Bible

 

Lévitique 17:7

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7 Ils n'offriront plus leurs sacrifices aux boucs, avec lesquels ils se prostituent. Ce sera une loi perpétuelle pour eux et pour leurs descendants.

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Arcanes Célestes # 9393

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9393. Et prit Moïse une moitié du sang, signifie le Divin Vrai qui est devenu chose de la vie et du culte : on le voit par la signification du sang, eu ce qu'il est le Divin Vrai procédant du Seigneur, numéros 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127 ; que ce soit le Divin Vrai devenu chose de la vie et du culte, c'est parce que c'était ce sang que Moïse répandit sur le peuple, Vers. 8, sang par lequel est signifié le Divin Vrai reçu par l'homme, ainsi devenu chose de la vie et du culte, car ce vrai est dit reçu par l'homme, quand il devient chose de la vie et ainsi du culte, et il devient chose de la vie et du culte quand l'homme en est affecté ou l'aime ; ou, ce qui est la même chose, quand il le veut, et que d'après le vouloir, ainsi d'après l'amour et l'affection, il le fait ; il est vrai qu'auparavant il est chez l'homme dans sa mémoire, et qu'il en est évoqué parfois vers la vue interne ou l'entendement, d'où il retombe de nouveau dans la mémoire ; mais tant que le Vrai Divin n'est pas entré plus avant, il est, à la vérité, chez l'homme, mais néanmoins il n'a pas été implanté dans la vie, ni dans la volonté, car la vie de l'homme est sa volonté ; c'est pourquoi, quand le vrai est évoqué de la mémoire dans l'entendement, et quand de l'entendement il entre dans la volonté, et que de la volonté il sort en acte, alors le vrai devient une chose de la vie de l'homme et est appelé bien : d'après cela, on voit clairement ce qui est entendu par le Divin Vrai devenu chose de la vie : il en est de même du vrai qui devient chose du culte ; le culte d'après le vrai qui est seulement fixé dans la mémoire, et par suite se montre dans l'entendement, n'est pas un culte ; mais le culte d'après le vrai qui sort de la volonté, ainsi de l'affection et de l'amour, est un culte ; ce culte dans la Parole est appelé culte du cœur, et l'autre est appelé culte de la bouche seule. A la vérité, il a été montré dans les endroits cités plus haut, que le Sang est le Divin Vrai procédant du Seigneur ; mais comme, par le sang, dans la Sainte-Cène, la plupart de ceux de l'Église aujourd'hui ne comprennent pas autre chose que le sang du Seigneur, répandu sur la croix, et dans un sens plus général la passion même de la croix, je vais par cette raison montrer encore en peu de mots que ce n'est point le sang qui est entendu dans la Sainte-Cène, mais que c'est le Divin Vrai procédant du Seigneur : si cela est ignoré au dedans de l'Église, c'est parce qu'on ne sait aujourd'hui absolument rien des correspondances, ni par conséquent rien du sens interne de la Parole, qui est le sens dans lequel sont les Anges quand la Parole est lue par l'homme : que le Sang, soit non pas le sang, mais le Vrai Divin, on peut le voir d'après plusieurs passages de la Parole, et bien clairement par celui-ci dans Ézéchiel :

« Dis à l'oiseau de toute aile, et à tout animal du champ : Assemblez-vous et venez, rassemblez-vous de toute part sur mon sacrifice, que Moi je sacrifie pour vous, afin que vous mangiez de la chair, et que vous buviez du sang ; la chair des forts vous mangerez, et le sang des princes de la terre vous boirez ; vous mangerez de la graisse à satiété, et vous boirez du sang jusqu'à l'ivresse dans mon sacrifice, que je sacrifierai pour vous : vous serez rassasiés, sur ma table, de cheval et de char, et de tout homme de guerre ; ainsi je donnerai ma gloire parmi les nations. » - Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20, 21 ;

-qu'ici par le sang il ne soit pas entendu le sang, cela est bien évident, car il est dit qu'ils boiraient le sang des princes de la terre, et le sang du sacrifice jusqu'à l'ivresse, lorsque cependant boire du sang, et surtout du sang des princes, est une chose abominable, et le sang avait été défendu aux fils d'Israël sous peine de mort, - à , 16.Lévitique 15:23.

Il est dit aussi qu'ils seraient rassasiés de cheval, de char et de tout homme de guerre ; celui donc qui ne sait pas que le sang signifie le Divin Vrai ; les princes, les principaux vrais ; le sacrifice, les choses qui appartiennent au culte ; le cheval, l'intellectuel du vrai ; le char, la doctrine ; et l'homme de guerre, le vrai qui combat contre le faux, celui-là sera frappé d'étonnement à chaque mot de ce passage ; il en sera de même pour ces paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'Homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous : qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle ; et Moi je le ressusciterai au dernier jour : ma chair est véritablement un aliment, et mon sang est véritablement un breuvage ; qui mange ma chair, et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui. » - Jean 6:53, 54, 55-56.

mais sur ce sujet on peut voir ce qui a été expliqué précédemment, numéros 4735, 6978, 7317, 7326, 7850, 9127 : que la Chair corresponde au Bien, et pareillement le Pain, et que le Sang corresponde au Vrai, et pareillement le Vin, c'est ce qui m'a été dit du ciel un très-grand nombre de fois ; il m'a pareillement été dit que les Anges ne perçoivent la Parole que selon les Correspondances, et qu'ainsi par la Parole il y a conjonction de l'homme avec le Ciel, et par le ciel avec le Seigneur ; il m'a pareillement été dit que la Sainte-Cène a été instituée par le Seigneur, afin que par elle il y eût conjonction de toutes les choses du ciel, c'est-à-dire, de toutes les choses du Seigneur, avec l'homme de l'Église, puisque dans la Sainte-Cène la Chair et le Pain, c'est le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur à l'égard de tout le Genre Humain, et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur ; et que le Sang et le Vin, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Divin Amour, du Seigneur, et ce vrai réciproquement reçu par l'homme ; enfin manger et boire l'un et l'autre, c'est dans le ciel approprier et conjoindre ; mais sur ce sujet on peut voir ce qui a déjà été montré, numéros 2165, 2177, 3464, 4211, 4217, 4581, 4735, 5915, 6789, 7850, 9323.

  
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Arcanes Célestes # 3813

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3813. Quant à ce qui concerne la Chair, elle signifie, dans le sens suprême, le Propre du Divin Humain du Seigneur, qui est le Divin Bien ; dans le sens respectif, le propre volontaire de l'homme, vivifié par le Propre du Divin Humain, c'est-à-dire, par le Divin Bien du Seigneur ; ce propre est ce qu'on nomme le propre céleste, qui en soi appartient au Seigneur seul, et qui est approprié à ceux qui sont dans le bien et par suite dans le vrai ; un tel propre est dans les Anges qui sont dans les Cieux, et dans les hommes qui sont, quant à leurs intérieurs ou quant à l'esprit, clans le Royaume du Seigneur ; mais, dans le sens opposé, la chair signifie le propre volontaire de l'homme, qui en soi n'est absolument que mal, et comme ce propre n'a pas été vivifié par le Seigneur, il est appelé mort, et par suite cet homme est dit mort. Que la Chair soit, dans le sens suprême, le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien du Seigneur, on le voit par les paroles du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : Moi, je suis le Pain vivant qui du ciel est descendu ; si quelqu'un manga de ce Pain, il vivra éternellement : le Pain que Moi je donnerai, c'est ma Chair, que je donnerai pour la vie du monde. » Les Juifs disputaient entre eux, disant : Comment peut Celui-ci nous donner sa chair à manger. Jésus leur dit donc : En vérité, en vérité je vous dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme, et ne buvez son sang, vous n'aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et Moi je le ressusciterai au dernier jour ; car ma Chair est véritablement un aliment, et mon sang est véritablement un breuvage ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang, en Moi demeure, et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu. » - .

qu'ici la Chair soit le Propre du Divin-Humain du Seigneur, ainsi le Divin Bien, cela est bien évident, et c'est elle qui dans la Sainte Cène est appelée le Corps ; que là le Corps ou la Chair soit le Divin Bien, et le sang le Divin Vrai, on le voit numéros 1798, 2165, 2177, 3464, 3735 ; et comme le pain et le vin signifient la môme chose que la chair et le sang, savoir, le pain le Divin Bien du Seigneur, et le vin son Divin Vrai, c'est pour cela qu'il a été ordonné que le pain et le vin remplaceraient la chair et le sang : de là vient que le Seigneur dit :

« Je suis le Pain vivant ; le Pain que je vous donnerai est ma Chair ; celui qui mange ma Chair et boit mon sang en Moi demeure et Moi en lui ; c'est là le Pain qui du ciel est descendu ; que manger, ce soit se communiquer, se conjoindre et s'approprier, on le voit, numéros 2187, 2343, , 3513 f, 3596 ; la même chose était représentée dans l'Église Juive, en ce que Aharon, ses fils, ceux mêmes qui sacrifiaient, et les autres qui étaient purs, mangeaient la chair des sacrifices, et que cela était une chose sainte, voir Exode 12:7, 8, Lévitique 8:31. .

C’est pourquoi si un homme impur mangeait de cette chair, il devait être retranché de ses peuples, - Lévitique 7:21.

Que ces choses aient été appelées Pain, on le voit numéro 2165, - cette Chair a été appelée Chair de Sainteté, - Jérémie 11:15. Hagg. Jérémie 2:12.

Et Chair de l'offrande qui est sur les tables dans le Royaume du Seigneur, - Ézéchiel 40:43, - où il s'agit du Nouveau Temple, par lequel est évidemment signifié le culte du Seigneur dans son Royaume. Que la Chair, dans le sens respectif, soit chez l'homme le propre volontaire vivifié par le Divin Bien du Seigneur, on le voit aussi par ces passages ; dans Ézéchiel :

« Je leur donnerai un seul cœur, et un esprit nouveau je donnerai au milieu de vous, et j'éloignerai le cœur de pierre de leur chair, et je leur donnerai un cœur de chair. » - Ézéchiel 36:26.

Le cœur de pierre éloigné de leur chair, c'est le volontaire et le propre non vivifié ; le cœur de chair, c'est le volontaire et le propre vivifiés que le cœur soit le représentatif du bien volontaire, on le voit numéros 2930, 3313, 3635.

Dans David :

« Dieu ! Mon Dieu ! Toi, le matin je Te cherche, mon âme a soif de Toi, ma chair Te désire dans une terre de sécheresse, et fatigué je suis, sans eaux. » - Psaumes 63:2.

Dans le Même :

« Mon âme aspire après les parvis de Jéhovah, mon Cœur et ma chair tressaillent de joie après le Dieu vivant. » - Psaumes 84:3.

Dans Job :

« J'ai connu mon Rédempteur, il vit, et enfin il se lèvera sur la poussière ; et ensuite par ma peau seront enveloppées ces choses, et par ma Chair je verrai Dieu, moi je le verrai pour moi, et mes yeux verront, et non un autre. » - Job 19:25-26, 27.

être enveloppé par la peau, c'est par le naturel, tel que l'homme l'a avec lui après la mort, ainsi qu'il a été dit : numéro 3539 ; voir Dieu par la chair, c'est par le propre vivifié, aussi Job dit-il : Je le verrai pour moi, et mes yeux verront et non un autre ; comme il était connu dans les Eglises, que la Chair signifiait le propre, et comme le Livre de Job est un livre de l'Église Ancienne, numéro 3540 (fin), Job a parlé ainsi de ces choses, ainsi que de plusieurs autres, d'après le significatif selon la coutume de ce temps ; ceux donc qui en déduisent que le cadavre même sera rassemblé des quatre vents et ressuscitera, ne connaissent point le sens interne de la Parole ; ceux qui connaissent le sens interne savent que, dans l'autre vie, ils vien-dront dans un corps, mais dans un corps plus pur ; en effet, il y a là des corps plus purs, car les esprits se voient mutuellement, ils se parlent entre eux mutuellement, ils jouissent de tous les sens, tels que ceux qui sont dans le corps, mais plus exquis ; le corps que l'homme porte autour de lui sur la terre est pour les usages de la terre, aussi consiste-t-il en os et en chair, et le corps que l'esprit porte autour de lui dans l'autre vie est pour les usages du monde spirituel, et consiste non en os ni en chair, mais en choses qui correspondent aux os et à la chair, voir numéro 3726. Que la Chair, dans le sens opposé, signifie chez l'homme le propre volontaire, qui en soi n'est que mal, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe : Chacun la chair de son bras ils mangeront. » - Ésaïe 9:19.

Dans le Même :

« Je nourrirai tes oppresseurs de leur chair ; et, comme de vin doux, de leur sang ils s'enivreront. » - Ésaïe 49:26.

Dans Jérémie :

« Je les nourrirai de la chair de leurs fils, et de la chair de leurs filles, et chacun la chair de son compagnon ils mangeront. » - Jérémie 19:9.

Dans Zacharie :

« Celles qui seront de reste mangeront chacune la chair de l'autre. » - Zacharie 11:9.

Dans Moïse :

« Je vous châtierai au sextuple à cause de vos péchés, et vous mangerez la chair de vos fils, et la chair de vos filles vous mangerez » - Lévitique 26:28-29.

Ainsi est décrit le propre volontaire ou la nature de l'homme ; en effet, il n'en provient que le mal et le faux, ainsi la haine contre les vrais et les biens, ce qui est signifié par manger la chair de son bras, la chair des fils et des filles, la chair d'un autre.

Dans Jean :

« Je vis un ange se tenant dans le soleil, et il cria avec une voix grande, disant à tous les oiseaux qui volaient dans le milieu du ciel : Venez et assemblez-vous pour le souper du grand Dieu, afin que vous mangiez chairs de rois, et chairs de kiliarques, et chairs de forts, et chairs de chevaux et de ceux qui les montent, et chairs de tous, libres et esclaves, et petits et grands. » - Apocalypse 19:17-18. Ézéchiel 39:17, 18, 19, 20.

Chacun peut voir que des chairs de rois, de kiliarques, de forts, de chevaux et de ceux qui les montent, de libres et d'esclaves, ne signifient pas de telles choses, mais qu'elles signifient d'autres choses qui ont été inconnues jusqu'à présent ; et, d'après chaque expression de ce passage, il est évident que ce sont les maux qui proviennent des faux et les maux d'où proviennent les faux, lesquels maux procèdent du propre volontaire de l'homme. Le faux qui rejaillit du propre intellectuel de l'homme étant, dans le sens interne, le sang, et le mal qui rejaillit de son propre volontaire étant la chair, le Seigneur parle ainsi de l'homme qui doit être régénéré :

« A tous ceux qui l'ont reçu, il leur a donné pouvoir d'être faits fils de Dieu, à ceux qui croient en son nom, qui non de sangs, ni de volonté de chair, ni de volonté d'homme, mais de Dieu, sont nés. » - Jean 1:12-13 :

C’est de là que par la chair en général est entendu tout homme, voir numéros 574, 1050 f ; car soit qu'on dise l'homme, soit qu'on dise le propre de l'homme, c'est la même chose. Que la Chair, dans le sens suprême, signifie le Divin-Humain du Seigneur, cela est évident d'après le passage ci-dessus rapporté, et aussi d'après celui-ci dans Jean :

« La Parole Chair a été faite, et elle a habité en nous ; et nous avons vu sa gloire, gloire comme de l'unique engendré du Père. » - Jean 1:14.

D’après cette Chair est vivifiée toute chair, c'est-à-dire, d'après le Divin-Humain du Seigneur est vivifié tout homme, par l'appropriation de l'amour du Seigneur, appropriation qui est signifiée par manger la Chair du Fils de l'homme, - .

Et par manger le Pain dans la Sainte Cène, car le pain est le corps ou la chair, - Matth ,

  
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