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Lévitique 15:7

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7 Celui qui touchera sa chair lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir.

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Arcanes Célestes # 9937

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9937. Et Aharon portera l'iniquité des saints, signifie de là l'éloignement des faux et des maux chez ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur : on le voit par la représentation d'Aharon, en ce qu'il est le Seigneur quant au bien de l'amour, numéro 9806 ; et par la représentation du sacerdoce, dont Aharon était revêtu, en ce que c'est tout office que remplit le Seigneur comme Sauveur, numéro 9809 ; par la signification de porter l'iniquité, en ce que c'est l'éloignement des faux et des maux chez ceux qui sont dans le bien, ainsi qu'il sera expliqué ; et par la signification des saints, en ce que ce sont les dons qu'ils apportaient à Jéhovah ou au Seigneur pour l'expiation de leurs péchés ; ces dons étaient des holocaustes, des sacrifices et des minchahs ; que ces dons soient entendus par les saints, cela est évident, car il est dit, que sanctifieront les fils d'Israël quant à tous leurs dons de saints ; que porter l'iniquité, ce soit éloigner les Taux et les maux ou les péchés chez ceux qui sont dans le bien, c'est parce que cela est dit du Seigneur, car le Seigneur était représenté par Aharon, et toute œuvre de salvation était représentée par l'office ou le sacerdoce d'Aharon : qu'il soit dit du Seigneur, qu'il a porté les péchés pour le genre humain, cela est connu dans l'Eglise, mais néanmoins on ne sait pas ce qui est entendu par porter les iniquités et les péchés ; quelques-uns croient que c'est qu'il a pris sur lui les péchés du genre humain, et qu'il s'est laissé damner jusqu'à la mort sur la croix, et qu'ainsi, comme la damnation pour les péchés a été jetée sur lui, les mortels ont été délivrés de la damnation ; et même que le Seigneur a détruit la damnation par l'accomplissement de la loi, puisque la Loi avait damné quiconque ne la remplirait pas ; mais ce n'est point là ce qui est entendu par porter les iniquités, puisque les faits restent chez chaque homme après la mort, et qu'alors selon la qualité de ces faits il est jugé ou pour la vie ou pour la mort ; la qualité des faits provient de l'amour et de la foi, car l'amour et la foi constituent la vie du fait ; et c'est pour cela que les faits ne peuvent pas être enlevés par une translation sur un autre qui les porterait ; il est donc évident que par porter les iniquités il est entendu autre chose ; mais qu'est-il entendu ? c'est ce qu'on peut voir d'après la manière même dont le Seigneur porte les iniquités ou les péchés ; en effet, le Seigneur les porte quand il combat pour l'homme contre les enfers, car l'homme par lui-même ne peut pas combattre contre eux, le Seigneur seul combat, même continuellement pour chaque homme, mais avec différence selon la réception du Divin Bien et du Divin Vrai : quand le Seigneur était dans le monde, il a combattu contre tous les enfers, et il les a entièrement subjugués ; c'est de là aussi qu'il a été fait la Justice ; il a ainsi délivré de la damnation ceux qui reçoivent le Divin Bien et le Divin Vrai procédant de Lui ; si cela n'eût pas été fait par le Seigneur, aucun homme n'aurait pu être sauvé, car les enfers sont continuellement chez l'homme et dominent sur lui, en tant que le Seigneur ne les éloigne point, et autant l'homme s'abstient-des maux, autant le Seigneur les éloigne ; celui qui une fois est vainqueur des enfers, en est vainqueur pour l'éternité ; pour obtenir cette victoire le Seigneur a fait Divin son Humain ; Lui donc qui combat seul pour l'homme contre les enfers, ou, ce qui est la même chose, contre les maux et les faux, car les maux et les faux viennent de l'enfer, est dit porter les péchés, car seul il soutient ce fardeau : si porter les péchés signifie aussi l'éloignement des maux et des faux de chez ceux qui sont dans le bien, c'est parce que cela en est la conséquence ; car autant les enfers sont éloignés de l'homme, autant sont éloignés les maux et les faux, car les maux et les faux, comme il a été dit, viennent des enfers ; les maux et les faux sont les péchés et les iniquités : quant à la manière dont cela a lieu, voir ce qui a été montré ci-dessus, numéros 9715, 9809, où il s'agit du Mérite et de la Justice du Seigneur, et aussi de la subjugation des Enfers par Lui. S'il est dit d'Aharon qu'il porterait les iniquités, c'est parce qu'il représentait le Seigneur, et que son Sacerdoce représentait toute œuvre de salvation du Seigneur, voir numéros 9806, 9809 ; or l'œuvre principale de la salvation est de racheter et de délivrer l'homme des enfers, et ainsi d'éloigner les maux et les faux. Il est dit éloigner les maux et les faux, parce que la délivrance des péchés ou leur rémission n'est autre chose qu'un éloignement, car ils restent chez l'homme ; mais autant le bien de l'amour et le vrai de la foi ont été implantés, autant le mal et le faux sont éloignés ; il en est de cela comme du ciel et de l'enfer ; le ciel ne détruit pas l'enfer, mais il éloigne de lui ceux qui y sont, car c'est le bien et le vrai procédant du Seigneur, qui font le ciel, et ce sont eux qui éloignent le mal et le faux : il en est de même de l'homme, l'homme par lui-même est l'enfer, mais quand il est régénéré il devient le ciel, et autant il devient le ciel, autant l'enfer est éloigné. L'opinion commune est que les maux, c'est-à-dire, les péchés, ne sont pas ainsi éloignés, mais qu'ils sont entièrement séparés ; ceux qui ont cette opinion no savent pas que par lui-même l'homme tout entier n'est que mal, et que les maux qui lui appartiennent apparaissent comme extirpés, en tant qu'il est tenu dans le bien par le Seigneur, car lorsque l'homme est tenu dans le bien, il est détourné du mal ; mais on ne peut être détourné du mal et tenu dans le bien, à moins qu'on ne soit dans le bien de la foi et de la charité par le Seigneur, c'est-à-dire qu'autant qu'on se laisse régénérer par le Seigneur ; car par la régénération le ciel est implanté chez l'homme, et par le ciel l'enfer qui est chez lui est éloigné, ainsi qu'il vient d'être dit. D'après cela, on peut voir de nouveau que porter les iniquités, quand il s'agit du Seigneur, c'est combattre continuellement pour l'homme contre les enfers, ainsi les éloigner continuellement, car il y a un éloignement perpétuel, non-seulement pendant que l'homme est dans le monde, mais aussi dans l'autre vie durant l'éternité ; ainsi, nul homme ne peut éloigner les maux ; en effet, par soi l'homme ne peut pas même éloigner la moindre partie du mal, encore moins les enfers, et encore moins durant l'éternité. Mais on peut se reporter à ce qui a déjà été montré sur ce sujet, à savoir, que les maux chez l'homme ne sont point entièrement séparés, mais qu'ils sont éloignés autant qu'il est dans ce bien par le Seigneur, numéros 8393, 9014, , ; que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, a vaincu les enfers par les combats des tentations, et a ainsi disposé toutes choses en ordre ; qu'il a fait cela d'après son Divin amour, pour sauver le genre humain, et que de cette manière il a aussi fait Divin son Humain, voir les passages cités, numéro 9528 (fin). ; et que le Seigneur combat pour l'homme dans les tentations, qui sont des combats spirituels contre les maux provenant de l'enfer, numéros 1692, 6574, 8159, 8172, 8175, 8176, 8273, 8969. Comment le Seigneur a porté les iniquités du genre humain, c'est-à-dire, comment il a combattu contre les enfers et les a subjugués, pendant qu'il était dans le monde, et ainsi s'est acquis la Divine Puissance de les éloigner chez tous ceux qui sont dans le bien, et est de cette manière devenu le Mérite et la Justice, tout cela est décrit dans , puis , voir les explications, numéros 9715, 9809. D'après ces explications bien comprises, on peut savoir ce que signifient toutes les choses qui sont dites du Seigneur dans le même Prophète, Ésaïe 52, où depuis le commencement jusqu'à la fin il s'agit de l'état des Tentations du Seigneur, par conséquent de l'état dans lequel il fut quand il combattit contre les enfers, car les tentations ne sont autre chose que des combats contre eux : cet état y est décrit par

“ Il s'est chargé de nos maladies, et il a porté nos douleurs ; il a été percé à cause de nos prévarications, et meurtri à cause de nos iniquités ; Jéhovah a fait tomber sur Lui l'iniquité de nous tous ; et il a ainsi livré les impies au sépulcre ; la volonté de Jéhovah par sa main prospérera ; par le travail de son âme il verra et sera rassasié, et par sa sagesse il justifiera plusieurs, parce que Lui-Même aura porté leurs iniquités ; ainsi il a porté le péché de plusieurs : » là aussi il est appelé le Bras de Jéhovah, ce qui signifie la Divine Puissance, numéros 4932, 7205 : que porter les maladies, les douleurs et les iniquités, être percé et meurtri par elles, signifie l'état des tentations, cela est évident ; car ce sont alors des douleurs d'esprit, des angoisses et des désespoirs, qui tourmentent ainsi ; les enfers amènent de tels tourments ; car dans les tentations ils attaquent l'amour même de celui contre lequel ils combattent ; l'amour de chacun est l'intime de la vie de chacun l'amour du Seigneur a été l'amour de sauver le genre humain, amour qui était l'Être de sa vie, car le Divin en Lui était cet amour : cela est aussi décrit ainsi dans Ésaïe, lorsqu'il s'agit des combats du Seigneur, par ces paroles :

« Et il a dit : Certes, mon peuple, eux ; c'est pourquoi il est devenu pour eux un Sauveur ; dans toute leur angoisse il a été en angoisse ; à cause de son amour et de sa clémence, Lui les a rachetés, et il les a pris et les a portés tous les jours de l'éternité. “ - Ésaïe 63:8-9. -Que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, ait soutenu de telles tentations, c'est ce qui est décrit en peu de mots dans les Evangélistes, mais cela est décrit plus au long dans les Prophètes, et surtout dans les Psaumes de David ; dans les Évangélistes, il est dit seulement que le Seigneur fut conduit dans le désert, et tenté ensuite par le diable, et qu'il fut là quarante jours, et avec les bêtes, - Marc 1:12, Matthieu 4:1 ;

-mais le Seigneur n'a pas révélé qu'il avait été dans les tentations, c'est-à-dire, dans les combats contre les enfers, depuis sa première jeunesse jusqu'à la fin de sa vie dans le monde, selon ces paroles dans Ésaïe :

« L'exaction il a supporté, et il a été affligé, il n'a cependant pas ouvert sa bouche ; comme l'agneau à la tuerie il est mené, et comme une brebis devant ceux qui la tondent il s'est tu ; il n'a point ouvert sa bouche. » - Ésaïe 56:7.

Sa dernière tentation fut en Gethsémané, - Matthieu 26; Marc 14, - et ensuite la passion de la croix ; que par elle il ait pleinement subjugué les enfers, Lui-Même l'enseigne dans Jean :

« Père, délivre-moi de cette heure ; mais pour cela je suis venu en cette heure. Père, glorifie ton Nom ; il sortit une voix du ciel : et j'ai glorifié et je glorifierai. Alors Jésus dit : Maintenant jugement il y a pour ce monde, maintenant le prince de ce » monde sera jeté dehors. » - Jean 12:27-28, 31 ;

Le prince de ce monde est le diable, ainsi tout l'enfer ; glorifier, c'est faire Divin l'Humain : s'il n'est parlé que de la tentation après les quarante jours dans le désert, c'est parce que les quarante jours signifient et enveloppent les tentations jusqu'au plein, ainsi les tentations de plusieurs années, voir numéro 8098, 9437 ; le désert signifie l'enfer, et les bêtes contre lesquelles il y combattit signifient la tourbe diabolique. L'éloignement des péchés chez ceux qui sont dans le bien, ou qui ont fait pénitence, a été représenté dans l'Église Juive par le bouc appelé Azazël ;

« Aharon posera ses mains sur la tête du bouc, et il confessera les iniquités des fils d'Israël, et toutes leurs prévarications quant à tous leurs péchés, et ensuite il l'enverra au désert ; et ainsi le bouc portera sur lui toutes leurs iniquités en une terre de séparation. “ - Lévitique 16:21-22 ;

Là, par Aharon est représenté le Seigneur ; par le bouc est signifiée la foi ; par le désert et par la terre de séparation l'enfer ; et par y porter les iniquités des fils d'Israël éloigner les péchés et les jeter dans l'enfer : que de telles choses aient été représentées, c'est ce que personne ne peut savoir que d'après le sens interne ; en effet, chacun peut voir que les iniquités de toute une assemblée ne pouvaient pas être transportées dans un désert par un bouc, car qu'est-ce que le bouc avait de commun avec les iniquités ? mais puisque tous les représentatifs, dans ce temps, ont signifié des choses qui appartiennent au Seigneur, au Ciel et à l'Église, de même aussi ceux-ci ; le sens interne enseigne donc ce qu'ils enveloppent, à savoir, que c'est par le vrai de la foi que l'homme est régénéré, qu'ainsi c'est par ce vrai que les péchés sont éloignés, et que comme la foi du vrai vient du Seigneur, c'est le Seigneur Lui-Même qui fait cela, selon ce qui a été dit et montré dans la Préface du Chapitre 22 de la Genèse et numéros 3332, 3876, 3877, 4738 : qu'Aharon représente le Seigneur, on le voit, numéros 9806, 9808 ; que le bouc de chèvres soit le vrai de la foi, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; que le désert soit l'enfer, c'est parce que le camp, où étaient les fils d'Israël, signifiait le ciel, numéro 4236, aussi le désert est-il appelé terre de séparation ou d'excision ; ainsi porter les iniquités dans cette terre ou dans le désert, c'est jeter les maux et les faux dans l'enfer d'où ils sont ; et ils y sont jetés, quand ils sont éloignés au point qu'ils ne se font pas voir, ce qui arrive quand l'homme en est détourné par cela qu'il est tenu dans le bien par le Seigneur, selon ce qui a été dit ci-dessus : par précipiter les péchés dans les profondeurs de la mer il est signifié la môme chose que par les jeter dans le désert ; ainsi, .

Dans Michée :

« Et il aura pitié de nous, il supprimera nos iniquités, et il précipitera dans les profondeurs de la mer tous leurs péchés. " - .

La profondeur de la mer est aussi l'enfer. Maintenant, d'après cela, il est évident que par ces paroles, Aharon portera l'iniquité des saints, il est signifié l'éloignement des péchés chez ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, et que cet éloignement est continuellement fait par le Seigneur, et que c'est là porter les iniquités ; comme encore ailleurs dans Moïse :

« Jéhovah dit à Aharon : Toi, et tes fils avec toi, vous porterez l'iniquité du sanctuaire ; toi aussi, et tes fils avec toi, vous porterez l'iniquité de votre sacerdoce : les fils d'Israël n'approcheront plus de la Tente de convention pour porter le péché, en mourant ; mais le Lévite fera l'ouvrage de la Tente de convention, et eux porteront leur iniquité. » - Nombres 18:1, 22-23 ;

Pareillement par porter dans Ésaïe :

« Écoutez-Moi, maison d'Israël, portés dès l'utérus Busqués à la vieillesse Moi le même, et jusques à la blanche vieillesse Moi je porterai ; Moi j'ai fait, et Moi je porterai, et Moi je supporterai, et je délivrerai. » - Ésaïe 46:3-4. -Que porter l'iniquité ce soit expier, ainsi éloigner les péchés, ou le voit dans Moïse :

« Moïse fut indigne contre Éléazar et contre Ithamar de ce que le bouc du sacrifice du péché avait été brûlé, disant : Pourquoi ne l'avez-vous pas mangé dans le lieu de sainteté, puisque Jéhovah vous l'a donné pour porter les iniquités de l'assemblée, pour faire expiation pour eux devant. Jéhovah ? » -Lëvit. Ésaïe 10:16, 17 ;

que l'expiation soit la purification des maux, ainsi l'éloignement des péchés, on le voit, numéro 9506 : et l'on voit qu'il a été enjoint à Aharon d'expier le peuple, et de leur pardonner les péchés. » - Lévitique 4:26, 31, Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , ;

Que porter les péchés, quand il ne s'agit pas du sacerdoce, c'est être damné, ainsi c'est mourir, - Lévitique 5:1, , . Ézéchiel 18:19, Ézéchiel 23:49.

  
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Arcanes Célestes # 3858

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3858. Comme il va, dans ce qui suit, être question des douze fils de Jacob, et que c'est d'eux, comme Pères, que les douze Tribus d'Israël ont reçu leurs noms, il sera dit ici, par forme de prélimi-naire, ce que signifient les Tribus, et pourquoi il y en eut douze ; personne n'a encore connu l'arcane que cela renferme, parce qu'on a cru que les Historiques de la Parole étaient nûment des historiques, et qu'il n'y avait du Divin en eux, qu'en ce qu'ils pouvaient servir à des applications quand il s'agit des choses saintes ; de là on a cru aussi que les douze Tribus ne signifiaient que les distributions du peuple Israélite en autant de nations distinctes ou de familles communes, lorsque cependant elles enveloppent des Divins, savoir, autant de distributions universelles de la foi et de l'amour, par con-séquent des choses qui appartiennent au Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, et que même chaque Tribu enveloppe un certain universel : quant à ce que signifie chaque Tribu, on le verra dans ce qui va suivre, lorsqu'il s'agira des fils de Jacob, d'après lesquels ces Tribus ont été nommées : en général, les Douze Tribus ont signifié tout ce qui appartient à la doctrine du vrai et du bien, ou de la foi et de l'amour ; en effet, le vrai et le bien, ou la foi et l'amour, font le Royaume du Seigneur, car les choses qui appartiennent au vrai ou à la foi sont le tout de la pensée dans ce Royaume, et celles qui appartiennent au bien ou à l'amour sont le tout de l'affection ; et comme l'Eglise Juive a été instituée pour représenter le Royaume du Seigneur, c'est pour cela que les distributions de ce peuple en douze Tribus signifiaient ces choses : c'est là l'arcane qui jusqu'à présent n'avait point été dévoilé ; que douze signifie toutes choses en général, c'est ce qui a été exposé précédemment numéros 577, 2089, 2129, 2130 f ; 3272 ; mais avant qu'il s'agisse en particulier de chaque Tribu, je vais ici, d'après la Parole, confirmer que les Tribus signifient les choses qui appartiennent au vrai et au bien, ou à la foi et à l'amour, et qu'ainsi les douze Tribus signifient toutes ces choses ; dans Jean :

« La Cité Sainte, la Jérusalem nouvelle, avait douze portes, et sur les portes douze anges, et des noms écrits qui sont (ceux) des douze Tribus des fils d'Israël : et sur les fondements (étaient) les noms des douze Apôtres de l'Agneau. Il mesura la cité avec la canne en stades douze fois mille, et il mesura sa muraille de cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, c'est-à-dire, d'Ange ; les douze portes étaient douze perles. » - Apocalypse 21:12, 14, 16-17, 21.

Que la Cité sainte, ou la Nouvelle Jérusalem, soit la Nouvelle Église du Seigneur, cela est évident d'après chacune des expressions de ce passage ; dans ce qui précède, il s'agit de l'état de l'Eglise tel qu'il doit être avant sa fin ; ici, il s'agit de la Nouvelle Eglise, et cela étant ainsi, les portes, la muraille, les fondements ne sont absolument que des choses qui appartiennent à l'Eglise, c'est-à-dire, des choses qui appartiennent à la charité et à la foi, car ce sont celles-ci qui font l'Eglise ; de là chacun peut voir que par douze si souvent répété dans ce passage, et par les Tribus, comme aussi par les Apôtres, il n'est entendu ni douze, ni les tribus, ni les apôtres, mais que douze signifie toutes choses en un seul complexe, comme on le voit expliqué numéros 577, 2089, 2129, 2130 f, 3272 ; la même chose est entendue par le nombre cent quarante-quatre, car ce nombre est douze fois douze ; et comme douze signifie toutes choses, il est évident d'après cela que les douze Tribus signifient toutes les choses qui appartiennent à l'Eglise, lesquelles sont le vrai et le bien, ou la foi et l'amour, comme il a été dit ci-dessus : il en est de même pour les douze apôtres, par lesquels ont aussi été représentées toutes les choses de l'Eglise, c'est-à-dire, toutes celles de la foi et de l'amour, voir numéros 2129, 3354, 3488, 3857 ; c'est donc de là qu'il est dit que ce nombre est mesure d'homme, c'est-à-dire, d'ange, par quoi est entendu l'état du vrai et du bien ; que la mesure soit l'état, on le voit, numéro 3104 ; que l'homme soit ce qui appartient à l'Eglise, cela est évident d'après ce qui a été dit sur la signification de l'homme, numéros 478, 479, 565, 768, 1871, 1894, et aussi en ce que le Royaume du Seigneur est appelé le Très-Grand Homme, et cela d'après le bien et le vrai qui procèdent du Seigneur, ainsi qu'il a été montré à la fin des Chapitres, numéros , ; que l'Ange ait la même signification, on le voit numéros 1705, 1754, 1925, 2821, 3039. Dans l'Ancien Testament chez les Prophètes, il s'agit aussi, comme dans Jean de la Nouvelle Jérusalem, et par elle est signifiée pareillement la Nouvelle Eglise du Seigneur, par exemple, dans Ésaïe 65:18-19, ; ; Ézéchiel 40-48 où par la Nouvelle Jérusalem, par le Nouveau Temple et par la Nouvelle Terre sont décrits dans le sens interne le Royaume du Seigneur dans les cieux, elle Royaume du Seigneur sur les terres, c'est-à-dire, l'Eglise ; là, mieux que partout ailleurs, on peut voir ce qui a été signifié par la Terre, par Jérusalem, par le Temple, et par toutes les choses qui y sont, et aussi ce qui a été signifié par les douze Tribus, car il s'agit du partage delà Terre, et de son héritage selon les Tribus ; et aussi de la Cité et de ses murailles, de son fondement, de ses portes, et de toutes les choses qui devaient y constituer le Temple ; mais il suffira ici de rapporter seulement ce qui est dit des Tribus :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Ici est la limite jusqu'où vous hériterez la Terre, selon les Douze Tribus d'Israël. Vous vous partagerez cette Terre selon les Tribus d'Israël ; mais il sera fait ainsi : Par le sort vous la partagerez en héritage pour vous et pour les étrangers séjournant au milieu de vous ; avec vous ils jetteront le sort pour l'héritage, au milieu des Tribus d'Israël. » - Ézéchiel 47:13, 21, 22, 23.

Quant à la Terre, elle sera au Prince pour possession en Israël, et n'affligeront plus mes Princes, mon peuple, et la Terre ils donneront à la maison d'Israël selon leurs Tribus. » - Ézéchiel 45:8.

Quant aux héritages, on peut voir Chapitre Ézéchiel 48:1, [Il manque du texte ici], 32, 33, [Il manque du texte ici], - qu'en cela ils aient représenté le Royaume du Seigneur, c'est ce que prouve clairement la prophétie de Biléam, dans laquelle il est dit :

« Quand Biléam leva ses yeux et vit Israël habitant selon les Tribus, sur lui vint l'esprit de Dieu, et il proféra son énoncé, et dit : Qu'ils sont bons tes tabernacles, Jacob ! Tes habitacles, Israël ! Comme des vallées ils sont plantés, comme des jardins auprès d'un fleuve, comme des aloès qu'il a plantés Jéhovah, comme des cèdres auprès des eaux. » - Nombres 24:2-3, 5-6, - que Biléam ait prononcé ces paroles d'après Jéhovah, c'est ce qui est dit là en termes formels, - Nombres 22:8, 18-19, 35, Nombres 23:5, - 12, 16, 26. Nombres 24:2, 13.

D'après cela, on voit aussi ce qui avait été représenté par les héritages de la terre de Canaan selon les Tribus, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Prenez le compte de l'assemblée des fils d'Israël selon la maison de leurs pères, depuis le fils de vingt ans, quiconque sort pour l'armée d'Israël ; par le sort sera distribuée la Terre ; selon les noms des Tribus de leurs pères ils recevront un héritage. » - , - et il est dit que par Josué la Terre a été divisée par le sort selon les Tribus. » - Josué 13:1, 15:1, 16:1, 17:1, 18:1, 19:1.

Que le Royaume du Seigneur ait été représenté là, ainsi qu'il a été dit, cela est évident d'après chacune des expressions, car la Terre de Canaan signifiait ce Royaume, voir numéro 1585, 1607, 3038, 3481, 3705 ; si les Tribus sont nommées Armées, et s'il est dit qu'elles camperaient selon les Armées et se mettraient en marche selon les Armées, - Nombres 2:4, 6, 8, 11, 13, 15, 19, 21, 22, 23, 26, 28, 30, - c'est parce que les Armées signifiaient la même chose, savoir, les vrais et les biens, numéro 3448, et parce que le Seigneur est nommé Jéhovah Sébaoth ou Jéhovah des Armées, numéro 3448 ; c'est de là que les fils d'Israël ont été appelés Armées de Jéhovah quand ils sortirent d'Egypte, comme dans Moïse :

« Il arriva au bout de trente ans et quatre cents ans, il arriva en ce même jour-là, que sortirent toutes les Armées de Jéhovah de la terre d'Egypte. » - Exode 12:41.

Chacun peut savoir que ceux qui ont été tels en Egypte, et ensuite tels dans le désert, n'ont été appelés Armées de Jéhovah que représentativement, car ils n'ont été dans aucun bien ni dans aucun vrai, ils étaient la plus méchante de toutes les Nations. De là aussi on peut voir clairement ce qui a été signifié par les Noms des Douze Tribus sur le Pectoral d'Aharon, appelé Urim et Thumim, dont il est ainsi parlé dans Moïse :

« Il y aura en quatre rangs douze pierres, ces pierres seront selon les noms des douze Tribus d'Israël, douze selon leurs noms ; à gravures de sceau, à chacune selon son nom, elles seront pour les douze Tribus. » - .

En effet, Aharon représentait le Divin Sacerdoce du Seigneur, et c'est pour cela que toutes les choses dont il était revêtu signifiaient les Divins célestes et spirituels, mais d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, enverra, quand il en sera question, ce que ces choses signifiaient ; sur le Pectoral lui-même, comme étant très-saint, étaient les représentations de tout ce qui appartient à l'amour et à la foi pour le Seigneur, c'est là l'Urim et le Thumim ; si les Noms ont été gravés sur des pierres précieuses, c'est parce que les Pierres en général signifient les vrais, numéros 1298, 3720, les Pierres précieuses, les vrais qui brillent par le bien, numéro 114 ; et comme les Noms de chaque Tribu signifiaient la qualité, c'est encore pour cela qu'une pierre spéciale était désignée pour chaque Tribu, - Exode 28:17, 18, 19, 20 ; Exode 39:8, 10, 11, 12, 13, - laquelle Pierre par sa couleur et son brillant exprimait la qualité qui était signifiée par chaque Tribu ; de là venait que Jéhovah ou le Seigneur donnait des réponses par l'Urim et le Thumim. Par les deux Pierres de Schoham, qui étaient sur les deux épaules de l'Ephod, la même chose était aussi représen-tée, mais dans un moindre degré que par les douze pierres du Pectoral, car les épaules signifiaient toute la puissance, ainsi la Toute-Puissance du Seigneur, numéro 1085, tandis que la Poitrine, ou le cœur et les Poumons, signifiait l'amour Divin céleste et spirituel, le cœur l'amour Divin céleste, les poumons l'amour Divin spirituel, voir numéro 3635, et à la fin de ce Chapitre où il s'agit du Très-Grand Homme et de sa correspondance avec la province du Cœur et avec la province des Poumons : quant aux deux Pierres sur les épaules de l'Ephod, il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Tu prendras deux Pierres de Schoham, et tu graveras sur elles les noms des fils d'Israël, six de leurs noms sur une Pierre, et les six noms restants sur l'autre Pierre, selon leurs générations ; tu poseras les deux Pierres sur les épaules de l'Ephod, pierres de souvenir pour les fils d'Israël. » - Exode 28:9-10, 11, Exode 39:6-7.

Comme les Tribus signifiaient les choses qui appartiennent au vrai et au bien, ou qui appartiennent à la Coi et à l'amour, et chaque Tribu un certain universel de ces choses, et la Tribu de Lévi l'Amour, ainsi qu'on le verra clairement par l'explication du Vers. 34 de ce Chapitre, on peut savoir par là ce qui était signifié lorsqu'il fut ordonné de poser des verges, une pour chaque Tribu, dans la Tente de Convention, et que la verge seule de Lévi fleurit avec des amandes ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Prends douze verges, une verge par Tête de la maison de leurs pères, et dépose-les dans la Tente de Convention, et écris le nom d'Aharon sur la verge de Lévi ; la verge d'Aharon fut placée au milieu : le lendemain, voici, la Verge d'Aharon avait fleuri pour la Tribu de Lévi, elle avait produit sa fleur, en sorte qu'elle fleurissait en fleur, et qu'elle portait des amandes. » - .

Ce qui signifiait que l'amour était l'essentiel et le principal de tout dans le Royaume du Seigneur, et que de là provenait toute fructification ; et si le Nom d'Aharon était sur cette verge, c'est parce qu'Aharon représentait le Seigneur quant à Son Divin Sacerdoce ; que le Sacerdoce du Seigneur signifie le Divin Bien qui appartient, à son Amour et à sa Miséricorde, et que la Royauté du Seigneur signifie le Divin Vrai qui procède du Divin Bien, on le voit numéros 1728, 2015 (fin). 3670, Maintenant, d'après tout ce qui a été rapporté, on peut voir ce qui est signifié dans les passages suivants par les Tribus, et par les douze Tribus ; ainsi dans Jean : » J'entendis le nombre des marqués, cent quarante-quatre mille marqués de toute Tribu d'Israël ; de la Tribu de Jehudah douze mille marqués ; de la Tribu de Ruben douze mille marqués ; de la Tribu de Cad douze mille marqués ; de la Tribu d'Ascher douze mille marqués ; de la Tribu de Naphtali douze mille marqués ; de la Tribu de Ménasché douze mille marqués ; de la Tribu de Schiméon douze mille marqués ; de la Tribu de Lévi douze mille marqués ; de la Tribu d'Isaschar douze mille marqués ; de la Tribu de Zébulon douze mille marqués ; de la Tribu de Joseph douze mille marqués ; de la Tribu de Benjamin douze mille marqués. » - Apocalypse 7:4-5, 6, 7, 8.

Dans Moïse :

« Souviens-toi des jours d'éternité, discernez les années de génération et génération, lorsque le Très-Haut donnait l'Héritage aux Nations, lorsqu'il séparait les fils de l'homme, il établit les limites des peuples, selon le nombre des fils d'1sraël. » - Deutéronome 32:7-8.

Dans David :

« Jérusalem ! Bâtie comme une Cité dont les parties se tiennent ensemble, où montent les Tribus, les Tribus de Jah, témoignage à Israël, pour confesser le Nom de Jéhovah. » - Psaumes 122:3-4.

Dans Josué :

« Quand passera l'arche de l'alliance du Seigneur de toute la terre devant vous dans le Jourdain, prenez douze hommes des Tribus d'Israël, un homme de chaque Tribu ; il arrivera que quand reposeront les plantes des pieds des prêtres qui portent l'arche de Jéhovah, le Seigneur de toute la terre, dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain seront tranchées, et elles s'arrêteront en un monceau. » - .

Et plus loin :

« Prenez du milieu du Jourdain, de la station des pieds des prêtres, en (les) préparant, douze pierres que vous emporterez avec vous, chaque homme une pierre sur son épaule, selon le nombre des Tribus d'Israël, afin que soit ceci en signe que les eaux du Jourdain ont été tranchées. De plus Josué dressa douze pierres au milieu du Jourdain, au lieu de la station des pieds des prêtres qui portaient l'arche de l'alliance. » - .

De même :

« Elle prit douze pierres, selon le nombre des Tribus des fils de Jacob, auquel avait été adressée cette parole : Israël sera ton nom ; et il bâtit un Autel au nom de Jéhovah. » - 1 Rois 18:31-32. Que les Tribus soient les biens de l'amour et les vrais de la foi, on le voit aussi d'après les paroles du Seigneur dans Matthieu :

« Alors apparaîtra le signe du Fils de l'homme, et alors gémiront toutes les Tribus du la Terre, et elles verront le Fils de l'homme venir dans les nuées du ciel avec force et gloire. » - Matthieu 24:30.

Là, par toutes les Tribus de la terre qui gémiront, il est signifié qu'il n'y aura plus aucune reconnaissance du vrai, ni aucune vie du bien, car là il s'agit de la consommation du siècle : de même dans Jean :

« Voici, il viendra avec les nuées, et Le verra tout œil, et ceux qui l'ont percé, et gémiront sur lui toutes les Tribus de la Terre. » - Apocalypse 1:7 ;

Dans la Préface du Chapitre 18 de la Genèse, on voit ce que c'est que venir dans les nuées du ciel ; voir en outre ce qui m'a été montré par expérience sur douze, numéros 2129, 2130. Si toutes les choses de la foi et de l'amour ont été appelées Tribus, c'est parce que le même mot, dans la Langue Originale, signifie aussi sceptre et bâton ; ailleurs, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera montré que le sceptre, et aussi le bâton, c'est la puissance ; de là le nom de Tribu enveloppe ce sens, que dans les biens et dans les vrais il y a toute puissance par le Seigneur ; c'est pour cela même que les Anges ont été nommés Puissances, et aussi Principautés, car les Princes signifient les choses principales de la charité et de la foi, comme les douze Princes qui sont nés d'Ismaël, - Genèse 25:16. Voir numéros 2089, 3272 ; et les Princes qui étaient à la tête des Tribus, - , .

D'après tout ce qui a été dit jusqu'ici sur les douze Tribus, on peut savoir pourquoi les disciples du Seigneur, qui ensuite furent nommés Apôtres, étaient au nombre de douze, et savoir qu'ils ont, comme les Tribus, représenté l'Eglise du Seigneur quant aux biens et aux vrais, numéros 2129, 3354, 3488, 3857 : que Pierre ait représenté la foi, Jacques la charité, et Jean les œuvres de la charité, on le voit dans la Préface du Chapitre , 3750 ; c'est aussi ce qu'on voit très-clairement d'après ce que le Seigneur a dit d'eux et avec eux.

  
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