Bible

 

Lévitique 21:9

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9 Si la fille d'un sacrificateur se déshonore en se prostituant, elle déshonore son père: elle sera brûlée au feu.

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Arcanes Célestes # 10109

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10109. Et ils mangeront ces choses par lesquelles il aura été fait expiation, signifie l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal : on le voit par la signification de manger, en ce que c'est l'appropriation, numéro 10106 ; et par la signification de {'expiation faite, eu ce que c'est ce qui a été purifié des maux et des faux du mal, numéro 9506. Il est dit purifié des maux et des faux du mal, parce qu'il y a des faux et aussi des vrais chez ceux qui sont dans le mal, et aussi des faux et des vrais chez ceux qui sont dans le bien ; les faux chez ceux qui sont dans le mal sont les faux du mal, et les vrais chez eux sont des vrais falsifiés, qui sont morts ; mais les faux chez ceux qui sont dans le bien sont acceptés comme vrais, car ils sont adoucis par le bien et appliqués à des usages bons, et les vrais chez eux sont les vrais du bien, qui sont vivants ; sur l'un et l'autre genre du faux et du vrai, voir ce qui a été montré, numéros 2243, 2408, 2863, 4736, 4822, 6359, 7272, 7437, 7574, 7577, 8051, 8137, 8138, 8149, 8298, 8311, 8318 (fin), 9258, 8929. Puisque manger les choses saintes, par lesquelles il a été fait expiation, signifie l'appropriation du bien chez ceux qui ont été purifiés des maux et des faux du mal, c’est pour cela qu'il fut sévèrement défendu à tout homme impur d'en manger, car l'impureté signifie la souillure produite par les maux, et par les faux du mal : en effet, voici comment la chose se passe : Tant que l'homme est dans les maux et dans les faux du mal, le bien ne peut nullement lui être approprié, car le mal monte de l'enfer, et le bien descend du ciel ; où est l'enfer, là ne peut pas être le ciel, car le ciel et l'enfer sont diamétralement opposés ; afin donc que le ciel, c'est-à-dire, le bien procédant du ciel, ait sa place, il faut que l'enfer, c'est-à-dire, le mal provenant de l'enfer, soit éloigné : d'après cela, on peut voir que le bien ne peut nullement être approprié a l'homme, tant que l'homme est dans le mal ; par l'appropriation du bien est entendue l'implantation du bien dans la volonté, car le bien ne peut pas être dit approprié à l'homme, avant de devenir chose de sa volonté, puisque la volonté de l'homme est l'homme lui-même, et que l'entendement n'est l'homme qu'autant qu'il procède de la volonté ; en effet, ce qui appartient à la volonté appartient à l'amour de l'homme, et par suite à la vie de l'homme, car ce que l'homme veut, il l'aime et le nomme bien, et quand il le fait, il le sent aussi comme bien ; il en est tout autre ment des choses qui appartiennent à l'entendement, et non en même temps à la volonté : il faut aussi qu'on sache que par l'appropriation du bien chez l'homme, il est entendu seulement la faculté de recevoir le bien procédant du Seigneur, faculté dont l'homme est gratifié par la régénération ; de là le bien chez l'homme appartient non pas à l'homme, mais au Seigneur chez l'homme, et l'homme est tenu dans ce bien autant qu'il se laisse détourner des maux. Comme le bien ne peut être approprié à l'homme, c'est-à-dire, lui être communiqué, tant qu'il est dans le mal, voilà pourquoi il a été défendu à tout homme impur de manger la chair et le pain du sacrifice, car l'action d'en manger représentait l'appropriation du bien, ainsi qu'il a été dit ci-dessus. Qu'il ait été interdit sous peine de mort à ceux qui étaient impurs de manger des choses sanctifiées, on le voit dans Moïse : a Quiconque (sera) net mangera la chair ; l'âme qui mangera de la chair des sacrifices, tandis que son impureté est sur elle, sera retranchée d'entre

ses peuples. Une âme qui aura touché quelque chose d'impur, impureté de l'homme, ou une bête impure, ou quelque reptile impur, et qui mangera de la chair d'un sacrifice eucharistique, sera retranchée d'entre ses peuples. » - Lévitique 7:18, 19, 20, 21.

Toutes ces impuretés externes représentaient des impuretés internes, qui sont des maux chez l'homme, et de ces maux qui appartiennent à sa volonté, et ont été appropriés par la vie actuelle. Cela est décrit ailleurs plus au long dans Moïse :

« Tout homme de la semence d'Aharon, qui sera lépreux ou affecté de flux, ne mangera point des choses saintes, jusqu'à ce qu'il ait été purifié : celui qui aura touché quelque impur d'âme, l'homme dont sera sorti une couche de semence, ou l'homme qui aura touché quelque reptile dont il soit souillé, ou un homme dont il se soit souillé quant à toute sienne impureté, l'âme qui aura touché cela sera impure jusqu'au soir, et ne mangera point des choses saintes ; mais quand il aura lavé sa chair dans les eaux, et que le soleil sera couché, il sera pur, et ensuite il mangera des choses saintes, parce que c'est là son pain. Aucun étranger (alienus) ne mangera ce qui est saint ; l'étranger (inquilinus) du prêtre et le mercenaire ne mangeront point ce qui est saint. Si le prêtre a acheté une âme par achat de son argent, celui-là peut en manger ; et le né de sa maison ; ceux-là mangeront de son pain. Quand la fille du prêtre aura été mariée à un homme étranger, de la sublation des choses saintes elle ne mangera point ; mais si la fille du prêtre devient veuve, ou est répudiée, et qu'elle n'ait point de semence, tellement qu'elle soit revenue à la maison de son père, comme dans son adolescence, du pain de son père elle mangera. » - .

Il est bien évident que toutes ces choses sont des significatifs des intérieurs, qu'ainsi elles enveloppent la communication et l'appropriation des choses saintes par ceux qui sont en état de recevoir ; que « l'étranger (alienus) n'en mangera point » signifiait que les choses saintes ne seraient pas pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur au dedans de l'Église, ainsi qui ne sont ni dans les vrais ni dans les biens de l'Église ; que « l'étranger (inquilinus) et le mercenaire n'en mangeront point, » signifiait ni pour ceux qui sont dans le bien naturel sans le bien de la foi, ni pour ceux qui font le'bien pour une récompense ; que l'acheté d'argent et le né de là maison peuvent en manger, » signifiait qu'elles pourraient être pour ceux qui ont été convertis, et qui sont d'après la foi et l'amour dans le vrai et le bien de l'Église ; que « la fille du prêtre mariée à un étranger n'en mangera point, » signifiait que les choses saintes ne pouvaient point être appropriées au bien qui n'a pas été conjoint avec les vrais de l'Église ; que « mais si elle devient veuve ou répudiée et sans semence elle en mangera, » signifiait l'appropriation du bien après que les choses qui n'appartiennent pas à l'Église ont été éloignées, si de leur conjonction il n'est pas sorti ou né quelque chose qui soit devenu chose de foi ; que ce soit là ce qui est signifié, on le voit clairement d'après le sens interne de chacune des expressions. Que les maux héréditaires n'empêchent pas l'appropriation du bien, cela est décrit aussi dans Moïse :

« Tout homme de la semence d'Aharon, en qui il y aura une tache, ne s'approchera point pour offrir le pain de Dieu ; » l'homme aveugle, boiteux, trop court ou trop long ; l'homme qui aura une fracture au pied ou à la main, bossu, meurtri, à l'œil trouble, galleux, dartreux, ou ayant le testicule froissé ; il ne s'approchera point pour offrir le pain de son Dieu, mais du pain des saints des saints, et des saints il mangera. " - .

Ces défauts, comme il a été dit, signifient des maux héréditaires, et chaque défaut signifie un mal spécial : si ceux qui avaient ces défauts ne devaient pas offrir le pain, ni s'approcher de l'autel, comme prêtres, c'est parce que ces défauts ou ces maux étaient ainsi en évidence devant le peuple, et que ce qui était en évidence tombait dans une espèce de représentation, tandis qu'il n'en était pas de môme des défauts cachés ; car quoique le prêtre, le Lévite ou le peuple fussent impurs quant aux intérieurs, toujours est-il cependant qu'ils étaient dits purs, et crus sanctifiés, pourvu qu'extérieurement ils parussent nets-et purs.

  
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Arcanes Célestes # 8318

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8318. Sur eux sont tombées la frayeur et l'épouvante, signifie qu'ils étaient sans aucun espoir de domination : on le voit par la signification de la frayeur et de l'épouvante, lorsque cela est dit de ceux qui sont dans l'amour de soi et par suite dans les faux et dans les maux, et qui sont signifiés par les chefs d'Edom et les puissants de Moab, en ce que c'est être sans espoir de domination ; en effet, ceux qui sont dans le mal de l'amour de soi désirent continuellement dominer, mais lorsqu'ils sont saisis de terreur devant l'ennemi victorieux, l'espoir de dominer est perdu. Il faut qu'on sache que les maux proviennent d'une double origine, c'est-à-dire, de l'amour de soi et de l'amour du monde ; ceux qui sont dans les maux d'après l'amour de soi s'aiment eux seuls, méprisent tous les autres, excepté ceux qui font un avec eux-mêmes, et quand ils aiment ceux-ci, ils ne les aiment point, mais ce sont eux-mêmes qu'ils aiment, parce qu'ils se voient dans eux ; les maux provenant de cette origine sont les pires de tous, car ceux qui sont dans ces maux non-seulement méprisent tous les autres en les comparant à eux-mêmes, mais encore les blâment, les haïssent pour le moindre sujet, et alors ne respirent que leur perte ; et ainsi la vengeance et la cruauté deviennent le plaisir de leur vie ; ceux qui sont dans le mal de cet amour sont profondément dans l'enfer selon la qualité et la quantité de cet amour. Ceux qui sont dans le mal d'après l'amour du monde regardent aussi le prochain comme rien, et l'estiment seulement d'après son opulence ; ainsi ce n'est pas lui qu'ils estiment, mais ses richesses ; ceux-ci désirent posséder tout ce qui appartient au prochain ; quand ils sont dans ce désir cupide, ils sont sans aucune charité et sans aucune miséricorde ; en effet, priver le prochain de ses biens est le plaisir de leur vie, surtout pour ceux qui sont sordidement avares, c'est-à-dire, qui aiment l'or et l'argent pour l'or et l'argent, et non pour les usages qui en peuvent résulter : ceux chez qui domine le mal de cet amour sont aussi dans des enfers, mais non aussi profonds que les enfers où sont ceux qui sont dans le mal de l'amour de soi. Outre ces deux origines du mal, il y en a encore une troisième, qui est de faire le mal d'après les principes d'une fausse religion ; mais ce mal a la qualité de mal chez ceux qui sont dans l'amour de soi et du monde, et non chez ceux qui sont dans l'amour envers le prochain et pour leur Dieu ; car la fin est le bien, et la fin qualifie tout le reste, voir numéro 8311.

  
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