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Lévitique 15:21

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21 Quiconque touchera son lit lavera ses vêtements, se lavera dans l'eau, et sera impur jusqu'au soir.

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Arcanes Célestes # 9937

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9937. Et Aharon portera l'iniquité des saints, signifie de là l'éloignement des faux et des maux chez ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur : on le voit par la représentation d'Aharon, en ce qu'il est le Seigneur quant au bien de l'amour, numéro 9806 ; et par la représentation du sacerdoce, dont Aharon était revêtu, en ce que c'est tout office que remplit le Seigneur comme Sauveur, numéro 9809 ; par la signification de porter l'iniquité, en ce que c'est l'éloignement des faux et des maux chez ceux qui sont dans le bien, ainsi qu'il sera expliqué ; et par la signification des saints, en ce que ce sont les dons qu'ils apportaient à Jéhovah ou au Seigneur pour l'expiation de leurs péchés ; ces dons étaient des holocaustes, des sacrifices et des minchahs ; que ces dons soient entendus par les saints, cela est évident, car il est dit, que sanctifieront les fils d'Israël quant à tous leurs dons de saints ; que porter l'iniquité, ce soit éloigner les Taux et les maux ou les péchés chez ceux qui sont dans le bien, c'est parce que cela est dit du Seigneur, car le Seigneur était représenté par Aharon, et toute œuvre de salvation était représentée par l'office ou le sacerdoce d'Aharon : qu'il soit dit du Seigneur, qu'il a porté les péchés pour le genre humain, cela est connu dans l'Eglise, mais néanmoins on ne sait pas ce qui est entendu par porter les iniquités et les péchés ; quelques-uns croient que c'est qu'il a pris sur lui les péchés du genre humain, et qu'il s'est laissé damner jusqu'à la mort sur la croix, et qu'ainsi, comme la damnation pour les péchés a été jetée sur lui, les mortels ont été délivrés de la damnation ; et même que le Seigneur a détruit la damnation par l'accomplissement de la loi, puisque la Loi avait damné quiconque ne la remplirait pas ; mais ce n'est point là ce qui est entendu par porter les iniquités, puisque les faits restent chez chaque homme après la mort, et qu'alors selon la qualité de ces faits il est jugé ou pour la vie ou pour la mort ; la qualité des faits provient de l'amour et de la foi, car l'amour et la foi constituent la vie du fait ; et c'est pour cela que les faits ne peuvent pas être enlevés par une translation sur un autre qui les porterait ; il est donc évident que par porter les iniquités il est entendu autre chose ; mais qu'est-il entendu ? c'est ce qu'on peut voir d'après la manière même dont le Seigneur porte les iniquités ou les péchés ; en effet, le Seigneur les porte quand il combat pour l'homme contre les enfers, car l'homme par lui-même ne peut pas combattre contre eux, le Seigneur seul combat, même continuellement pour chaque homme, mais avec différence selon la réception du Divin Bien et du Divin Vrai : quand le Seigneur était dans le monde, il a combattu contre tous les enfers, et il les a entièrement subjugués ; c'est de là aussi qu'il a été fait la Justice ; il a ainsi délivré de la damnation ceux qui reçoivent le Divin Bien et le Divin Vrai procédant de Lui ; si cela n'eût pas été fait par le Seigneur, aucun homme n'aurait pu être sauvé, car les enfers sont continuellement chez l'homme et dominent sur lui, en tant que le Seigneur ne les éloigne point, et autant l'homme s'abstient-des maux, autant le Seigneur les éloigne ; celui qui une fois est vainqueur des enfers, en est vainqueur pour l'éternité ; pour obtenir cette victoire le Seigneur a fait Divin son Humain ; Lui donc qui combat seul pour l'homme contre les enfers, ou, ce qui est la même chose, contre les maux et les faux, car les maux et les faux viennent de l'enfer, est dit porter les péchés, car seul il soutient ce fardeau : si porter les péchés signifie aussi l'éloignement des maux et des faux de chez ceux qui sont dans le bien, c'est parce que cela en est la conséquence ; car autant les enfers sont éloignés de l'homme, autant sont éloignés les maux et les faux, car les maux et les faux, comme il a été dit, viennent des enfers ; les maux et les faux sont les péchés et les iniquités : quant à la manière dont cela a lieu, voir ce qui a été montré ci-dessus, numéros 9715, 9809, où il s'agit du Mérite et de la Justice du Seigneur, et aussi de la subjugation des Enfers par Lui. S'il est dit d'Aharon qu'il porterait les iniquités, c'est parce qu'il représentait le Seigneur, et que son Sacerdoce représentait toute œuvre de salvation du Seigneur, voir numéros 9806, 9809 ; or l'œuvre principale de la salvation est de racheter et de délivrer l'homme des enfers, et ainsi d'éloigner les maux et les faux. Il est dit éloigner les maux et les faux, parce que la délivrance des péchés ou leur rémission n'est autre chose qu'un éloignement, car ils restent chez l'homme ; mais autant le bien de l'amour et le vrai de la foi ont été implantés, autant le mal et le faux sont éloignés ; il en est de cela comme du ciel et de l'enfer ; le ciel ne détruit pas l'enfer, mais il éloigne de lui ceux qui y sont, car c'est le bien et le vrai procédant du Seigneur, qui font le ciel, et ce sont eux qui éloignent le mal et le faux : il en est de même de l'homme, l'homme par lui-même est l'enfer, mais quand il est régénéré il devient le ciel, et autant il devient le ciel, autant l'enfer est éloigné. L'opinion commune est que les maux, c'est-à-dire, les péchés, ne sont pas ainsi éloignés, mais qu'ils sont entièrement séparés ; ceux qui ont cette opinion no savent pas que par lui-même l'homme tout entier n'est que mal, et que les maux qui lui appartiennent apparaissent comme extirpés, en tant qu'il est tenu dans le bien par le Seigneur, car lorsque l'homme est tenu dans le bien, il est détourné du mal ; mais on ne peut être détourné du mal et tenu dans le bien, à moins qu'on ne soit dans le bien de la foi et de la charité par le Seigneur, c'est-à-dire qu'autant qu'on se laisse régénérer par le Seigneur ; car par la régénération le ciel est implanté chez l'homme, et par le ciel l'enfer qui est chez lui est éloigné, ainsi qu'il vient d'être dit. D'après cela, on peut voir de nouveau que porter les iniquités, quand il s'agit du Seigneur, c'est combattre continuellement pour l'homme contre les enfers, ainsi les éloigner continuellement, car il y a un éloignement perpétuel, non-seulement pendant que l'homme est dans le monde, mais aussi dans l'autre vie durant l'éternité ; ainsi, nul homme ne peut éloigner les maux ; en effet, par soi l'homme ne peut pas même éloigner la moindre partie du mal, encore moins les enfers, et encore moins durant l'éternité. Mais on peut se reporter à ce qui a déjà été montré sur ce sujet, à savoir, que les maux chez l'homme ne sont point entièrement séparés, mais qu'ils sont éloignés autant qu'il est dans ce bien par le Seigneur, numéros 8393, 9014, , ; que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, a vaincu les enfers par les combats des tentations, et a ainsi disposé toutes choses en ordre ; qu'il a fait cela d'après son Divin amour, pour sauver le genre humain, et que de cette manière il a aussi fait Divin son Humain, voir les passages cités, numéro 9528 (fin). ; et que le Seigneur combat pour l'homme dans les tentations, qui sont des combats spirituels contre les maux provenant de l'enfer, numéros 1692, 6574, 8159, 8172, 8175, 8176, 8273, 8969. Comment le Seigneur a porté les iniquités du genre humain, c'est-à-dire, comment il a combattu contre les enfers et les a subjugués, pendant qu'il était dans le monde, et ainsi s'est acquis la Divine Puissance de les éloigner chez tous ceux qui sont dans le bien, et est de cette manière devenu le Mérite et la Justice, tout cela est décrit dans , puis , voir les explications, numéros 9715, 9809. D'après ces explications bien comprises, on peut savoir ce que signifient toutes les choses qui sont dites du Seigneur dans le même Prophète, Ésaïe 52, où depuis le commencement jusqu'à la fin il s'agit de l'état des Tentations du Seigneur, par conséquent de l'état dans lequel il fut quand il combattit contre les enfers, car les tentations ne sont autre chose que des combats contre eux : cet état y est décrit par

“ Il s'est chargé de nos maladies, et il a porté nos douleurs ; il a été percé à cause de nos prévarications, et meurtri à cause de nos iniquités ; Jéhovah a fait tomber sur Lui l'iniquité de nous tous ; et il a ainsi livré les impies au sépulcre ; la volonté de Jéhovah par sa main prospérera ; par le travail de son âme il verra et sera rassasié, et par sa sagesse il justifiera plusieurs, parce que Lui-Même aura porté leurs iniquités ; ainsi il a porté le péché de plusieurs : » là aussi il est appelé le Bras de Jéhovah, ce qui signifie la Divine Puissance, numéros 4932, 7205 : que porter les maladies, les douleurs et les iniquités, être percé et meurtri par elles, signifie l'état des tentations, cela est évident ; car ce sont alors des douleurs d'esprit, des angoisses et des désespoirs, qui tourmentent ainsi ; les enfers amènent de tels tourments ; car dans les tentations ils attaquent l'amour même de celui contre lequel ils combattent ; l'amour de chacun est l'intime de la vie de chacun l'amour du Seigneur a été l'amour de sauver le genre humain, amour qui était l'Être de sa vie, car le Divin en Lui était cet amour : cela est aussi décrit ainsi dans Ésaïe, lorsqu'il s'agit des combats du Seigneur, par ces paroles :

« Et il a dit : Certes, mon peuple, eux ; c'est pourquoi il est devenu pour eux un Sauveur ; dans toute leur angoisse il a été en angoisse ; à cause de son amour et de sa clémence, Lui les a rachetés, et il les a pris et les a portés tous les jours de l'éternité. “ - Ésaïe 63:8-9. -Que le Seigneur, pendant qu'il était dans le monde, ait soutenu de telles tentations, c'est ce qui est décrit en peu de mots dans les Evangélistes, mais cela est décrit plus au long dans les Prophètes, et surtout dans les Psaumes de David ; dans les Évangélistes, il est dit seulement que le Seigneur fut conduit dans le désert, et tenté ensuite par le diable, et qu'il fut là quarante jours, et avec les bêtes, - Marc 1:12, Matthieu 4:1 ;

-mais le Seigneur n'a pas révélé qu'il avait été dans les tentations, c'est-à-dire, dans les combats contre les enfers, depuis sa première jeunesse jusqu'à la fin de sa vie dans le monde, selon ces paroles dans Ésaïe :

« L'exaction il a supporté, et il a été affligé, il n'a cependant pas ouvert sa bouche ; comme l'agneau à la tuerie il est mené, et comme une brebis devant ceux qui la tondent il s'est tu ; il n'a point ouvert sa bouche. » - Ésaïe 56:7.

Sa dernière tentation fut en Gethsémané, - Matthieu 26; Marc 14, - et ensuite la passion de la croix ; que par elle il ait pleinement subjugué les enfers, Lui-Même l'enseigne dans Jean :

« Père, délivre-moi de cette heure ; mais pour cela je suis venu en cette heure. Père, glorifie ton Nom ; il sortit une voix du ciel : et j'ai glorifié et je glorifierai. Alors Jésus dit : Maintenant jugement il y a pour ce monde, maintenant le prince de ce » monde sera jeté dehors. » - Jean 12:27-28, 31 ;

Le prince de ce monde est le diable, ainsi tout l'enfer ; glorifier, c'est faire Divin l'Humain : s'il n'est parlé que de la tentation après les quarante jours dans le désert, c'est parce que les quarante jours signifient et enveloppent les tentations jusqu'au plein, ainsi les tentations de plusieurs années, voir numéro 8098, 9437 ; le désert signifie l'enfer, et les bêtes contre lesquelles il y combattit signifient la tourbe diabolique. L'éloignement des péchés chez ceux qui sont dans le bien, ou qui ont fait pénitence, a été représenté dans l'Église Juive par le bouc appelé Azazël ;

« Aharon posera ses mains sur la tête du bouc, et il confessera les iniquités des fils d'Israël, et toutes leurs prévarications quant à tous leurs péchés, et ensuite il l'enverra au désert ; et ainsi le bouc portera sur lui toutes leurs iniquités en une terre de séparation. “ - Lévitique 16:21-22 ;

Là, par Aharon est représenté le Seigneur ; par le bouc est signifiée la foi ; par le désert et par la terre de séparation l'enfer ; et par y porter les iniquités des fils d'Israël éloigner les péchés et les jeter dans l'enfer : que de telles choses aient été représentées, c'est ce que personne ne peut savoir que d'après le sens interne ; en effet, chacun peut voir que les iniquités de toute une assemblée ne pouvaient pas être transportées dans un désert par un bouc, car qu'est-ce que le bouc avait de commun avec les iniquités ? mais puisque tous les représentatifs, dans ce temps, ont signifié des choses qui appartiennent au Seigneur, au Ciel et à l'Église, de même aussi ceux-ci ; le sens interne enseigne donc ce qu'ils enveloppent, à savoir, que c'est par le vrai de la foi que l'homme est régénéré, qu'ainsi c'est par ce vrai que les péchés sont éloignés, et que comme la foi du vrai vient du Seigneur, c'est le Seigneur Lui-Même qui fait cela, selon ce qui a été dit et montré dans la Préface du Chapitre 22 de la Genèse et numéros 3332, 3876, 3877, 4738 : qu'Aharon représente le Seigneur, on le voit, numéros 9806, 9808 ; que le bouc de chèvres soit le vrai de la foi, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; que le désert soit l'enfer, c'est parce que le camp, où étaient les fils d'Israël, signifiait le ciel, numéro 4236, aussi le désert est-il appelé terre de séparation ou d'excision ; ainsi porter les iniquités dans cette terre ou dans le désert, c'est jeter les maux et les faux dans l'enfer d'où ils sont ; et ils y sont jetés, quand ils sont éloignés au point qu'ils ne se font pas voir, ce qui arrive quand l'homme en est détourné par cela qu'il est tenu dans le bien par le Seigneur, selon ce qui a été dit ci-dessus : par précipiter les péchés dans les profondeurs de la mer il est signifié la môme chose que par les jeter dans le désert ; ainsi, .

Dans Michée :

« Et il aura pitié de nous, il supprimera nos iniquités, et il précipitera dans les profondeurs de la mer tous leurs péchés. " - .

La profondeur de la mer est aussi l'enfer. Maintenant, d'après cela, il est évident que par ces paroles, Aharon portera l'iniquité des saints, il est signifié l'éloignement des péchés chez ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, et que cet éloignement est continuellement fait par le Seigneur, et que c'est là porter les iniquités ; comme encore ailleurs dans Moïse :

« Jéhovah dit à Aharon : Toi, et tes fils avec toi, vous porterez l'iniquité du sanctuaire ; toi aussi, et tes fils avec toi, vous porterez l'iniquité de votre sacerdoce : les fils d'Israël n'approcheront plus de la Tente de convention pour porter le péché, en mourant ; mais le Lévite fera l'ouvrage de la Tente de convention, et eux porteront leur iniquité. » - Nombres 18:1, 22-23 ;

Pareillement par porter dans Ésaïe :

« Écoutez-Moi, maison d'Israël, portés dès l'utérus Busqués à la vieillesse Moi le même, et jusques à la blanche vieillesse Moi je porterai ; Moi j'ai fait, et Moi je porterai, et Moi je supporterai, et je délivrerai. » - Ésaïe 46:3-4. -Que porter l'iniquité ce soit expier, ainsi éloigner les péchés, ou le voit dans Moïse :

« Moïse fut indigne contre Éléazar et contre Ithamar de ce que le bouc du sacrifice du péché avait été brûlé, disant : Pourquoi ne l'avez-vous pas mangé dans le lieu de sainteté, puisque Jéhovah vous l'a donné pour porter les iniquités de l'assemblée, pour faire expiation pour eux devant. Jéhovah ? » -Lëvit. Ésaïe 10:16, 17 ;

que l'expiation soit la purification des maux, ainsi l'éloignement des péchés, on le voit, numéro 9506 : et l'on voit qu'il a été enjoint à Aharon d'expier le peuple, et de leur pardonner les péchés. » - Lévitique 4:26, 31, Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , ;

Que porter les péchés, quand il ne s'agit pas du sacerdoce, c'est être damné, ainsi c'est mourir, - Lévitique 5:1, , . Ézéchiel 18:19, Ézéchiel 23:49.

  
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Arcanes Célestes # 5319

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5319. Et il le vêtit d'habits de fin lin, signifie le significatif externe du céleste du spirituel ; et les habits de fin lin sont les vrais procédant du Divin : on le voit par la signification des habits, en ce qu'ils sont les vrais, numéro 1073, 2576, 4545, 4763, 5248 ; si les habits de fin lin sont les vrais procédant du Divin, c'est parce que le vêtement de fin lin était très-blanc et en même temps resplendissant, et le vrai qui procède du Divin est représenté par des vêtements d'une blancheur semblable et d'une splendeur semblable, par la raison que la blancheur éclatante et la splendeur du ciel proviennent de la Lumière qui procède du Seigneur, et que la Lumière qui procède du Seigneur est le Divin Vrai même, numéro 1053, , 2776, 3195, 3222, 3339, 3485, 3636, 3643, 3862, 4415, 4419, 4526, 5219 ; c'est pourquoi quand le Seigneur fut transfiguré devant Pierre, Jacques et Jean,

« ses vêtements apparurent comme la lumière, » Matthieu 17:2 ;

« resplendissants, extrêmement blancs, comme de la neige, tels qu'un foulon sur la terre ne peut blanchir. » Marc 9:3, et

« d'une blancheur éclatante. » Luc 9:29 ;

Ce qui était représenté ainsi, était le Divin vrai même, qui procède du Divin Humain du Seigneur : toutefois, ce sont les vrais extérieurs qui sont représentés dans les cieux par la blancheur des vêtements ; mais les vrais intérieurs le sont par la blancheur éclatante et la splendeur de la face ; de là vient qu'être revêtu d'habits de fin lin est ici le significatif externe, à savoir, du vrai procédant du céleste du spirituel, car ce fut en lui qu'était alors le Divin du Seigneur. Le fin lin et les vêtements de fin lin signifient aussi ailleurs, dans la Parole, le Vrai qui procède du Divin, comme dans Ézéchiel :

« Je te vêtis de broderie, et je te chaussai de taisson, et je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie. Ainsi tu fus parée d'or et d'argent, et les vêtements étaient de fin lin, et soie et broderie, » Ézéchiel 16:10, 13.

Là, il s'agit de Jérusalem, par laquelle dans ces Versets est entendue l'Église Ancienne ; les vrais de cette Église sont décrits par les vêtements de broderie, de fin lin et de soie, et par la parure d'or et d'argent ; la broderie signifie les vrais scientifiques, le fin lin les vrais naturels, et la soie les vrais spirituels.

Dans le Même :

« Le fin lin en broderie d'Egypte fut ce que tu déployais, pour le servir d'étendard ; l'hyacinthe et la pourpre des îles d'Elischah furent ta couverture. » Ézéchiel 27:7.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est entendue aussi l'Église Ancienne, mais quant aux connaissances du bien et du vrai ; et le fin lin en broderie d'Egypte qu'elle déployait, signifie le vrai provenant des scientifiques, comme étendard ou significatif externe de cette Église.

Dans Jean :

« Les marchands de la terre pleureront et gémiront sur Babylone, de ce que personne n'achète plus leurs marchandises, marchandises d'or et d'argent, et de pierres précieuses, et de perles, et de fin lin, et de pourpre, et de soie, et tout vase d'ivoire, et tout vase de bois très-précieux, et d'airain, et de fer, et de marbre. apoc. Jean 18:11, 12 ; dans ce passage, tous ces objets, en général et en particulier, signifient des choses qui appartiennent à l'Église, par conséquent qui appartiennent au vrai et au bien, mais ici dans le sens opposé, parce qu'ils se disent de Babylone ; chacun peut voir que de tels objets n'auraient jamais été énumérés dans la Parole qui descend du ciel, s'il n'y avait pas quelque céleste dans chaque objet ; car que serait une énumération de marchandises mondaines quand il s'agit de Babylone, par laquelle est signifiée l'Église profane : pareillement dans le Même :

« Malheur ! Malheur ! la grande ville qui était vêtue de fin lin, et de pourpre et d'écarlate, parée d'or, et de pierres précieuses et de perles. apoc. Jean 18:16. Que chaque objet signifie quelque céleste Divin, c'est ce qui est bien évident dans le Même, où il est dit ce que c'est que le fin lin, à savoir, que ce sont les justices des saints :

« Et il est venu le temps des noces de l'Agneau, et son Épouse s'est parée ; alors il lui a été donné de se vêtir de fin lin net et éclatant ; le fin lin, ce sont les justices des saints, » Jean 19:8 ; que le fin lin, ce soient les justices des saints, c'est parce que tous ceux qui sont dans le Vrai procédant du Divin, revêtent la Justice du Seigneur ; en effet, leurs vêtements sont blancs et resplendissants de la lumière qui procède du Seigneur, c'est pour cela que le vrai lui-même dans le ciel est représenté par la blancheur, numéro 3301, 3993, 4007 ; de là vient aussi que ceux qui de l'état de vastation sont élevés dans le ciel, apparaissent vêtus de blanc, parce qu'alors ils dépouillent ce qui est de la propre justice, et revêtent ce qui est de la Justice du Seigneur. Pour que le Vrai procédant du Divin fût représenté dans l'Église Juive, il fut ordonné qu'il y aurait aussi du fin lin dans les habits d'Aharon, comme aussi dans les tapisseries qui étaient autour de l'arche ; il en est ainsi parlé dans Moïse :

« Pour Aharon tu tisseras la tunique de fin lin, et tu feras une tiare de fin lin. Exode 28:39.

« Ils firent les tuniques de fin lin, ouvrage de tisserand, pour Aharon et pour ses fils. Exode 39:27.

« L'habitacle tu feras ; dix rideaux de fin lin tissu, et d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint. .

« Tu feras le parvis de l'habitacle ; les tapis pour le parvis seront de fin lin tissu. Exode 27:9, Exode 38:9.

« La couverture de la porte du parvis, ouvrage de brodeur, d'hyacinthe, et de pourpre, et d'écarlate double-teint, et de fin lin tissu. Exode 38:18 ; le fin lin (xylinum ou byssinum), a été commandé, parce que toutes les choses qui étaient dans l'arche et autour de l'arche, et aussi toutes celles qui étaient sur les habits d'Aharon, étaient les représentatifs des spirituels et des célestes ; de là on peut voir combien la Parole est peu comprise, si l'on ne sait pas ce que de telles choses représentent ; et que l'on n'en comprend presque rien, si l'on croit qu'elle ne renferme de saint que ce qui existe dans la lettre. Que les Anges, qui sont dans le vrai procédant du Divin, apparaissent vêtus comme de fin lin, c'est-à-dire, dans la blancheur resplendissante, c'est ce qu'on voit dans Jean quand il s'agit du Cheval blanc :

« Celui qui était sur le Cheval blanc était revêtu d'un vêtement teint de sang, et son Nom est appelé : La Parole ; ses armées dans le ciel Le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues de fin lin blanc et net. apoc. Jean 19:13, 14 ; d'après ces passages, il est bien évident que le fin lin est le significatif externe du vrai procédant du Divin, car celui qui est assis sur le cheval blanc est le Seigneur quant à la Parole ; il y est dit ouvertement qu'il est la Parole ; la Parole est le Vrai même procédant du Divin ; le cheval blanc est le sens interne de la Parole, voir numéro 2760, 2761, 2762 ; de là les chevaux blancs sont les vrais procédant du Divin, car toutes les choses du sens interne de la Parole sont les vrais qui procèdent du Divin ; c'est pour cela que les armées du Seigneur furent vues sur des chevaux blancs et vêtues d'un fin lin blanc et net.

  
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