Bible

 

Lévitique 15:31

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31 Vous éloignerez les enfants d'Israël de leurs impuretés, de peur qu'ils ne meurent à cause de leurs impuretés, s'ils souillent mon tabernacle qui est au milieu d'eux.

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Arcanes Célestes # 9938

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9938. Que sanctifieront les fils d'Israël quant à tous leurs dons de saints, signifie les cultes représentatifs de l'éloignement des péchés : on le voit par la signification des dons ou des présents, qui étaient principalement les holocaustes, les sacrifices et les minchahs chez la nation Israélite et Juive, en ce que ce sont les intérieurs du culte car ils les représentaient ; les intérieurs du culte sont les choses qui appartiennent à l'amour et à la foi, et par suite les pardons des péchés, c'est-à-dire, les éloignements des péchés, puisque par la foi et par l'amour procédant du Seigneur les péchés sont éloignés ; car autant le bien de l'amour et de la foi entre, ou, ce qui est la môme chose, autant le ciel entre, autant les péchés sont éloignés, c'est-à-dire, autant est éloigné l'enfer, tant celui qui est au dedans de l'homme que celui qui est hors de lui ; de là, on voit clairement ce qui est entendu par les dons qu'ils sanctifiaient, c'est-à-dire, offraient. Si les dons ont été nommés saints, et si les donner ou les offrir a été dit sanctifier, c'est parce qu'ils représentaient des choses saintes ; car ils étaient offerts pour les expiations, ainsi pour les éloignements des péchés, ce qui se fait par la foi et l'amour envers le Seigneur d'après le Seigneur. Les dons et les présents sont dits offerts à Jéhovah, quoique Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, ne reçoive point de dons ou de présents, mais donne gratuitement à chacun ; cependant il veut toujours qu'ils viennent de l'homme comme de lui-même, pourvu qu'il reconnaisse qu'ils proviennent non de lui mais du Seigneur, car le Seigneur met en l'homme l'affection de faire le bien d'après l'amour, et l'affection de prononcer le vrai d'après la foi ; mais l'affection elle-même influe du Seigneur, et se montre comme dans l'homme, ainsi comme venant de l'homme, car tout ce que l'homme fait d'après l'affection qui appartient à l'amour, il le fait d'après la vie, puisque l'amour est la vie de chacun ; de là, il est évident que les choses, qui sont appelées dons et présents offerts au Seigneur par l'homme, sont dans leur essence des dons et des présents offerts à l'homme par le Seigneur, et que s'ils sont appelés dons et présents, c'est d'après l'apparence ; tous les sages de cœur voient cette apparence, mais non de même les simples ; cependant toujours est-il que les dons et les présents de ceux-ci sont agréables, en tant qu'ils sont faits d'après l'ignorance dans laquelle il y a l'innocence ; l'innocence est le bien de l'amour envers Dieu, et elle habite dans l'ignorance, surtout chez les sages de cœur, car ceux qui sont sages de cœur savent et perçoivent que rien de la sagesse en eux ne vient d'eux, mais que le tout de la sagesse vient du Seigneur, c'est-à-dire, le tout du bien qui appartient à l'amour et le tout du vrai qui appartient à la foi, et qu'ainsi cela chez les sages habite toujours dans l'ignorance : il est donc évident que la reconnaissance, et surtout la perception de cette vérité, est l'innocence de la sagesse. Les dons qui étaient offerts dans l'Église Juive, lesquels étaient principalement les holocaustes, les sacrifices et les minchahs, étaient aussi appelés expiations des péchés, car ils étaient offerts pour leur pardon, c'est-à-dire, pour leur éloignement ; ceux qui étaient de cette Église croyaient aussi que les péchés étaient ainsi pardonnes, et même qu'ils étaient entièrement enlevés, car il est dit qu'après qu'ils ont offert leurs présents, les péchés leur sont pardonnes, voir Lévitique 4:26, 31, Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , ; mais ils ne savaient pas que leurs présents représentaient les intérieurs, par conséquent les choses qui sont faites par l'homme d'après l'amour et la foi procédant du Seigneur, et que ce sont ces choses qui expient, c'est-à-dire, éloignent les péchés, et que quand ' les péchés ont été éloignés, il semble qu'ils ont été entièrement éloignés ou enlevés, comme il a été montré dans cet article et dans le précédent : en effet, cette nation était dans le culte représentatif, ainsi dans un culte externe sans l'interne, culte par lequel il y avait alors conjonction du ciel avec l'homme, voir les articles cités, numéros 9320 (fin), 9380.

  
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Arcanes Célestes # 4236

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4236. Et dit Jacob : Camp de Dieu ceci, signifie, le Ciel : Si le Camp de Dieu signifie le Ciel, c'est parce que l'armée signifie les vrais et les biens, numéro 3448, et que les vrais et les biens ont été disposés par le Seigneur selon l'ordre céleste ; de là la disposition selon les armées est un campement, et l'ordre céleste lui-même, qui est le Ciel, est un camp ; ce camp ou cet ordre est tel, qu'il ne peut en aucune manière être rompu par l'enfer, quoique l'enfer soit dans un continuel effort pour le rompre ; de là aussi cet ordre ou le ciel est appelé camp, et les vrais et les biens, c'est-à-dire, les Anges, qui ont été disposés selon cet ordre, sont appelés armées ; par là on voit maintenant pourquoi le Camp de Dieu signifie le Ciel : c'est cet ordre même qui était représenté par les Campements des fils d'Israël dans le désert, ainsi le Ciel lui-même ; et la cohabitation dans le désert selon les tribus était elle-même appelée camp ; le Tabernacle qui était au milieu, et autour duquel ils campaient, représentait le Seigneur Lui-même : on peut voir que les fils d'Israël campaient ainsi, ; qu'ils campaient autour du Tabernacle selon les Tribus, savoir, à l'orient Juda, Issaccar et Zabulon ; au midi Ruben, Siméon, Gad ; à l'occident Éphraïm, Manassé, Benjamin ; au septentrion Dan, Aser et Nephthali ; et les Lévites, dans le milieu auprès du Tabernacle, Nombres 2:2, , 3858, 3862, 3926, 3939, 4060 : c'est de là que, quand Balaam vit Israël habitant selon les Tribus, et que l'esprit de Dieu vient alors sur lui, il prononça son énoncé, disant :

« Qu'ils sont bons les tabernacles, Jacob ! tes habitacles, Israël ! comme des vallées ils sont plantés, comme des jardins auprès d'un fleuve. » Nombres 24:2-3, 5-6 ; il est bien évident que par ces paroles prophétiques, ce n'est pas le peuple désigné sous le nom de Jacob et d'Israël, qui a été entendu, mais que c'est le Ciel du Seigneur, qui était représenté. De là aussi, dans les autres passages de la Parole, leurs ordinations dans le désert, ou les campements selon les Tribus, ont été nommés Camp ; et là dans le sens interne le Camp signifie l'Ordre céleste, et le campement, la disposition selon cet ordre, savoir, selon l'ordre dans lequel sont les biens et les vrais dans le Ciel, par exemple, , Lévitique 24:14, Nombres 2:4, . . , 25. Nombres 11:31-32. Nombres 12:14-15. . Deutéronome 23:10-11, 12-13, 14-15.

Que le Camp de Dieu soit le Ciel, on peut le voir aussi dans Joël :

« Devant Lui a été ébranlée la terre, ont tremblé les deux, le soleil et la lune ont été noircis, et les étoiles ont retiré leur splendeur et Jéhovah a donné de sa voix devant son armée, car très grand est son Camp, car nombreux sont ceux qui font sa parole. » Joël 2:10-11.

Dans Zacharie :

« je ferai camper vers ma maison (un camp) de l'Armé ?, à cause de qui passe et à cause de qui vient, afin que ne passe plus sur eux l'exacteur. » Zacharie 9:8.

Dans Jean :

« Gog et Magog montèrent sur la plaine de la terre, et ils environnèrent le Camp des Saints, et la cité chérie ; et descendit un feu d'auprès de Dieu, et il les consuma. apoc. Jean 20:9 ; Gog et Magog signifient ceux qui sont dans un culte externe sépare de l'interne et devenu idolâtrique, numéro 1151 ; la plaine de la terre, c'est le vrai de l'Église ; que la plaine soit le vrai qui appartient à la doctrine, ou le voit numéro 2450, et la terre est l'Église, numéro 556, 662, 1066, 1067, 1850, 2117, 2118, 3355 ; le camp des saints, c'est le Ciel, ou le Royaume du Seigneur sur terre, c'est-à-dire, l'Église. Comme, dans la Parole, la plupart des choses ont aussi un sens opposé, le camp en a aussi un, et dans ce sens il signifie les maux et les faux, par conséquent l'enfer, comme dans David :

« Quand les méchants Camperaient contre moi en un camp, mon cœur ne craindra point. » Psaumes 27:3.

Dans le Même :

« Dieu a dispersé les os de ceux qui campaient contre moi ; tu les as couverts de honte, parce que Dieu les a rejetés. » Psaumes 53:6. Par

« le camp d'Aschur, dans lequel l'Ange de Jéhovah a frappé cent quatre-vingt-cinq mille hommes, Ésaïe. Psaumes 37:36, il n'a pas non plus été entendu autre chose ; de même que

« le camp des Égyptien », Exode 14:19-20.

  
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