de vingt guéras ; vingt Sicles, vingt-cinq Sicles, quinze Sicles, ce sera pour vous, la manch (la livre) » - , - chacun peut voir que là par le sicle, et par la livre, et par les nombres, sont signifiées les choses saintes, c'est-à-dire, le bien et le vrai ; car la Terre Sainte et la Cité Sainte, ou la Nouvelle Jérusalem, dont il s'agit dans ce passage, n'est autre chose que le .Royaume du Seigneur, où il n'y a ni Sicle, ni Guéra, ni Livre, ni manière de compter par ces pièces et par ces poids, mais où le nombre même, d'après la signification dans le sens interne, détermine l'estimation ou le prix du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« L'homme donnera en expiation de son âme, afin qu'il n'y ait point de plaie, un demi-sicle en sicle de la sainteté, vingt guéras le Sicle, et le demi-Sicle sera la therumah (l'offrande) à Jéhovah. » - Exode 30:12-13.

Là, les dix guéras, qui font le demi-sicle sont les reliquiae qui viennent du Seigneur ; les reliquiœ sont les biens et les vrais renfermés chez l'homme, et l'on a vu qu'elles sont signifiées par Dix, numéros 576, 1738, 1906, 2284 ; que les reliquiœ soient les biens et les vrais renfermés par le Seigneur chez l'homme, on le voit numéros 1906, 2284 ; c'est même pour cela qu'elles sont nommées la therumah ou l'offrande à Jéhovah, et qu'il est dit que parelles il y aura expiation de l'âme : S'il est dit quelquefois que le Sicle était de vingt guéras, comme dans le dernier passage cité, et dans , - et ailleurs, c'est parce que le sicle de vingt guéras signifie l'estimation des biens des reliquiœ ; que vingt soit le bien des reliquiae, on le voit numéro 2280 ; c'est aussi pour cela que le Sicle était un poids avec lequel on estimait le prix tant de l'or que de l'argent, - Genèse 24:22, , - le prix de l'or, parce que l'or signifie le bien, numéros 113, 1551, 1552, et le prix de l'argent, parce que l'argent signifie le vrai, numéros 1551, 2048. De là il est maintenant évident qu’une terre de quatre cents sicles d'argent signifie le prix de la rédemption par le vrai ; comme il s'agit de l'Eglise spirituelle que le Seigneur réforme et régénère par le vrai, numéro 2954, c'est pour cela qu'il est dit une Terre ; que la Terre signifie l'Eglise, on le voit numéros 662, 1066, 1067, 1262, 1733, 1850, 2117, 2118f.

  
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Arcanes Célestes # 1850

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1850. Je la jugerai, Moi, signifie la visite et le jugement ; on peut le voir sans explication. Juger, ou le Jugement, ne signifie pas un jugement dernier, comme le vulgaire le pense, savoir, que le Ciel et la Terre périront, et qu'alors seront créés le nouveau Ciel et la nouvelle Terre, dont il est parlé dans les Prophètes et dans l'Apocalypse, et par conséquent que tout doit entre-détruit ; cette opinion s'est tellement répandue qu'elle s'est même emparée de l'esprit des hommes les plus instruits, au point qu'ils croient que les morts ne ressusciteront qu'à cette époque : c'est pourquoi, comme ce temps a été prédit, et que néanmoins, après tant de siècles écoulés depuis la prédiction, ils voient qu'il n'arrive point et ne s'approche point, ils se rassurent et se confirment dans leur sécurité, pensant qu'il n'est rien de tout cela, et par conséquent qu'on ne doit point ressusciter. Mais il faut qu'on sache que par le Jugement Dernier, ou par la destruction du Ciel et de la Terre, jamais semblable chose n'a été entendu ; selon le sens de la lettre il en est ainsi, mais nullement selon le sens interne : par le Jugement Dernier on entend le dernier temps de l'Eglise ; par le Ciel et la Terre, qui doivent périr, on entend l'Eglise quant au culte interne et externe, Eglise qui devient nulle quand il n'y a plus aucune charité. Il y a eu Jugement Dernier pour la Très-Ancienne Eglise lorsqu'il n'y eut plus en elle aucune charité ni aucune foi et que la perception devint nulle, ce qui arriva immédiatement avant le déluge ; le déluge même, dont il a été parlé ci-dessus, fut le Jugement Dernier de cette Eglise ; alors il y eut destruction ; du Ciel et de la Terre, c'est-à-dire de l'Eglise, et création d'un nouveau Ciel et d'une nouvelle Terre, c'est-à-dire d'une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Ancienne, et dont il a aussi été traité. Cette église eut de même son dernier temps, alors que toute charité se refroidissait et que toute foi se couvrait de ténèbres, ce qui arriva vers le temps d'Eber ; ce temps fut le Jugement Dernier de cette église ; le Ciel et la Terre qui périrent, c'était cette église ; le nouveau Ciel et la nouvelle Terre qui furent créés, ce fut l'Eglise Hébraïque. Elle aussi eut son dernier temps où son Jugement Dernier lorsqu'elle devint idolâtre : c'est pourquoi il fut suscité, chez les descendants de Jacob, une nouvelle Eglise, qui fut appelée l'Eglise Judaïque, et qui n'était autre chose qu'une Eglise Représentative de la Charité et de la Foi ; dans cette Eglise, ou chez les descendants de Jacob, il n'y eut aucune charité ni aucune foi, aussi n'était-ce pas une église, c'était seulement un Représentatif de l'église ; comme il ne pouvait s'établir alors de communication immédiate entre le Royaume du Seigneur dans les cieux et aucune Eglise véritable sur les terres, ce fut pour cela qu'une communication médiate fut établie par des Représentatifs : le dernier temps de cet établissement ainsi appelé église, où son Jugement Dernier, arriva quand le Seigneur vint dans le monde, car alors cessèrent les Représentatifs, c'est-à-dire les sacrifices et les rites semblables ; et afin qu'ils cessassent, les juifs furent chassés de la terre de Canaan. Après cette destruction, il fut créé un nouveau Ciel et une nouvelle Terre, c'est-à-dire une nouvelle Eglise qui doit être nommée l'Eglise Primitive ; commencée par le Seigneur, et ensuite consolidée peu à peu, elle fut primitivement dans la charité et dans la foi ; la destruction de cette Eglise a été prédite par le Seigneur, dans les Evangélistes, et par l'intermédiaire de Jean dans Apocalypse : c'est cette destruction qui est nommée le Jugement Dernier, non pas qu'alors le Ciel et la Terre doivent périr, mais parce qu'une nouvelle Eglise sera suscitée dans quelque partie de monde, l'autre restant dans son culte externe, comme les Juifs sont restes dans le leur, et l'on sait assez que dans leur culte il n'y a aucune charité ni aucune foi, c'est-à-dire aucune Eglise. Voilà ce qui concerne le Jugement Dernier dans le commun. Dans le particulier, il y a Jugement Dernier pour chaque homme aussitôt qu'il meurt ; car il passe alors dans l'autre vie, et comme il y transporte la vie qu'il a eue dans le corps, il y est jugé ou à la mort ou à la vie. Le Jugement Dernier a lieu aussi dans ce qu'il y a de plus particulier ; chez l'homme qui est jugé à la mort, c'est tout en général et en particulier qui le condamne, car il n'existe pas la moindre chose dans sa pensée et dans sa volonté qui ne soit semblable à son Jugement Dernier, et qui ne l'entraîne vers la mort. Il en est de même chez l'homme qui est jugé à la vie ; tout ce qui, en général et en particulier, appartient à sa pensée et à sa volonté est chez lui une image de son Jugement Dernier, et le conduit vers la vie ; car tel est l'homme dans le commun, tel il est dans les plus petites particularités de la pensée et de l'affection. Voilà ce qui est signifié par le Jugement Dernier.

  
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